Gerardus Mercator

« A droite: La première page de /'Atlas sive cosmographicae meditationes de fabrica mundi et fabricati figura de Mercator pu- blié par ses héritiers en 1595, un an après sa mort.

Pour la premiè- re fois, le nom d'Atlas, personna- ge de la mythologie grecque qui soutient le monde sur ses épaules, fut utilisé à cette occasion pour une collection de cartes.

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( - mn Pnvdreo 27 Cartographie Ci-dessous: Le plus ancien globe existant, constitué par une adjonction de chanteaux sur la sphère.

fi fut fabriqué vers 1492 à Nuremberg par Martin Behain.

L'Amérique en est évidemment absente, et le Japon est situé de l'autre côté de l'océan Atlanti- que.

rateurs des XVe et XVIe siècle, de cartes meilleu- res et plus sûres.

Toute projection cartographique comporte un défaut, car il n'est pas possible de représenter la surface sphérique de la terre sur une surface plane, sans introduire quelques déforma- tions.

Dans la projection de Mercator, la surface de la terre est transformée en une surface cylindri- que, où tous les méridiens et les parallèles sont des lignes droites et parallèles.

Cette projection per- met aux navigateurs d'aller directement d'un point à un autre sans changer de route (cap), le cap se déterminant sur la carte par une simple mesure d'angle.

Cette navigation est dite loxodro- mique (du grec loxos, courbe, et dromos, route).

La carte marine de Mercator reste universelle, mais sa construction purement mathématique, mais non géométrique, est devenue plus scientifi- que.

Au cours de la même année, Mercator entama un travail auquel il donna le nom d'Atlas, par allu- sion au personnage de la mythologie grecque qui supportait le globe terrestre sur ses épaules.

Par la suite, tout ouvrage comportant des cartes s'est intitulé ainsi.

Mercator voulait y donner une des- cription de la terre, depuis la création, illustrée par des cartes.

Mais il ne parvint jamais à mener son travail à terme.

En 1569, parut une première partie comportant une chronologie, qui fut suivie en 1578, par une édition, commentée et corrigée, des cartes de Ptolémée.

Mercator, qui souffrait de crises cardiaques depuis 1590, mourut d'une nouvelle crise le 2 dé- cembre 1594 à Duisburg.

Son héritage - ses ouvra- ges - fut d'une grande utilité.

Ses cartes compor- tent quelques imprécisions ou quelques traces de fantaisie, quand les connaissances géographiques faisaient défaut.

Mais il importe avant tout de constater que toutes les connaissances scientifi- ques de l'époque y étaient entièrement reprises avec une grande précision mathématique et une grande maîtresse technique.

Les géographes et les explorateurs ont attaché, durant des siècles, une valeur inestimable à l'oeuvre de Mercator.

rateurs des XVe et XVIe siècle, de cartes meilleu- res et plus slues.

Toute projection cartographique comporte un defaut, car it n'est pas possible de representer la surface spherique de la terre sur une surface plane, sans introduire quelques deforma- tions.

Dans la projection de Mercator, la surface de la terre est transform& en une surface cylindri- que, oil tous les meridiens et les paralleles sont des lignes droites et paralleles.

Cette projection per- met aux navigateurs d'aller directement d'un Cartographie Ci-dessous: Le plus ancien globe existant, constitueparune adjonction de chanteaux sur la sphere.

Il fut fabrique vers 1492 a Nuremberg par Martin Behain. L'Amerique en est evidemment absente, et le Japon est situe de l'autre cote de !'ocean Atlanti- que. A droite: La premiere page de /'Atlas sive cosmographicae meditationes de fabrica mundi et fabricati figura de Mercator pu- blie par ses heritiers en 1595, un an apres sa mort.

Pour la premie- re foil, le nom d'Atlas, personna- ge de la mythologie grecque qui soutient le monde sur ses epaules, fut utilise ti cette occasion pour une collection de cartes.

point a un autre sans changer de route (cap), le cap se determinant sur la carte par une simple mesure d'angle.

Cette navigation est Bite loxodro- mique (du grec loxos, courbe, et dromos, route). La carte marine de Mercator reste universelle, mais sa construction purement mathematique, mais non geometrique, est devenue plus scientifi- que. Au cours de la meme annee, Mercator entama un travail auquel it donna le nom d'Atlas, par allu- sion au personnage de la mythologie grecque qui supportait le globe terrestre sur ses epaules.

Par la suite, tout ouvrage comportant des cartes s'est intitule ainsi.

Mercator voulait y donner une des- cription de la terre, depuis la creation, illustree par des cartes.

Mais it ne parvint jamais a mener son travail a terme.

En 1569, parut une premiere partie comportant une chronologie, qui fut suivie en 1578, par une edition, commentee et corrigee, des cartes de Ptolemee. Mercator, qui souffrait de crises cardiaques depuis 1590, mourut d'une nouvelle crise le 2 de- cembre 1594 a Duisburg.

Son heritage - ses ouvra- ges - fut d'une grande utilite.

Ses cartes compor- tent quelques imprecisions ou quelques traces de fantaisie, quand les connaissances geographiques faisaient defaut.

Mais it importe avant tout de constater que toutes les connaissances scientifi- ques de l'epoque y etaient entierement reprises avec une grande precision mathematique et une grande maitresse technique.

Les geographes et les explorateurs ont attache, durant des siecles, une valeur inestimable a !'oeuvre de Mercator. 00 S. ..,,AT LA S Co SMOG RAP HI C& INEDITATIONES DE FAHRICAINVNDI ET FABILICATI FIGVRA. 1 livig:fi IZIg Du';u:r111:7717 .:i t ts be!' Cefi 1 I 9nyhe .1 ur ar .

Cum Frivilegio 27. »