Victimes des vols spatiaux Cap Kennedy, 27 janvier 1967 (histoire)

« Ci-dessus: Retour d'une cap­ sule dans l'atmosphère ter­ restre, vu par un artiste.

A gauche: Intérieur de la cap­ sule Apollo 4 après l'incendie qui coQta la vie aux astronau­ tes Virgil Grissom, Edward E.

White et Roger B.

Chaffee, le 27 janvier 1967.

Ci-dessous: Le colonel Koma­ rov , qui mourut parce que le parachute de sa capsule n'a­ vait pas fonctionné lors de son retour sur la Terre.

exécutèrent une série d'expériences pendant vingt-quatre jours et expédièrent régulièrement des bulletins destinés aux spectateurs de la télévision russe.

Le 29 juin 1971 , leur mission s'était achevée avec succès .

Soyouz II se dé­ tacha du laboratoire et tôt, le matin du 30 juin, l'engin spatial revint dans l'atmosphère terrestre.

La liaison ra­ dio fut comme d'habitude interrompue au cours de cette phase de freinage et d'ouverture des parachutes.

Toutes ces manoeuvres s'exécutèrent sans difficulté.

L'engin spatial atterrit ·exactement à l'endroit prévu.

Un hélicop­ tère atterrit près d'eux, et le personnel au sol courut vers Soyouz II pour ouvrir la porte.

Les trois astronautes étaient assis dans leur siège, sans vie.

Que s'était-il passé? Une commission d'enquête com­ mença immédiatement ses recherches.

Elle conclut que les astronautes avaient trouvé la mort à cause d'une brus­ que perte de pression due à un défaut d'étanchéité de la porte.

Plus tard, on prétendit que c'était un défaut de ventilation.

De toute façon, Dobrovolski, Patsaiev et Volkov étaient morts au cours de leur retour triomphal vers la Terre.

Ce fut une catastrophe, qui asséna un coup très grave · au programme spatial russe.

Pendant deux ans, plus rien ne fut entrepris.

Les ponts qui s'écroulent, les palais flottants qui som­ brent lors de leur premier voyage, les dirigeables qui se changent en torches vivantes, autant de déceptions pour ceux qui oeuvrent à notre progrès technique.

A l'excep- Ci-dessus : L'équ ipage de Soyou z II.

Au moment de leur retour triom­ phal, ils moururent des suites d'une subite baisse de pression dans leur cabine .

tion du dirigeable, ces catastrophes n'ont jamais empê­ ché l'homme de faire de nouvelles tentatives.

Deux ans après la catastrophe d'Apollo 4, les astronautes améri­ cains Armstrong et Aldrin imprimaient les premières marques de pas humains sur la Lune.

La technique avait triomphé.. »