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UGTT

Publié le 10/05/2012

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Un régime de parti unique s'est instauré en Tunisie. Aucune force d'opposition n'y est tolérée. La maaae prolétarienne est trop faible pour pouvoir constituer un contrepoids au pouvoir. Si le syndicalisme, étroitement lié au développement Industriel, a connu en Tunisie un ...

« 4 L'UGTT s'engage totalement, aux cOtés du Néo-Des­ tour, dans la lutte de libération naUonale.

Les années de répression lui causent de lourdes pertes.

En 1952, son secrétaire général Ferhat Hached est assassiné par la " Main rouge "• organisation contre-terroriste qui pré­ figure I'OAS.

Ses meurtriers resteront Impunis.

Les réper­ cussions internationales· sont considérables et contri­ buent à hâter la fin du régime colonial.

En 1956, la Tunisie devient Indépendante.

Ahmed Ben Salah, qui avait succédé comme secrétaire général à Ferhat Hached, tente en vain de dégager le syndicat tunisien de l'orbite gouvernementale.

Il est contraint de démis­ sionner.

Depuis lors, et en dépit du retour momentané de Ben Salah aux affaires, I'UGTT a perdu toute Indé­ pendance et n'est plus qu'un simple appendice ouvrier du Parti socialiste destourlen, qu'on appelle d'ailleurs à nouveau Néo-Destour.

5 Un régime de parti unique s'est instauré en Tunisie.

Aucune force d'opposition n'y est tolérée.

La maaae pro­ létarienne est trop faible pour pouvoir constituer un contrepoids au pouvoir.

SI le syndicalisme, étroitement lié au développement Industriel, a connu en Tunisie un essor rapide, ce ne' fut qu'à la faveur de la lutte nationa­ liste.

Pour l'instant, la Tunisie n'a pas enc;ore " décollé "· Elle demeure un pays essentiellement agricole, à l'in­ dustrialisation embryonnaire.

Dans de telles conditions, le syndicalisme ouvrier ne peut y jouer qu'un rOie marginal et n'est guère qu'une organisation du parti parmi d'autres.. »

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