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Une vie de soldat Partir à la guerre…

Publié le 21/12/2022

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« Une vie de soldat Partir à la guerre… Le 28 juillet 1914, la plus grande Guerre Mondiale éclatait, en tant que français de plus de 18 ans on m’obligeait à y participer.

Mes parents sont paysans et plutôt d’une nature calme et pacifiste, alors le fait qu’on m’oblige à participer à cette guerre leur plaisait peu. Je suis de Condrieu, un petit village où tout le monde se connaît.

Je comptais devenir paysans comme mes parents mais le Président ce jour là en décida autrement.

Je devais prendre les armes et défendre notre pays, c’était ses mots.

Mes parents bien que dévastés n’eurent pas le choix, ils devaient me laisser partir.

Alors le matin du 29 juillet après des adieux larmoyants je pris la route qui me conduirait à la gare de Vienne, la ville la plus proche.

Deux heures de marche plus tard je me retrouvais dans cette gare un peu perdu, je pris le train qu’on m’indiquais et j’arrivais à Lyon.

Lyon me dépaysa plus que je m’y attendais, c’était une grande ville bien différente de mon petit village.

Là-bas je rencontrais mes camarades de guerre, eux aussi n’étaient pas vraiment ravis d’être là.

On nous restaura puis on nous indiqua l’endroit où nous devions faire notre toilette et dormir, c’était sommaire mais plus confortable que ce que j’imaginais.

Le soir j’eus du mal à m’endormir je pensais à mes parents et à cette guerre, me demandant si j’allais en ressortir vivant… On nous réveilla à l’aube car les allemands attaquaient par la Belgique et nous ne devions pas perdre plus de temps.

Alors après une toilette et un petit déjeuner rapides nous étions tous dans un train en direction de Paris.

Je sentais la tension monter chez tout mes camarades et chez nos supérieurs. Pendant les douze longues heures de trajet on en apprenait un peu plus, l’ennemi était à moins de 100km de Paris et gagnait de plus en plus de terrain. Arrivé à Paris, tout le monde oublia les formalités… on nous donna des armes nous montrant à peine comment nous en servir.

On nous donna aussi un uniforme plus que ridicule qui ce voyait à des kilomètres.

Mais nous n’avions pas de transport pour rejoindre le front, un de nos supérieurs eu une très bonne idée.

L’armée réquisitionna tous les taxis et vélos de la région.

Mon bataillon fût diviser en 10 et on nous entassé dans les taxis le plus rapidement possible.

Le trajet fût plus que mouvementé entre la conduite saccadée du chauffeur et notre anxiété qui redoublait.

Une heure plus tard nous y étions, la guerre commençait… Le nerf de la Guerre A ce moment là nous pensions encore que cette guerre ne durerait pas, tout au plus trois petits mois… Nous étions optimistes. Les allemands avaient donc commencer à envahir la France et avaient presque pris tout le nord.

Alors nos supérieurs préparèrent une contre offensive pour essayer de limiter les dégâts. Après une courte guerre de mouvement, et grâce aux Russe et aux Anglais à l’Est, les envahisseurs sont stoppés à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Nous pensions que c’était fini, que l’on allait rentrer chez nous mais nous nous trompions… Les allemands n’avaient pas dit leur dernier mot, alors ils commencèrent une guerre de position.

Et c’est là que tout dégénéra… Ils commencèrent à creuser des tranchées à une cinquantaine de mètres de notre lignes de front.

Alors nos supérieurs nous dirent de faire la même chose.

Avez vous déjà creuser un trou de 2m de profondeur sous la pluie, avec donc un sol boueux ? Non ? Tant mieux pour vous, car c’est un vrai calvaire.

Quand j’arrivais enfin à creuser faisant abstraction des éléments, il se mettait à pleuvoir et je devais tout recommencer. Après cette première étape nous nous installions dans nos nouvelles « maisons », nos supérieurs nous fournirent alors des sacs de sable à mettre devant la tranchée pour amortir les balles des allemands.

Eux firent la même chose et une routine commença : ils installaient des barbelés, nous faisions de même.

Nous installions des mines enterrées, ils faisaient la même chose.

Si bien qu’en à peine 2 semaines plus tard les deux camps étaient tous les deux enfermés dans une forteresse impénétrable. Et le temps défila,encore et encore… toujours plus lentement.

Nous ne pouvions rien tenter sans finir en lambeau et eux aussi.

Alors pendant ce temps nous prenions nos marques.

Nous commencions à creuser des galeries, pour qu’en cas d’attaques se replier dans d’autre tranchées. La météo était de plus en plus insoutenable, il faisait humide et froid.

Et en plus nous n’avions pas d’hygiène, ni de toilette et encore moins de salle de bain.

Alors en plus de la boue nous commencions à attraper.... »

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