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WINSTON CHURCHILL

Publié le 02/02/2019

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Dès la fin de la guerre, hostile à la Russie révolutionnaire, (« le bolchevisme n’est pas une doctrine politique, c’est une maladie», déclare-t-il en 1919), Churchill s’emploie à la contrer, se déclarant même favorable, en 1920, au maintien d’une armée allemande. Le 15 février 1921, il est transféré au ministère des Colonies. Il tente de régler les troubles qui agitent le Moyen-Orient, notamment en Irak, en Palestine et en Égypte. En 1921, il négocie avec l’Irlande en lutte depuis 1919 pour son indépendance. Le traité de Londres de décembre 1921 aboutit à la ratification de l’État libre d’Irlande. Mais le 19 octobre 1922, sa volonté d’établir une force contre les Turcs dans les Dardanelles fait craindre aux conservateurs une nouvelle guerre. Le gouvernement de Lloyd George est contraint à la démission. Churchill perd son mandat ministériel et son siège à la Chambre des communes. Il en profite pour rédiger ses Mémoires de guerre. Dès octobre 1924, il est de retour sur la scène parlementaire par sa réélection aux Communes. Le 6 novembre, il est nommé chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances) dans le gouvernement Baldwin. Il adopte alors, avec le retour à l’étalon-or (c’est-à-dire le rattachement de la livre sterling à l’or), une politique qui aboutit à une baisse des salaires et à une relative paralysie des exportations, provoquant une poussée du chômage. Le 4 mai 1926, il doit affronter une grève générale. Le 7 juin 1929, le gouvernement tombe. Il ne reste à Churchill que son mandat parlementaire. À la Chambre des communes, il prend fermement position en faveur du maintien de l’Inde dans le giron britannique ; il parle alors avec une certaine désinvolture de Gandhi, ce « fakir à demi nu ».

 

Mais dès 1932 c’est surtout la montée de l’hitlé-risme en Allemagne qui le préoccupe. Ftour y faire obstacle, il recherche l’alliance avec l’Italie et l’URSS. Le 27mai 1937, le nouveau roi GeorgeVI (1895-1952) nomme Neville Chamberlain chef du gouvernement. Écarté une fois encore du devant de la scène, Churchill multiplie les contacts diplomatiques. Il prône une alliance entre la France, l’Angleterre et l’URSS. Au lendemain des accords de Munich (septembre 1938), qui reconnaissent l’annexion par l’Allemagne du pays des Sudètes, Churchill doute de la bonne foi d’Hitler. L’invasion de la Fblogne par l’armée allemande deux ans plus tard lui donne raison.

 

La Seconde Guerre mondiale

 

Le 1er septembre 1939, Churchill participe au cabinet de guerre de Chamberlain. Nommé Premier Lord de l’Amirauté il réorganise la marine. Le 10 mai 1940, il est chargé de former un nouveau gouvernement. Le 13 mai, il fait un discours aux Communes: «Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, du travail, de la sueur et des larmes. » La rapidité des succès allemands en France le prend de court. L’armistice entre la France et l’Allemagne est signé le 22 juin 1940. DeGaulle lance

6 juin 1944, les Alliés débarquent en Normandie. À la tombée du premier jour, « le jour le plus long », dix divisions ont débarqué avec armes et bagages.

de Londres son appel du 18 juin. Le 10 juillet, le régime de Vichy est instauré. En juin 1941, Hitler attaque l’Union soviétique. Staline demande alors en vain à Churchill l’établissement d’un second front au nord-est.

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« Winston Churchill dans le gouvernement de Uoyd George, comme ministre des Munitions.

Il y encourage le dévelop­ pement des chars d'assaut et de l'aviation de combat.

Il partage avec Clemenceau, qu'il ren­ contre à plusieurs reprises en 1917, le refus de tout compromis de paix.

Le 11 novembre 1918, c'est l'armistice qui marque la fin de la Première Guerre mondiale.

Il devient ministre de la Guerre et de l'Air, fonction qu'il gardera jusqu'en 1921.

L'entre-deux-guerres Dès la fin de la guerre, hostile à la Russie révolu­ tionnaire, (•• le bolchevisme n'est pas une doc­ trine politique, c'est une maladie», déclare-t-il en 1919), Churchill s'emploie à la contrer, se décla­ rant même favorable, en 1920, au maintien d'une armée allemande.

