Une nouvelle voie pour l'Albanie
Publié le 22/03/2019
Extrait du document

L'Albanie a résisté plus longtemps au courant démocratique que ses voisins d'Europe de l'Est. En 1991, des élections libres sont autorisées. Mais la situation économique force le gouvernement à démissionner.
En décembre 1989, le chef d'État albanais Ramiz Alia, également chef du parti, déclare que des réformes sont exclues, l'évolution politique et économique du pays étant différente de celle des autres pays du bloc de l'Est. Les informations en provenance de l'étranger ne passent que rarement la frontière, même si Alia, contraint par les difficultés d'approvisionnement, autorise un certain relâchement après la mort du dictateur Enver Hodja.
En Albanie, la récession oblige la population à se déplacer en bicyclette.
À la fin des années 80, l'Albanie est un État dont l'agriculture est arriérée et l'industrie lourde obsolète. Le pays est parsemé de constructions socialistes imposantes et de monuments en l'honneur de Hodja. Il n'y a presque pas d'automobiles; bicyclettes, chars à bœufs et calèches sont les moyens de transport les plus fréquents dans les larges rues de Tirana, la capitale. L'économie planifiée ne parvient plus à approvisionner la population de ce pays partisan d'un communisme orthodoxe. Le niveau de vie est l'un des plus bas au monde.
Après avoir rompu toutes relations avec l'URSS (retrait du Pacte de Varsovie en 1968) ainsi qu'avec la Chine (1978), l'Albanie ne reçoit
plus aucune aide étrangère. Les matières premières et les pièces de rechange produites dans le pays sont chères et de mauvaise qualité. Les réformes introduites au début de l'année 1990 pour améliorer la situation économique qui devaient renforcer le socialisme, détruisent les fondements de la politique isolationniste.

«
Le PC
s'efforce de conten ir les
protest ations en introduisant une
série de réformes.
La loi constitu
tionnelle d'avril 1991 instaure l'État
de droit, le pluralisme et les droits de
l'homm e, le partage des pouvoirs et
le droit à la propriété privée ainsi
que des élections libres.
Mais elle n'a
pas d'influe nce sur une situation
économique de plus en plus difficile.
En été 1991, 300 000 ouvriers se
mettent en grève.
Les man ifestants
réclament la démission du gouver
nement.
La fuite de 30000 Albanais vers
le port italien de Bari émeut la
commun auté interna tionale.
Ces
événements entraînent la mise en
place d'un gouvernement provisoire
auquel participent toutes les forces
po litiq ues.
En mar s 19 92, le parti
démo crate, dirigé par Salih Berisha,
obtient la majori té absolue aux
éle ctions.
Le gouvernement, désor
mais orienté vers l'occide nt, lance, en
19 92, une politique économique
lib érale.
Après une forte récession,
l'essor finit par s'installer, apportant
avec lui dureté sociale et chômage.
L'histoire de
l'Albanie
au xx< siècle
28 novembre 1912
Indépendance
Dans le cadre des guerres
balkaniq ues, lsmaïl Kemal Bey
proclame une Albanie indé
pendante.
Pendant la Première
Guerre mondiale, le pays est
occupé par l'Italie et d'autres
É tats voisins, mais est recon nu
en tant qu'État indépendant
en 1919 .
La conférence de
Londres confirme en 1921 les
frontières du nouvel État
albanais de 1913 .
1922
Zogu au pouvoir
Après des troubles intérieurs,
Ahmed Zogu soutenu par la
Yougo slavie s'empare du
pouvoir.
Trois ans plus tard, il
se proclame président et se
fait couronner roi en 1928.
1939-1945
Occupation
Pendant la seconde guerre
mondiale, l'Albanie est occu
pée par les troupes italiennes,
puis par l'armée allemande en
19 43.
Avec le soutien des
partisans yougoslaves de Josip
8roz, dit Tito, un mouvement
de résistance, composé de
groupes communistes, s'orga
ni se.
Après le dépar t des
Allem ands, cette résistance
forme un gouvernement de
front populaire dirigé par
Enver Hodja.
Années 60
Politique d'isolationnisme
Avec Hodja, l'Albanie se
détourne de l'URSS et se
rapproche de la Chine.
En
fermant hermétiquement ses
frontières, Hodja choisit sa
propre voie vers le commu
ni sme dès le milieu des
ann ées 50.
En 1968, après
l' invasion de la Tchécoslo
vaquie par les troupes sovié
tique s, le pays se retire du
pacte de Varsovie et du bloc
des pays de l'Est.
1990-1991
Émeutes
La situation économique
oblige le pays à s'ouvrir.
Ramiz
Alia, successeur de Hodja,
entreprend une prude nte
libéralisation.
L'écroulement
des régimes communis tes de
l'E urope de l'Est pousse la
population à réclamer de
vastes réformes.
Des manif es
tations sont organisées ; en
19 92, des élections libres
permettent à Salih Berisha de
prendre le pouvoir.
19
9 1.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LA NOUVELLE ETHIQUE MONDIALE
- philo féodalité: le conte et la nouvelle
- L’émigration européenne dans l’espace océanien (Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie)
- La nouvelle objectivité est un mouvement artistique apparu en Allemagne dans les années 1920, dont le but est de représenter la réalité quotidienne en photographies ou peintures.
- nouvelle technologie