Eugène Schneider
Publié le 22/02/2012
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En 1836, il reprend l'ancienne fonderie royale du Creusot et, avec son frère Adolphe, fonde la société Schneider Frères et Cie. En 1838, il construit la première locomotive à vapeur française, puis invente "l'acier Schneider". Grâce à ce nouveau procédé de fabrication de l'acier, il peut désormais consacrer l'essentiel de son activité à la production d'armement et de matériel de guerre. Ses usines du Creusot fabriquent les premiers blindages utilisés par la marine. Mais, en 1870, les canons Schneider sont nettement moins performants que ceux construits outre-Rhin par Krupp. Au début de la IIIe République, trop compromis avec le régime impérial, il abandonne la vie politique. Cependant, les intérêts de la société continuent d'être préservés auprès du pouvoir grâce à son gendre qui devient ministre des Travaux publics en 1873. Après sa mort, la direction de Schneider et Cie est reprise par son fils Henri. Ce dernier s'attache à développer l'industrie d'armement, et de 1185 à 1914, il n'exporte pas moins de 45.000 canons, soit la moitié de sa production.
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