Le 15 février 1921, il est trans­ féré au ministère des Colonies.

Il tente de régler les troubles qui agitent le Moy�n-Orient, notam­ ment en Irak, en Palestine et en Egypte.

En 1921, il négocie avec l'Irlande en lutte depuis 1919 pour son indépendance.

Le traité de Londres _de décembre 1921 aboutit à la ratification de l'Etat libre d'Irlande.

Mais le 19 octobre 1922, sa volonté d'établir une force contre les Turcs dans les Dar­ danelles fait craindre aux conservateurs une nou­ velle guerre.

Le gouvernement de Uoyd George est contraint à la démission.

Churchill perd son mandat ministériel et son siège à la Chambre des communes.

Il en profite pour rédiger ses Mémoires de gume.

Dès octobre 1924, il est de retour sur la scène parlementaire par sa réélec­ tion aux Communes.

Le 6 novembre, il est nommé chancelier de l'Échiquier (ministre des Finances) dans le gouvernement Baldwin.

Il adopte alors, avec le retour à l'étalon-or (c'est-à­ dire le rattachement de la livre sterling à l'or), une politique qui aboutit à une baisse des salaires et à une relative paralysie des exportations, provo­ quant une poussée du chômage.

Le 4 mai 1926, il doit affronter une grève générale.

Le 7 juin 1929, le gouvernement tombe.

Il ne reste à Churchill que son mandat parlementaire.

A la Chambre des communes, il prend fermement position en faveur du maintien de l'Inde dans le giron britan­ nique; il parle alors avec une certaine désinvol­ ture de Gandhi, ce" fakir à demi nu».

Mais dès 1932 c'est surtout la montée de l'hitlé­ risme en Allemagne qui· le préoccupe.

Fbur y faire obstacle, il recherche l'alliance avec l'Italie et l'URSS.

Le 27mai 1937, le nouveau roi George VI (1895-1952) nomme Neville Chamberlain chef du gouvernement.

Écarté une fois encore du devant de la scène, Churchill multiplie les contacts diplomatiques.

Il prône une alliance entre la France, l'Angleterre et l'URSS.

Au lende­ main des accords de Munich (septembre 1938), qui reconnaissent l'annexion par l'Allemagne du pays des Sudètes, Churchill doute de la bonne foi d'Hitler.

Linvasion de la fulogne par l'armée alle­ mande deux ans plus tard lui donne raison.

La Seconde Guerre mondiale Le 1"' septembre 1939, Churchill participe au cabi­ net de guerre de Chamberlain.

Nommé Premier Lord de l'Amir auté il réorg anise la marine.

Le 10 mai 1940, il est chargé de former un nou­ veau gouvernement.

Le 13 mai, il fait un discours aux Communes: > expression appelée à un bel avenir.

L'heure de la retraite Ayant perdu les élections de juillet 1945, Chur­ chill ne reviendra au pouvoir qu'en 1951.

Mais il est âgé et sa santé décline.

Il reste pourtant actif dans le domaine diplomatique, cherchant à consolider la paix, et à provoquer une rencontre au sommet entre Soviétiques, Américah;s et Anglais.

Il prése nte sa démission à la reine Elisa­ beth le 5 avril 1955 en plein retrait des forces bri­ tanniques du canal de Suez.

Dés ormais à l'écart de la vie politique, Churchill est couvert d'honneurs.

Il est nommé notamment citoyen d'honneur des États-Unis.

Doté d'une excellente plume, il a laissé de très nombreux ouvrages, parmi lesquels une Vie de lord Randolph Churchill (1906), ses Mémoires de gume, six volumes publiés entre 1948 et 1954 et une Histoire des peuples de langue anglaise (1956-1958).

En 1953, on lui décerne le prix Nobel de littérature.

Il meurt le 24 janvier 1965, à l'âge de 91 ans.

Le témoignage d'un autre grand homme, de Gaulle "Les incidents rudes et pénibles qui se produisi­ rent à maintes reprises entre nous ont influé sur mon attitude envers le Premier ministre, mais non point sur mon jugement.

Winston Churchill m'apparut, d'un bout à l'autre du drame, comme le grand champion d'une grande entreprise et le grand artiste d'une grande histoire.>> >< 0:. »

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