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urbanisme à rome

Publié le 09/12/2012

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L'urbanisation dans le monde Romain La fondation de Rome se fit par Romulus selon un rite bien précis, d'après Tite-live, historien de la rome antique. Il fallait choisir un site et s'assurer que les Dieux acceptent cet emplacement, puis il fallait inscrire la ville dans le sol comme une réplique sacrée de l'ordre cosmique, c'est à dire que le centre devait être au croisement de l'axe est/ouest et nord/sur et à l'extrémité desquels étaient situées les portes ; de plus la ville devait être entourée par le pomerium, pour délimiter l'urbs de l'ager romanus. Le mot urbanisme vient de urbanus, qui signifie ville (urbs) et d'après un traité antique qui a été conservé, De Architectura de Vitruve, l'urbanisme signifie l'embellissement de la ville au niveau de l'aménagement, de l'architecture et des beaux arts. L'urbanisation est l'action d'urbaniser, c'est-à-dire de favoriser, de promouvoir le développement des villes par la transformation de l'espace rural en espace urbain Rome, ville éternelle, est attractive et devient de plus en plus surpeuplée sans cesser de s'étendre. Comment s'organise l'urbanisation dans le monde Romain aussi bien dans la ville qu'en dehors ? L'aménagement de l'espace se fit en fonction de la place des monuments de Rome et de nombreuses rénovations ont permit à la ville de se développer. La ville est organisée en I/ Aménagement de l'espace 1) place des monuments *panthéon : Érigé à l'initiative d'Agrippa en 27 av. J.-C., le Panthéon fut détruit par un incendie en 80 apr. J.-C. et reconstruit ensuite sur l'ordre de l'empereur Hadrien, entre 118 et 128 apr. J.-C. L'édifice est un temple dédié à l'ensemble des dieux de l'Antiquité, à Mars et à Vénus en particulier, les protecteurs de la Gens Iulia. Le temple dominait auparavant le site, il était situé au fond d'une vaste cour. Si le Panthéon actuel est particulièrement bien conservé, son environnement a subit de nombreuses transformations. Côté architectural, le Panthéon ne suit pas les "standards" des temples. D'une part, son plan est circulaire, et d'autre part la colonnade qui l'entoure est rectangulaire, et pas circulaire comme c'est le cas pour les autres temples de Rome à plan similaire. De fait, le panthéon innove en combinant trois formes géométriques différentes : une structure rectangulaire, un porche dont le fronton est triangulaire, et un cylindre couronné d'une coupole. *Colisée : L'amphithéâtre était destiné à abriter les combats de gladiateurs. Bien que très friande de ce genre de spectacle, Rome ne se dota de son premier amphithéâtre en dur qu'en 29 avant Jésus Christ, sous le règne d'Auguste. Ce premier édifice fut brûlé en 64 de notre ère, le Colisée était destiné à le remplacer. Si Rome construisit son premier amphithéâtre bien plus tard que ceux de ses provinces, c'est peut-être en raison de la méfiance que l'Urbs vouait à tous les lieux de rassemblement, susceptibles de devenir des foyers d'agitation. ?En ce sens, la construction du Colisée pourrait être la marque de l'optimisme politique des empereurs, tranchant sur la vie politique de la République romaine. ?Plus certainement, on sait que l'amphithéâtre fût en partie bâtit pour des raisons économiques : Vespasien, pourtant économe, voulait procurer du travail aux personnes ruinées par les guerres civiles plutôt que de les nourrir à ne rien faire. ?Le gigantesque chantier débuta en 72 de notre ère, et se sont les fils  de Vespasien - Titus puis Domitien - qui achevèrent sa construction. ??Son inauguration en 80 fût le prétexte à des Jeux grandioses, étalés sur cent jours, qui causèrent la mort de 5 000 fauves et de 2 000 gladiateurs. *les temples en général, ils étaient juchés sur le sommet des collines et bénéficiaient d'une grande vue d'ensemble sur la ville. Ils sont un a...

