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Violence et société aux Etats-Unis 1860-1941

Publié le 14/11/2014

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VIOLENCE ET SOCIETE 1860-1941 Accroche : Richard Hofstadter, pour décrire la violence criminelle contemporaine aux US, parle de « Gun Culture » : 190M d'hab sur 285 possèdent une arme à feu. [...] (L'accroche n'est pas une formule commentée, il faut s'arrêter là, une seule formule levier : vision qu'on en a, mais la violence n'est pas limitée au colt.) Définition des termes par mots clés : VIOLENCE Une typologie des formes de violence dans l'intro, mais pas de déf exhaustive, restreindre à des éléments pertinents et interrogation sur les causes. - Violence physique : menace de l'intégrité physique, homicide ou destruction brutale de biens, - Violence morale ou psychologique : sentiment d'insécurité - Violence sociale : racisme, xénophobie, discriminations, mépris, accusations. Travail des enfants. Violence presque exclusivement masculine, culte de l'autodéfense. SOCIETE Introduire le terme « société » par les causes et les conséquences, à interroger en terme de durée, ouvre un axe de réflexion : les transformations de la société étasunienne. Pas d' « inventaire de ma grand-mère ». Une société qui change (transformations éco, mobilité spatiale, évolution des mentalités) + lien avec la violence, différentes catégories : acteurs de la violence, témoins, victimes. Bornes : 1860 : année qui marque le début d'une guerre civile. 1941 : attaque de Pearl Arbor, évènement qui confronte la société américaine à une violence internationale. Problématique : Daniel Royot propose une interrogation historique qui refuse d'assigner sans équivoque la violence comme apanage de la société américaine : les Etats-Unis sont le terreau fertile d'un paradoxe vif où un idéal (paix civile et recherche du bonheur) se heurte à une violence polymorphe. (C'était notre ouverture) > Une problématique possible : interroger ce paradoxe. Autre possibilité : interroger les transformations de la société, mais danger de tout voir sous le prisme de la violence. Plus sûr : Comment la société passe-t-elle de la guerre civile à l'unanimisme de la 2e Guerre Mondiale ? Annonce du plan : La société américaine se fonde d'abord sur des traumatismes majeurs entre la Civil War et la conquête de l'Ouest ; en pleine construction des Etats-Unis modernes, elle est prise dans la spirale de la violence; enfin la violence et l'insécurité sociale se diffusent des années 1920 aux années 1930. I - Une société fondée sur des traumatismes majeurs (1860-1890). A) La guerre de sécession : une société divisée sur la question de l'esclavage (1860-1865) La violence du système esclavagiste et les débats N/S, Républicains/démocrates. ? L'esclavage, « history from the bottom » (Genovese), Kennet Stampp 1956 : « institution cruelle fondée sur l'annihilation individuelle », plantations/domestiques. Pères de l'indépendance convaincus de l'infériorité biologique et intellectuelle des Noirs. Relation maître-esclave « soumission dégradante » (T. Jefferson) droit de propriété régit la domination. Royot (p3) : entre rébellion/tentative d'insurrection punies de mort, tentation de fuir et totale soumission. + mesures disciplinaires instaurées par les planteurs ? « une maison divisée » (Lincoln), sectionnalisme, intérêts économiques divergents, terres à esclaves ou « free soil » prédominance de l'économie (éco cotonnière du Sud) sur les intérêts humanistes. Ex à développer : l'arrêt Dred Scott 1857, esclave = un bien de propriété, suprématie blanche fondée sur l'infériorité raciale des Noirs. Le « raid » de John Brown octobre 1859, « abolitionniste fanatique » (Heffer), martyr « sacrifié injustement à une cause juste » (Emerson)/peur du soulèvement d'esclaves. La sécession : boucherie de la Civil War ? Confédération des Etats du Sud, Etats sécessionnistes. Fort Sumter. « l'union est perpétuelle (...) la quitter est donc illégal et user de la violence est un acte insurrectionnel » ? Sièges, guerre d'usure de Grant, guerre de masse/perte de masse. Cf Journaliste du NY Tribune, bataille de Shiloh « Les hommes perdaient toute apparence humaine et un esprit démoniaque brillait sur leur visage. Ils n'avaient plus qu'un seul désir,...
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« intellectuelle des Noirs.

Relation maître-esclave « soumission dégradante » (T.

Jefferson) droit de propriété régit la domination.

Royot (p3) : entre rébellion/tentative d'insurrection punies de mort, tentation de fuir et totale soumission.

