Devoir de Philosophie

David Livingstone

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

A l'inverse des autres explorateurs, Livingstone emporta relativement peu de bagages. Trois mousquets et un fusil lui permettaient de se nourrir avec les produits de sa chasse. Outre ces armes, Livingstone avait également une petite tente et un jeu de vêtements de rechange. Ses biens les plus précieux étaient ses instruments scientifiques, des carnets où il notait tous les faits importants du voyage et une petite caisse de médicaments. L'expédition partit en janvier 1854. Les premiers jours, Livingstone souffrit de la malaria. Des pluies violentes ayant mis sa tente en lambeaux, il fut contraint de dormir sur le sol détrempé...

« nonça son premier s ermon dan s la tribu des Ba­ kaa s, qui, peu de temp s auparav ant , ava ie nt as­ s a ssiné quatre Eur opéen s.

Ils ne firent au cun mal à Liv in gs ton e, ce qui le per suad a qu ' il ré u ss irait là où les autre s avaient échou é.

Liv ing ston e éc rivit dans ses note s: "Pour appr endre la lan gu e, je me coupai de la civilisation européenne pendant près de s ix moi s.

Cett e épreu ve du feu me permit de Ci-d ess u s: Livin gs to ne fut un jour attaqu é par un lion.

Un de ses collaborat eur s put détourn er l'att enti on du fau ve, sauvant la vie à Liv in gs to n e.

La mo rs ur e du lion a va it été si vio le n te, que l'os d e so n bra s gauch e f ut broyé.

Les d ent s d u carna ssie r y avai ent fait o n ze bless ur es, malg ré la pro tec­ ti on d'un vête m en t épa i s.

Ci-d ess u s: Liv ingsto ne est ac­ cu eilli avec enth ousi asm e dan s un v illa ge perdu de la sa v ane af ricai­ n e .

L 'illu str ati on mo ntr e de q uel­ l e f aço n l a scè ne dut se passe r.

bien c onnaîtr e les coutume s , la mentalit é, l es loi s et la lan gue du peuple t swana , ce qui facilita gra n­ dement mes cont acts avec ces gen s." Bien qu'im­ patient av ec les Européen s, Liv ing stone avait une sympathie et une compr éhen sion innées pour le s Africain s.

Au ssi fut-il un des rare s ex plor ateur s qui ne tenta pas de les fuir .

En 1843 , Living stone étab lissait sa m i ssion à Ma­ bot sa, à en viron 350 kilom ètre s au nord de Kuru ­ man .

Il y fut attaqué et pre sque tué pa r un lion , et ne dut la vie sau ve qu 'à l'int erv ention d'un colla­ borateur qui détourna l'attention de l'animal.

Par bonheur, il portait au ssi une veste épai sse en tiss u éco ssai s qui retint tous les germe s pathogène s de s dent s du lion, les empêch ant de pénétrer dan s sa chair.

Plu s jamai s, c ependant, il ne de vait retrou­ v er la pleine utilisation de s on bra s gauche et, par la suite , il fut inca pable de s oulever s on bras au­ de ssu s de l' épaule .

Living stone vint pa sser sa c on vale scence à Kuru­ m an , où il s'é prit de Ma ry Moff at, la fille du chef de la mission .

Ils se marièrent en 1845 .

L a métho ­ de de travail de la mission n'évoluait guère.

C'est la rai s on pour laquelle Livin gstone voulut former de s Africain s pour en f air e d es missionn aire s.

Cet­ te intention , qui touchait à certain s aspects déli­ cat s, fut contrariée par se s c ollègues.

La direction de la mi ssion de Londre s estima également que, dan s cette affaire , Living stone agi ssait de faç on incon sidérée.

En 1847 , il vint s'installer, avec sa femme et sa jeune famille , à Kolobeng , dans la partie orientale du désert de Kalahari.

Deux ans plu s tard, il ressentit le besoin de s'éloigner davan­ tage .

De plus en plus de Boer s quittaient le sud.

Au nord , c'était l'aridité sauvage du Kalahari, qu'au­ cun Européen n'avait encore traversé .

Mais, au nord de ce désert, se trou v ait le lac Ngami, connu des Européen s sans que jamais l'un d'eux l' eût en­ trevu .

Derrière ce lac, vivaient les Makololos, une tribu ts wana placée sous l'autorité de Sebituane.

Li ving stone pensait y trouver un endroit appro­ prié pour y construire une église, une maison et une éc ole.

Il pourrait y vivre av ec sa famille, à l'a­ bri des colon s qui, avec leur bétail, ne pou vaient traver ser le Kalahari .

C 'e st ain si que le missionnaire Livingstone se fit de plu s en plu s ex plorateur.

Livingstone était tou- 21 3. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles