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Christopher Latham Sholes

Publié le 15/03/2012

Extrait du document

Christopher Latham Sholes devint imprimeur dès la fin de ses études. Il alla s'installer dans l'Etat du Wisconsin au nord des Etats-Unis et devint rédacteur au journal Wisconsin Enquirer. Après quelque temps, il accepta un poste de fonctionnaire du port dans la ville de Milwaukee sur le Lac Michigan. Il occupait ses loisirs à bricoler des inventions. L'une d'entre elles était un numéroteur automatique, appareil permettant de numéroter des objets en ordre successif.

« Sholes décida d'améliorer le projet.

Il se mit au travail et construisit une machine qui était assez petite , efficace et facile à employer.

Il sollicita un premier brevet pour une machine à écrire en 1868 , une année après le modèle initial.

Il avait mis au point une machine qui permettait d 'écrire plus vite qu'à la main .

Durant les cinq an­ nées qui suivirent , il apporta des perfectionne­ ments et ajouta des pièces supplémentaires à son premier projet, pour lequel il demanda alors deux autres brevets.

Lorsque Sholes décida qu'il était temps de mettre sa machine sur le marché, il ne parvint pas à rassembler les fonds nécessaires et, en 1873, il vendit ses brevets à la firme Remington & Sons, armuriers de l'Etat de New York.

C'est ainsi que la première machine à écrire qui fut mise en vente porta le nom "Remington", qui deviendra familier à de nombreuses genérations de dactylos.

La machine présentait de nombreuses caractéris­ tiques que l'on retrouve sur la machine à écrire moderne .

L'emplacement des touches est resté à peu près le même au cours des années , avec des variantes se­ lon les langues.

Les leviers étaient actionnés par des touches.

Les caractères portés par les leviers, frappaient sur un ruban encré et imprimaient ensuite le papier.

La machine à écrire permettait d'écrire en lignes droites et de garder un espace entre les mots.

Le papier était maintenu en place sur un rouleau.

Le gros inconvénient de la machine était l'absence d'un dispositif de réglage.

De plus, les premières machines Remington ne comportaient que des A droite: Une machine à écrire Burt de 1830 .

Austin Burt fut le premier Américain à obtenir un brevet pour une machine à écrire.

Dans sa "typographer", les let­ tres étaient montées sur des bro­ ches, fixées au moyen de petits ressorts sur un chariot circulaire, tourné à la main , et qui imprimait le papier.

Ci-dessus : Quelques machines à écrire.

A gauche: Lambert, 1900; au milieu: Columbia 1886; à droi­ te: Blickensderfer, 1893-1910.

La Columbia avait un disque de let­ tres à la place du clavier et un espace approprié entre les lettres pour les caractères de largeur dif­ férente .

Page de gauche , en haut : L'élé ­ gante machine à écrire Sholes et Glidden .

Le cla vier fonctionnait de la même façon que les touches de piano.

Page de gauche , en bas : Une des premières machines Sholes de 1868 .

majuscules, et, autre inconvénient, les touches frappaient contre la partie inférieure du rouleau .

Il était donc impossible de vérifier la ligne que l'on venait de taper, sans soulever le chariot.

Mal­ gré ces défauts, la machine à écrire de Sholes fut une invention fort rentable, ce qui s'expliquait en partie par une vie économique très florissante à la fin du XIXe siècle.

Les écrivains eux-mêmes étaient intéressés par cette machine.

Sholes continua à apporter des améliorations à son invention.

Une machine pourvue de touches pour les maju­ scules et pour les minuscules permit d'écrire avec les deux types de caractères.

Un autre inconvénient fut supprimé en 1878 par l' invention de la touche de réglage.

Cette touche permit également de créer la dactylographie à l'a­ veugle, qui consiste à taper sans regarder le cla­ vier.

Vers 1890, un autre inventeur américain John N.

Williams inventa une machine avec laquelle il était possible de lire le texte pendant la frappe.

Grâce à ces améliorations, la machine à écrire pa­ rut parfaite à tous points de vue.. »

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