Zambie

« tlon Trust et le groupe sud-africain Anglo-Amerlcan, cons­ titue dès lors, la plus grande société de l'Afrique indépen­ dante avec un actif de 825 millions de kwachas (1 k = 1,55 dollar).

Ainsi, la majeure partie dea mines ont 616 natlonallléea et leurs cadres s'africanisent de plus en plus.

4 La construction (1970.1976) du Tanzam; chemin de fer reliant le Copperbelt à Dar es-salam, d'une part, l'lndê· pendance du Mozambique (11 novembre 1975), d'autre part, ont libéré la Zambie de sa dépendance vis-à-vis de la Rhodésie, dépendance déjà diminuée par la " route de l'enfer ,.

et l'oléoduc construits dès 1968 sur le tracé qu'allait suivre le chemin de fer, grAce à l'aide de l'Italie.

5 La Zambie a édifié sur aa propre rive du lac artificiel de Kariba une usine hydro-électrique.

La Yougoslavie a édifié un autre complexe hydro-électrique sur la Kafué et une troisième centrale, en construction sur la rive nord du Zambèze, ajoutera 600 MW à la capacité Installée.

La Zambie, qui a consommé 5 508 millions de kWh en 1974 (82 p.

100 de plus qu'en 1973, grAce à l'accroissement de la centrale des gorges de la Kafué) exporte du courant électrique depuis cette date au Zaire et en Rhodésie.

D'autre part, elle produit suffisamment de charbon (depuis 1970) pour satisfaire ses besoins : 940 000 tonnes en 1973, 814 000 tonnes en 1974.

Mais ce pays, qui a connu une croissance exceptionnelle entre 1965 et 1970 et a lancé un vaste programme d'éducation pour former des cadres (2 500 étudiants à l'université en 1975, 61 000 élèves de l'enseignement secondaire en 1973) connait une grave crise économique depuis 1974.

En 1975, le PIB par habitant n'était que de 252 kwachas, soit 30 p.

100 de moins qu'en 1974.

Chute du prix du cuivre, insuffisance de la produc­ tion agricole et exode rural posent des problèmes aigus .. »