« *les temples en général, ils étaient juchés sur le sommet des collines et bénéficiaient d’une grande vue d’ensemble sur la ville.

Ils sont un aspect majeur du décor urbain.

En 28, Auguste restaura 82 temples en plus de dédier un sanctuaire à Apollon sur le Palatin.

Les temples les plus prestigieux furent celui de Jupiter sur le Capitole, sur le Palatin, celui de Apollon et Cybèle, le temple des Césars, sur la Vélia le temple de Vénus et de Rome.

Chaque place, chaque détour des rues révélait à l’improviste la présence de temples plus ou moins somptueux.

Leur fonction religieuse l’emportait sur toutes mais ils n’abritaient pas le culte public, car celui ci se célébrait en plein air, devant l’autel .

certains temps servaient aussi comme lieu de réunion pour le Sénat, ils intéressaient aussi la vie politique 2) Rénovations *les catastrophes naturelles Dans une ville surpeuplée comme Rome, les incendies très fréquents détruisaient régulièrement des quartiers entiers.

Incendies célèbres : 64, -83 : destruction du temple Capitolin, 52 : disparition de la Curie.

De plus les crues du Tibre, les tremblements de terre, les éboulements.

L’année -192 fut particulièrement dévastatrice, une inondation détruit de nombreux édifices, un éboulement du Capitole fait des victimes sur la rue située en contre bas, la terre tremble pendant 38 jours, et un incendie, éclaté au Forum Boarium, détruit des habitations.

Rome fut à travers les siècles un chantier bruissant de reconstructions et de restaurations. *moyens et techniques Technique du blocage (dite opus caementicium) : insérer deux parements des matériaux divers, de récupération souvent, noyés dans du ciment.

Pour s’affirmer original par rapport aux grecs, en libérant l’architecture des normes grecques.

Cette technique était confié a des esclaves.

Le mur obtenu était grossier, il fallait alors le revêtir d’un parement.

Pendant César : exploitation des carrières de marbre de Luna, en Etrurie pour uniformiser les revêtements et de donner aux monuments romains une somptuosité nouvelle.

Des colonnes transportées de Grèce vont également orner les temples honorant des divinités, les thermes.

Ces complexes réservés au loisir et à la culture furent en architecture et dans les arts une incitation constante à la recherche.

Les architectes purent méditer sur l’espace intérieur et la poésie des volumes et créer un univers spatial profondément original.

Un art baroque va peu à peu s’inscrire dans l’art romain avec la profusion de l’ornement, des mélanges de lignes droites et courbes, les possibilités du gigantisme (dues a l’opus caementicium), une esthétique de la surprise, c’est à dire qu’au détour d’une ruelle s’offre une place inattendue par exemple une église baroque.

Les Romains ne cédaient pas au destin sans réflexion et sans résistance et leur urbanisme fut notamment le fruit d’une réflexion philosophique. * réflexions philosophiques sur l’urbanisme. Pendant l’Antiquité, les stoïciens reconnaissaient l’utilité des arts.

C’est à dire que tandis que les Grecs n’avaient jamais visé qu’à la beauté du site, à la force de la position, au voisinage du port, et à la fertilité du sol, les Romains se sont appliqués à faire ce que les Grecs avaient négligés, c’est à dire construire des chaussées, conserver des aqueducs et des égouts (cloaca maxima) destiné à entraîner le Tibre toutes les immondices de la ville.

C’est ainsi que dès la fin de la République, la ville est pourvue de quatre aqueducs, d’un réseau d’égout, de rues et de ponts.

Les leçons des philosophes confirmèrent l’attachement des romains à l’utilité, ils fortifièrent donc leur ville.

Dans le traité De Architectura de Vitruve, il y définit 3 principes de base d’une œuvre construite : la solidité, l’utilité et la beauté (c’est à dire l’adéquation du monument à sa fonction et a son emplacement) Le plan doit être choisi en fonction de. »

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