Charles Lindbergh

Une figure légendaire de l'aviation. Le \"Fou Volant\" enflamme l'Amérique des années 20 : il est le premier à traverser l'Atlantique. Charles Lindbergh se distingue dès l'âge de vingt ans dans les meetings aériens. Un bref passage dans l'armée et le voici, en 1926, assurant la liaison postale Chicago-Saint Louis. L'annonce du prix Orteig (25 000 dollars au premier aviateur reliant New York à Paris sans escale) le décide à tenter l'épreuve, en solo. Le pilote porte son choix sur un monomoteur Ryan. L'appareil est financé en partie par les habitants de Saint Louis et Lindbergh, par gratitude, le baptise Spirit of Saint Louis. Le 20 mai 1927 à 7 h 52 du matin, l'avion de Lindbergh s'élance en tressautant sur la piste du Roosevelt Field à New York. Un peu plus de 33 heures plus tard, 33 heures interminables, seul, dans la tourmente de l'Atlantique nord, sans aucun contact radio et 5 800 km plus loin, l'aviateur se pose en France, au Bourget, près de Paris le 21 mai à 10 h 22 du soir. Une foule nombreuse est venue l'acclamer. Ce n'est rien en comparaison du triomphe que lui fait l'Amérique. L'aviateur défile sous les ovations, dans Broadway en liesse, inaugurant une cérémonie qui se répétera durant la conquête de l'Espace.

Lindbergh Charles Aviateur américain

* 4.2.1902, Detroit

+ 26.8.1974, Kipahulu, Hawai

Pilote de l'aéropostale, Lindbergh est le premier aviateur à effectuer le trajet New-York-Paris, au cours d'un vol de 33h30 mn sans escale (1927). Cet exploit fait de lui un héros national, et lui vaut d'être nommé colonel de l'armée de l'air américaine. Il tente par la suite de battre d'autres records, entre autres vers le Mexique (1927) et le Japon (1930). En 1932, l'opinion publique est bouleversée par l'enlèvement et l'assassinat du \"Bébé Lindbergh\" âgé de 20 mois. Militant pour la neutralité des Etats-Unis au début de la Seconde Guerre mondiale, il est vivement critiqué par Franklin D. Roosevelt, et démissionne de l'armée de l'air qu'il ne réintégrera qu'en 1954. Le prix Pulizter lui est décerné en 1953, pour son autobiographie \"The Spirit of Saint Louis\" (nom de l'avion qui lui permit de traverser l'Atlantique).