Un monde stable dominé par l'Europe
Publié le 16/02/2013
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1er partie : un monde stable dominé par l'Europe (début du XXe siècle) L'état économique et social du monde La deuxième révolution industrielle et ses conséquences Dynamisme et innovations Engagé depuis les années 1880, la 2e RI constitue le fait marquant du premier XXe siècle. Le progrès industriel repose d'abord sur l'apparition de nouvelles sources et formes d'énergie, le pétrole et l'électricité qui complètent et parfois remplace le couple charbon-vapeur (demeure pour longtemps la base de l'industrialisation). Depuis 1873 on sait produire l'électricité à partir des chutes d'eau (houille blanche), l'électricité rend possible de nombreuses innovations dans les domaines de l'éclairage (ampoules électrique d'Edison en 1879), des transports (tramway mû par un moteur électrique), de la production de chaleur au service de la métallurgie et de la chimie, de la communication(télégraphe élec, téléphone de Bell en 1876, radio). Le pétrole utilisé depuis longtemps dans l'éclairage, apporte de nouvelles solutions de chauffage, trouve une utilisation complète avec la mise au point du moteur à combustion interne appelé à révolutionner les transports du XXe siècle. L'acier s'impose comme le métal de référence, l'aluminium commence à le concurrencer surtout dans les constructions aéronautiques naissantes. L'industrie chimique connait au même moment une importante diversification de ses produits et de leurs applications(engrais, détergents, dynamites de Nobel, matières plastiques, pharmacie, photographie). Les constructions mécaniques et électriques représentent les nouveautés de l'époque, elles rénovent la fabrication des machines. Les constructions automobiles et aéronautiques stimulent l'ensemble des industries mécaniques et annoncent des transformations radicales des modes de vie qui ne feront que s'épanouir tout au long du siècle. Une intégration mondiale sans cesse plus étroite L'économie tend à une intégration de + en + poussée à l'échelle planétaires par les moyens, parfois conjoints, des migrations humaines, des échanges commerciaux et des relations financières. Le progrès des transports ferroviaires et maritimes ont rendu possible cette intensification des relations internationales car ce sont des moyens de transports à des vitesses élevées mais aussi pacq permis d'abaisser les couts de déplacement sur longues distances. Parallèlement, on a un abaissement des tarifs douaniers en dépit d'une remontée sensible du protectionnisme depuis 1880. Au total au début du XXe siècle plusieurs dizaine de millions d'individus résident à l'étranger svt fort loin de leur pays d'origine avec lequel il garde des liens. Le commerce international a augmenté + vite que le production : entre 1800 et 1913 son volume par habitant de la planète a été multiplié 25 fois, // l'investissement international connait pour sa part un véritable âge d'or entre 1870 et 1914. L'importance et l'étroitesse de ces relations donnent déjà l'image d'une économie en voie de « mondialisation « qui n'ignore plus aucun continent du globe. Les transformations du capitalisme libéral Les institutions économiques et financières ont également évolué en s'adaptant à la marche irrégulière de l'activité économique, faite d'une succession de phases de prospérité (1903-1904 et 1911-1913) et de dépression (1873-1895, ma première « grande dépressions « de l'éco moderne) Des trusts (concentration de plusieurs entreprises en une grande entreprise) soutenus par des banques se sont constitués pour répondre aux lourdes exigences de financement de l'industrie et des transports modernes mais aussi pour acquérir des forces pour résister aux crises. Ces entreprises géantes faussent le jeu de la concurrence libre et égale qui constituaient l'un des fondements essentiels du capitalisme libéral, car en période de crise elles n'hésitent pas à prendre la tête de cartels c'est-à-dire d'en limiter le champ d'application géographique(partage de marché), technique(gel des brevets de fabrication) et les prix(fixation des prix planchers au-dessous desquels il est interdit de vendre sous peine d'amendes). La concentration technique progresse pour réaliser de grosses usines qui réunissent des milliers d'ouvriers pour mettre en oeuvre de puissantes machines, élaboration aussi d'une organisation scientifique du travail qui instaure une hiérarchie et une discipline qui distingue les taches de conception réservées aux ingé et aux techniciens et les taches d'exécution réservées aux ouvriers qui perdent ainsi la maitrise de fabrication que détenaient artisans et compagnons. Le travail à la chaine en appliquant les études de Taylor fait son apparition aux USA dès avant 1914, au taylorisme(division du travail) s'ajoute la standardisation des produits qui permet en sortant de longues séries d'articles identiques, d'abaisser le prix de chaque unit fabriquée. Henry Ford associe taylorisation et standardisation dans son usine géante de River près de Chicago, il prend aussi la décision de verser des salaires substantiels à ses ouvriers (« five dollars a Day «) de