+ mesures disciplinaires instaurées par les planteurs ▪ « une maison divisée » (Lincoln), sectionnalisme, intérêts économiques divergents, terres à esclaves ou « free soil » prédominance de l'économie (éco cotonnière du Sud) sur les intérêts humanistes. Ex à développer : l'arrêt Dred Scott 1857, esclave = un bien de propriété, suprématie blanche fondée sur l'infériorité raciale des Noirs.

Le « raid » de John Brown octobre 1859, « abolitionniste fanatique » (Heffer), martyr « sacrifié injustement à une cause juste » (Emerson)/peur du soulèvement d'esclaves. – La sécession : boucherie de la Civil War ▪ Confédération des Etats du Sud, Etats sécessionnistes.

Fort Sumter.

« l'union est perpétuelle (…) la quitter est donc illégal et user de la violence est un acte insurrectionnel » ▪ Sièges, guerre d'usure de Grant, guerre de masse/perte de masse.

Cf Journaliste du NY Tribune, bataille de Shiloh « Les hommes perdaient toute apparence humaine et un esprit démoniaque brillait sur leur visage.

Ils n'avaient plus qu'un seul désir, celui de détruire.

», massacres de prisonniers noirs, violence qui s'appuie sur la déshumanisation de l'ennemi, guerilla.

Ex : marche de Sherman, un des hommes de Sherman « d'une façon générale [nous avons] mis le pays à feu et à sang » – Héritages : ségrégation raciale et culture de la violence ▪ Lincoln « la ruine du Sud dont la rancoeur va perdurer dans la violence » (p4 Royot) traumatisme/mort de masse.

Reconstruction dans le Sud : contraintes imposées aux Blancs, lois martiale, « règne des nègres et des carpetbagers, loi des baïonnettes, carnaval de corruption et de pillage » (W.

Dunning) révèle amertume des sudistes. ▪ Période de contre-reconstruction (J.K.Hogue) spécificité sudiste à l'usage de la violence, racialisation, « brutalisation » de la vie politique dans la Sud après la CW cf George C.

Rable, But there was no peace, The role of violence in the politics of Reconstruction, multiplication des lynchages, 3 phases de Hogue, anarchie, 1er Ku Klux Klan en 1866, puis contre-révolution 1873.

Violence rend « anormal » tout le processus démocratique (Folhen), groupes paramilitaires forcent républicains à démissionner, campagne de terreur, victoires démocrates par la fraude et la violence. Ex : le Klan, les white leagues, forces paramilitaires, à Camilla en Géorgie 1868 vs réunion électorale républicaine + Colfax, épisode le plus meurtrier de la reconstruction, massacre d'une centaine de Noirs.

Puis lois Jim Crow, ségrégation raciale/spatiale. B) La conquête de l'ouest, guerres indiennes, raids et massacres (1860-1890) – Construction d'une identité américaine fondée sur la violence : les pionniers dans l'Ouest ▪ Mythe de la Frontier (Turner), culture de la résistance à l'ennemi, pionniers confrontés à la sauvagerie de l'ouest, la « wilderness » + conditions difficiles, violence de l'idéologie pionnière, cf thématique du cowboy qui ne peut compter que sur son arme dans l'imaginaire collectif, cf mythe de l'individu américain né dans l'ouest, nature hostile. – Les « guerres indiennes » ▪ invasion des caravanes en terres sioux, mvt de révolte chez les Lakota (Red Cloud), attaque de convois, politique des traités/cantonnement, escarmouches, Little Big Horn et Custer,.

Affrontements violents entre « soldats bleus » et résistance indienne, raids. – Les massacres ▪ massacre de bison, animal providence chez les Lakota, initiés par les cies de chemin de fer transcontinental ▪ Massacre de Wounded Knee contre « l'insurrection des tribus sioux » (discours de l'Union 1891).

Vengeance/dernier massacre (vs Little Big Horn) Massacre de Big Foot, Sitting-Bull assassiné (on pense qu'il est l'âme du mvt/qu'il prépare une révolte) ▪ nouvelle histoire de l'ouest (1960-1970) Robbins : qui « s'est accompagnée de violences, de conflits raciaux et ethniques, d'un génocide culturel, de perturbations de l'équilibre naturel et de brusques bouleversements imposés par des capitaux lointains ». - L’acculturation (lui réserver un paragraphe) : dégradation sociale, destruction des rites/valeurs sioux, contraints à la misère/dépendance « tuer l'indien pour sauver l'homme » (Pratt), coutumes « barbares » interdites.

Civilisation contre sauvagerie, climat raciste.. »

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