VENEZUELA de 1940 à 1949 : Histoire
Publié le 09/12/2018
Extrait du document
Parvenu au terme de son mandat présidentiel, Lopez Contreras réussit à transmettre le pouvoir à l'un de ses partisans, le général Isaias Medina Angarita, élu en 1941 par le Congrès national. Le nouveau président va accentuer l'ouverture inaugurée par son prédécesseur. Il autorise notamment les partis d'opposition à participer ouvertement à la vie politique et se fait le défenseur des libertés civiques. En 1941, il rompt les relations diplomatique s avec l'Axe ct noue en 1945 des relations avec l'Union soviétique. Parallèlement, il légalise le parti communiste. Dès la fin de la guerre, le Venezuela connaît un développement remarquable. Les nouvelles mesures concernant l'impôt sur le revenu et les hydrocarbures améliorent les recettes de l'Etat.
«
L'amélioration
de la situation sanitaire
(éradication de la fièvre jaune, de la
tuberculose et du paludisme) ainsi que
la croissance économique due à l'essor
de la production pétrolière favorisent
l'accession du Venezuela au rang de
pays en voie de développement.
Mais
Medina Angarita doit faire face aux
nouvelles ambitions politiques de
Contreras qui, briguant les fonctions
présidentielles, obtient le soutien des
grands propriétaires terriens et des
forces de l'ordre.
La formation d'un
parti démocratique (PDV) ne permet
pas au président d'élargir son assise
politique et, le 18 octobre 1945,B est renversé
par une junte révolutionnaire
présidée par R6mulo Betancourt qui
contestait la transmission quasi
héréditaire du pouvoir présidentiel,
incompatible avec les principes d'un
É tat moderne.
La première initiative
de la junte est de réunir une assemblée
constituante.
Le nouveau texte
constitutionnel promulgué en 1947
instaure l'élection du président de la
République au suffrage universel
direct.
Les élections de décembre
donnent une majorité écrasante au
candidat de l'Acci6n Dcmocrâtica.
R6mulo Gallegos.
Lors de la
cérémonie d'investiture.
il se proclame partisan
d'une «démocratisation
totale» et entre ainsi en dissidence
ouverte avec les milieux militaires ct
l'oligarchie agraire h.o sti les à tout
processus démocratique.
L'accord
tacite entre le pouvoir militaire et l'AD
semble définitivement compromis.
Dix
mois après sa prise de fonction.
Gallegos est renversé par une junte
militaire présidée par le ministre de la
Défense, Carlos Delgado Chalbaud.
et
qui comprend notamment le
lieutenant-colonel Marcos Pérez
Jiménez.
La Constitution est abrogée
et l'AD est mise hors la loi..
»
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