manière à motiver leur effort productif et à les rendre éventuellement capables d'acheter ensuite les voitures qu'ils ont produites, ainsi nait le Fordisme, système de production et de distribution de masse qui devait le modèle éco au moins jusqu'aux années 80 du XXe siècle. Face à ces transformations, l'état est alors intervenu au-delà des fonctions monétaires et douanières qu'il avait toujours assumées, en édictant des législations sociales pour protéger les + démunis contre les risques d'accidents du travail, du chômage ou de la vieillesse. Ce sont d'abord en Allemagne et en Angleterre que les premières et rares ébauches. L'évolution des structures professionnelles Les paysanneries incarnent la tradition et la stabilité et sociale sur la base d'un rapport spécifique à la nature et d'un attachement profond à un certain nombre de valeurs. Dans les régions où la réforme agraire n'a pu s'accomplir, de puissantes oligarchies de propriétaires écrasent de leur pouvoir des masses paysannes ce qui a pour effet d'enliser l'ensemble de l'économie dans l'archaïsme. En Europe et en Amérique du Nord, le paysan traditionnel recule au profit de l'agriculture exploitant qui prend des allures de chefs d'entreprises, n'hésite pas à recourir aux machines agricoles modernes et à affronter les défis d'un marché dont l'horizon s'internationalise. Le dvlpmt des emplois indus représente par opposition au monde rural, le domaine du changement social. Se manifeste d'abord par l'urbanisation qui s'accompagne de l'essor industriel et la multiplication des activités de service en puisant sur l'exode rural ; des ceintures de banlieues ouvrières se constituent et s'élargissent autour des grandes villes indus d'Europe. L'accroissement d'un prolétariat ouvrier qui se constitue progressivement en classe sociale consciente de ses spécificités et de ses intérêts particuliers, à la faveur de l'action syndicale et sous l'influence d'idéologies socialistes qui font du changement social un objectif politique prioritaire. Le marxisme voit dans le conflit patrons/ouvriers la base d'un nécessaire affrontement révolutionnaire. Pour des groupes intermédiaires la croissance éco laisse espérer une ascension sociale réelle, le modèle à atteindre reste la bourgeoisie élite dominante elle-même en plein rénovation par fusion des ancien notables agrariens et de nouveaux nantis du capitalisme qu'ils soient financiers ou capitaines d'industrie. L'Europe du Nord-Ouest, dominante mais contrastée Un rayonnement planétaire Par sa maitrise des échanges internationaux de biens et de services que l'Europe du NO manifeste le + nettement sa puissance éco et fin mondiale au début du 20e s. La G-B, l'Allemagne et la France cumulent 44% du commerce mondial en 1990 et plus de la moitié avec les P-B et la Belgique (55,3%), alors que les USA se limitent à 11%. Les produits européens sont présents partout. L'Europe occidentale joue un rôle directeur dans le fonctionnement du système éco et financier mondial, qui confirme les 4 traits suivants : « usine du monde «, l'Europe du NO importe à raison de 80% du total de ses achats des produits primaires de faible valeur, ses ventes se composent de 90% du total des produits manufacturés Les prix directeurs du commerce international se déterminent en Europe, elle pèse aussi sur les cours des produits bruts fixés le + souvent par les Bourses de commerce du vieux continent, surtout celle de Londres La maitrise des grands moyens de transports de masse, ferroviaires et surtout maritimes assure aux pays européens un contrôle presque sans partage des fonctions de transit et de redistribution des produits entre les différents marchés du monde. L'Europe assure à son profit l'équilibre des flux financiers internationaux, le balance des comptes des grands pays européens (F, ALL, R-U) affichent un net excédent grace aux revenus invisibles tirés du fret, des assurances et aussi des rentes provenant des capitaux placés à l'étranger. La livre Sterling s'impose comme la grande monnaie de réserve et de fracturation internationale tandis que le centre financier de le City fait de Londres une véritable « centre de l'économie mondiale «. A le veille du premier conflit mondial, la GB, le F et l'ALL détiennent ensemble 83% d'un investissement international particulièrement actif. Les fondements de la puissance européenne La puissance européenne ne repose que 4 solides piliers : Une force démographique, l'effectif de la population est multiplié par 2,5, cette augmentation est rendue possible par des progrès dans la santé et dans l'alimentation Une avancé intellectuelle et technologique accumulée depuis la renaissance et encore très présente au début du XXe siècle : de 1901-1913 aucun prix Nobel n'échappe à l'Europe dans tous les domaines Une puissance indus édifiée depuis la fin du XVIII e siècle à la faveur de la grande RI qui s'épanouit tout au long du XIXe siècle qui réunissent une gamme complète d'activités, abouti aussi à la construction d'entreprises géantes, les trusts qui tirent leur efficacité de la mobilisation de ressources financières et humaines consid...
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