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Edward Jenner

Publié le 15/03/2012

Extrait du document

En exerçant sa profession dans la campagne du Gloucestershire, Jenner entendit parler de la croyance très ancienne affirmant que les filles et les garçons de ferme laitière, qui avaient contracté la cow-pox ou vaccine, maladie des vaches, avec lesquelles ils étaient en contact, n'étaient jamais contaminés par la 'vraie' variole, tellement dangereuse pour l'homme. La vaccine, comme nous le savons actuellement, est apparentée à la variole, mais elle est bénigne.

« En exerçant sa profession dans la campagne du Gloucestershire, Jenner entendit parler de la croyance très ancienne affirmant que les filles et les garçons de ferme laitière, qui avaient contracté la cow-pox ou vaccine, maladie des vaches, avec lesquelles ils étaient en contact, n'étaient jamais contaminés par la 'vraie' variole, tellement dan­ gereuse pour l'homme.

La vaccine , comme nous le savons actuellement, est apparentée à la variole, mais elle est bénigne.

Jenner décida d'examiner cette croyance de plus près et conclut à sa véracité.

Il envisagea alors la possibilité d'immuniser contre la variole en inocu­ lant à ses patients l'exsudat de lésions humaines d'individus atteints de la vaccine .

Jenner travailla pendant vingt ans à des expérien­ ces extrêmement prudentes avant de se décider à faire un essai définitif en 1796: il inocula au jeune James Phipps, âgé de huit ans, l'exsudat prélevé sur les doigts d'une fille de ferme .

Le garçon fut rapidement frappé d'une légère atteinte de vacci­ ne .

Jenner renouvela l'inoculation deux mois plus tard, avec un exsudat de varioleux.

Le garçon ne montra aucun symptôme de maladie et semblait être totalement immunisé.

A dro ite : Une statue d'Edward Jenner vaccinant un enfant .

Il pratiqua sa première vaccination en 1796 .

Il préle va l'e xsudat de la main d'une fille de ferme qui avait contracté la vaccine et l'injecta dans le bras d'un en/ant en bonne santé.

La vaccination provoqua un syndrome très faible qui ne dura que quelques jours.

Après cette intervention , l'enfant était immunisé contre la variole.

Plus tard, Jenner remarqua qu'on pouvait également inoculer à un malade le liquide d'une vaccina­ tion antérieure.

Ci-dessus: L'oeuvre de Jenner joui t finalement de la reconnais­ sance méritée .

JI reçut de nom­ breux témoignages honorifiques.

Cette tabatière en or de 18 carats lui fut offerte, lorsqu 'il fut nom­ mé citoy en d'honneur de la Cit y of London en reconnaissance ...

pour sa science et sa persévérance dans la découverte de la générali ­ sation de la vaccination .

Le grand pas était franchi.

Jenner appela cette méthode 'la vaccination' d'après le mot vaccine.

La méthode s'étendit très rapidement dans un monde où la crainte de la variole était bien plus forte que les obstacles dressés par de nombreux membres du corps médical contre le procédé .

La publication de Jenner, qui fut initialement pré­ sentée à la Royal Society, fut ensuite refusée par cette Académie.

On tenta de discréditer son oeu­ vre; un médecin alla même jusqu 'à contaminer un envoi de vaccin de cow-pox avec un sérum de va­ riole .

Cependant, quelques médecins londoniens aidè­ rent Jenner à étendre sa méthode, et l'un d'entre eux alla même jusqu'à s'attribuer le mérite de la découverte.

Lors de l'extension de sa méthode, Jenner pleine­ ment confiant dans son efficacité, travailla d 'arrache-pied et sans songer à une quelconque rémunération.

Lorsque le taux de mortalité provoqué par la va­ riole baissa d'une façon impressionnante, sa posi­ tion financière personnelle s'améliora dans le mê­ me temps .

Jenner, qui s'était retiré de la vie publique en 1814, mourut le 26 janvier 1823 à Berkeley.

La vaccination contre la variole est toujours effectuée avec le même matériel.

Des progrès furent obtenus à partir de 1889, grâce à l'emploi de la glycérine qui permet de conserver et de transporter le vaccin loin des centres de prépara­ tion où sont élevées les génisses.. »

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