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James Clark Ross

Publié le 20/03/2012

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Les vivres des hommes et des chiens commençaient à s'épuiser. Et, le 9 juin, environ quatre-vingt-dix jours après avoir quitté le From, ils furent contraints de tuer les trois chiens qui leur restaient. Les conditions climatiques ne cessaient de se détériorer. La pluie leur fouettait constamment le visagç. Nansen, affaibli par un lumbago, décida de prendre trois jours de repos. Néanmoins, petit à petit, leur progression se fit plus aisée. Johansen ayant réussi à tirer un phoque, ils purent ainsi bénéficier d'un appoint de nourriture appréciable. Le 7 août, arrivés au bord de la banquise, ils aperçurent enfin un plan d'eau s'étendant à perte de vue. Ils relièrent entre eux les kayaks, y hissèrent une voile et prirent la mer. Mais alors qu'une brise légère les poussait vers une destination inconnue, ils furent enveloppés par une brume épaisse.

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« faisait partie des officiers subalternes.

Les navires atteignirent le détroit de Lancaster en août 1818.

Mais, alors qu'ils y étaient engagés depuis à peine un jour, John Ross donna l'ordre de faire demi­ tour.

Il prétendait avoir aperçu dans le lointain une chaîne montagneuse qui leur barrait la route.

Parry et la grande majorité des hommes à bord n'avaient vu que de l'eau qui se perdait au loin dans les bancs de brouillard.

A Londres, on chu­ chota plus tard que Ross avait pris peur et qu'il s'était trouvé une excuse pour rentrer.

La marine britannique se sentit dès lors obligée d'équiper une deuxième expédition.

Cette fois, Parry en as­ surait le commandement, tandis que le jeune Ja­ mes Clark Ross faisait de nouveau partie de l'é­ quipage.

En 1820, toujours durant le mois d'août, les navires s'engagèrent dans le détroit de Lan­ caster.

Il s'avéra qu'aucune montagne ne s'oppo­ sait à leur passage.

Au contraire, le chenal s'élar­ gissait pour former ce que Parry baptisa le détroit de Barrow.

Ses deux navires poursuivirent leur progression par le détroit de Melville pour arriver à l'île Melville, à plusieurs centaines de kilomètres de la position la plus occidentale atteinte jusque-là à cette latitude .

Par la suite, la banquise les arrêta avant de les coincer définitivement.

Parry réussit à maintenir le moral de ses hommes grâce à un programme chargé de travaux et d'exercices, in­ terrompus par des concours de danse et de chant.

L'équipage éditait même son propre journal.

Lorsque le soleil revint, tous étaient prêts à entre­ prendre une nouvelle tentative.

Mais d'énormes blocs de glace continuaient à barrer le passage .

A l'automne de 1821, Parry repartit pour l'Angle­ terre.

Le jeune James Clark Ross participa encore à plu­ sieurs voyages dirigés par Parry jusqu'à ce que son oncle John Ross prît la tête , en 1829, d'une expédition financée par un particulier.

Un des na­ vires, le Victory, était mû par la vapeur.

On espé­ rait que cet appoint de puissance permettrait de briser la glace.

James Clark Ross, qui avait entre­ temps atteint sa trentième année, se vit confier le commandement du second navire, l'Erebus .

Ci-dessus: Les navir es de Parr y se frayent un passage dans d'étroits canaux qui sillonnent la banqui­ se .

Cet épisode date de sa troisiè­ m e expédition polaire de 1824.

Un de s navir es devait faire nau­ frage par la suit e.

Ci-dessous: Dessin de John Ross montrant un iceberg aux formes bizarres qu'il avait aperçu en 1818 dans la baie de Baffin .

Malgré la machine à vapeur du · Vicrory, l'expédi­ tion fut retenue par la glace durant trois hivers.

John Ross donna à la région le nom de péninsule de Boothia, en honneur de la personne qui le com­ ~anditait.

Avec son neveu James Clark Ross, il se livra à une étude approfondie des tribus d'Esqui­ maux et peignit une série d'aquarelles.

James Clark Ross entreprit, en outre, accompagné d'Es­ quimaux, toute une série de longs voyages sur la glace vers la Terre de l'Empereur-Guillaume.

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