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Vocabulaire féodaux vassalique

Publié le 04/06/2012

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Adoubement : Action d’adouber. C’est-à-dire armer le chevalier. C’est une cérémonie qui s’institue vers la fin du XIème siècle et le XIIème siècle. Le caractère religieux s’accentue par la suite.

Aumône : Organisme dépendant d’une église (ou plus tard d’une communauté d’habitant) chargé de distribuer des vivres ou de l’argent aux pauvres.

Aveu : Déclaration écrite du vassal faisant suite à l’investiture et indiquant pour quel fief il avait prêté hommage. Cet aveu pouvait être accompagné d’une monstrée des terres, en présence de témoins, ou, à partir, de la fin du XIIe siècle, d’un dénombrement ou description des biens. Se disant aussi de l’acte par lequel un homme libre « reconnaissant « relever de tel seigneur.

Avoué : Laïc exerçant à la place de l’immuniste ecclésiastique les fonctions judiciaires, militaires et administratives, que ce dernier ne pouvait remplir. Imposé par Charlemagne. Il en vient avec l’affaiblissement de la puissance publique, à ne plus dépendre que de l’immuniste. Puis devient (du Nord et de l’Est de la France actuelle) au cours du Xe et XIe siècle, un tyranneau. Réaction des églises, il devient au XIIIe inoffensif. 

« Chancelier : Responsable du « secrétariat » royal qui contrôlait la rédaction et l’expédition des actes royaux et apposait sur eux le sceau royal.

C’est à l’époque carolingienne qu’un personnage se détache avec ces fonctions : c‘est un clerc de la chapelle.

Châtellenie : Connétable : Officier chargé, sous les Carolingiens, de l’écurie royale, aidé en cela par les maréchaux.

Sous les Capétiens son rôle s’accrut.

Il hérita d’une partie de ses fonctions de son supérieur (1191).

Conseiller militaire du roi, chef de l’armée féodale en son absence, il vit encore ses pouvoirs se renforcer pendant la guerre des Cents Ans.

Croisade : Mot tardif (milieu XIIIe siècle), désigne une expédition militaire contre les ennemis de la foi chrétienne, lancée par la papauté ou tout au moins, en principe, avec s on accord, et méritant des indulgences aux « soldats du Christ » qui y participaient, « marqués du signe de la croix » sur leur épaules d’où l’ont forma plus tard le terme de croisade.

Défrichement : Nom donné par les historiens au vaste phénomène d’extension du sol cultivable aux dépens des forêts, des friches (ou même marais), qui est un fait majeur de l’Occident du XIe siècle et XIIIe inclus.

Déguerpissement : Renonciation d’un tenancier, et en particulier d’un serf, qui, pour échapper aux charges qui lui était imposées, abandonnait sa tenure.

Denier : Unité monétaire d’argent définie à l’époque carolingienne.

Le denier était alors la base de tout le système monétaire occidental.

Domaine : Pour expliquer la situation juridique résultant de la concession de bénéfices, fiefs, ou tenures roturières, une concession qui semblait se traduire par deux droits superposés.

Les juristes imaginèrent la théorie du double domaine : - Au seigneur concédant, le domaine éminent ou direct.

- Au bénéficiaire (vassal ou tenancier), le domaine utile.

Domaine royale (capétien) : C’est d’abord un ensemble de terres où, entre le roi et les tenanciers, ne s’interpose aucune autorité.

Mais il comprend aussi une quantité de droits et de revenus qui peuvent être disséminés en dehors même de ce territoire (droit de gîte, droit de pâturage, champart …) Il a pour origine les restes des fortunes carolingienne et capétienne ainsi que les pouvoirs « régaliens » publics et leurs profits (justice, monnayage, taxes sur marchés et circulation, et même régale sur évêchés royaux et abbayes ro yales).

S’y ajoutent les communes fondées par le roi et certains droits nouveaux comme celui de franc-fief.

 Ensemble de fortune privée et des revenus publics du roi : tout ce dont il dispose pour vivre et pour régner.

Dons annuels : Sous les Carolingiens, contribution en nature versée chaque année, en principe gracieusement, en fait obligatoirement, par tous les grands propriétaires laïques ou ecclésiastiques, lors du plaid général.

Douve : Canal ménagé au fond d’un fossé de fortif ication, et par extension le fossé lui-même que l’on a rempli d’eau pour protéger les murs et les tours d’un château fort.

Droit de relief : Lorsque le vassal décède, l'héritier doit le droit de relief ou de rachat au seigneur, qui lui concède ensuite son héritage — à moins qu'il n'use de son droit de retrait.

Les héritiers directs ont en général été exemptés de cette charge à peu près partout dans le royaume de France : dès le XII e siècle, les fiefs sont devenus biens patrimoniaux.

Le droit de relief, évalué à une année de revenu du fief, est une source de revenus importante pour le seigneur, qui ne peut le percevoir qu'une fois l'an.

Ecu : 1) Bouclier. »

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