Turquie.
Publié le 15/04/2013
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3.5 Culture
La Turquie a vu ses traditions artistiques islamiques de l’Empire ottoman se transformer peu à peu en une tradition artistique plus laïque, davantage tournée vers l’Occident(voir art de l’islam).
Toutefois, les peintres turcs d’aujourd’hui luttent pour s’affranchir de l’influence occidentale.
La sculpture n’a pas connu le même développement que la peinture et les monuments publics sont généralement des représentations héroïques d’Atatürk et des événements de la guerre d’indépendance.
Les premiers textes depoésie turque survivent dans la poésie épique des Kirghizes ; leur épopée, le Manas, a été transmise oralement à travers les âges.
Les premiers textes de poésie mystique écrits par Yunus Emre et d’autres poètes du XIVe siècle inspirèrent une poésie lettrée à la cour appelée « littérature du divan ».
De nombreux critiques considèrent Kemal Tahir comme le plus grand auteur turc moderne.
On trouve à Istanbul, Edirne, Brousse ( voir Bursa) et dans d’autres villes, des églises chrétiennes transformées en mosquées ainsi que des mosquées construites par le célèbre architecte turc Mimar Sinan.
Le palais du Sultan (Topkapý Sarayý) est aujourd’hui un musée abritant les trésors impériaux et les reliques du prophète Mahomet.D’autre part, le musée des Civilisations anatoliennes d’Ankara possède des collections impressionnantes d’art hittite et phrygien.
La Turquie possède plus de 330 quotidiens qui ont pour la plupart un tirage limité.
Le Cumhuriyet, le Sabah, le Hürriyet, le Milliyet et le Türkiye figurent parmi les plus grands quotidiens du pays (tous publiés à Istanbul).
L’État dirige quatre réseaux de radios nationales et cinq chaînes de télévision, mais il existe également des chaînesprivées.
3.6 Institutions et vie politique
La République turque a été proclamée le 29 octobre 1923 par Mustafa Kemal.
À l’exception d’une brève période durant laquelle une junte militaire s’est emparée du pouvoiren 1960-1961, la Turquie est restée une démocratie parlementaire jusqu’en 1980.
À cette date, l’armée a repris le contrôle du pays ; une nouvelle Constitution a alors étératifiée par référendum en 1982 et un gouvernement civil rétabli à la fin de 1983.
L’armée conserve cependant un rôle informel fondamental dans la vie politique de laTurquie en tant que garante du système laïque instauré par Mustafa Kemal.
3.6. 1 Pouvoir exécutif
La Constitution de 1982 instaure un régime parlementaire.
Le président de la République est le chef de l’État, le garant de la Constitution, le représentant de la Républiqueet de l’unité de la nation, et le commandant en chef des armées.
Élu pour sept ans par le Parlement, il jouit de prérogatives importantes ; il peut notamment opposer sonveto à des projets de loi, et nomme des juges.
Le président de la République désigne le Premier ministre qui dirige le gouvernement.
Pour pouvoir être nommé à cette fonction, le Premier ministre doit également êtredéputé.
3.6. 2 Pouvoir législatif
Le pouvoir législatif est détenu par la Grande Assemblée nationale, un parlement unicaméral qui comprend 550 membres désignés au suffrage universel pour cinq ans.
Pourenvoyer des représentants à la Grande Assemblée nationale, les partis politiques doivent obtenir au moins 10 p.
100 des suffrages exprimés au niveau national.
3.6. 3 Partis politiques
Le multipartisme n’existe véritablement en Turquie que depuis 1946.
Face à l’émiettement du paysage politique, un seuil de 10 p.
100 des suffrages pour pouvoir êtrereprésenté à l’assemblée a été instauré par la suite.
Le Parti républicain du peuple (CHP), fondé par Mustafa Kemal, reste l’un des deux principaux partis d’une gauche trèsdivisée, avec le Parti de la gauche démocratique (DSP, social-démocrate).
La droite traditionnelle, représentée notamment par le Parti de la Mère patrie (ANAP, droitelibérale) et le Parti de la juste voie (DYP, conservateur) de Tansu Ciller, connaît au tournant des années 2000 un important déclin au profit de l’extrême droite (opposéenotamment à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne), représentée par le Parti d’action nationaliste (MHP), et surtout du Parti de la justice et du développement(AKP) de Recep Tayyip Erdogan, issu de la mouvance islamiste.
La Constitution interdisant les formations ouvertement religieuses ou particularistes, des partis islamistes oudéfendant les revendications de la minorité kurde sont régulièrement interdits.
À l’issue des élections de juillet 2007, l’AKP détient la majorité absolue des sièges de la Grande Assemblée nationale (341 sièges), contre 112 au CHP, 71 au MHP, et 26 àdes candidats indépendants (pro-kurdes pour la plupart).
3.6. 4 Défense nationale
En 2004, l’armée turque comptait environ 515 000 hommes.
La Turquie est membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Elle appartient également àl’Organisation des Nations unies (ONU) et est membre associé de l’Union européenne.
4 ÉCONOMIE
Le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie était, en 2004, de 402,7 milliards de dollars, soit 5 400 dollars par habitant.
Environ 27 p.
100 du produit intérieur brut (PIB)provenait de l’industrie, 10 p.
100 de l’agriculture et 64 p.
100 des services.
Plus précisément, l’économie repose sur le tourisme, l’industrie automobile et le secteur dutextile.
L’amélioration des conditions économiques, constatée sous la présidence de Turgut Özal (1989-1993), a permis une certaine prospérité ; cependant, la situationéconomique déjà préoccupante, a été aggravée par les dépenses liées à la guerre menée contre la guérilla kurde dans le sud-est du pays.
Le taux de croissance est ainsipassé de 7 p.
100 en 1993 à 1,5 p.
100 pour la période 1995-2000, tandis que la dette extérieure du pays demeurait l’une des plus élevées au monde (98 milliards dedollars en 2001).
En 2001, la Turquie a été frappée de plein fouet par la plus grave crise économique et financière de son histoire provoquée par la défaillance de sonsystème bancaire qui a mis le pays en état de quasi cessation de paiements.
Grâce au soutien du FMI, qui a prêté à la Turquie 18,6 milliards de dollars, le pays a retrouvé lavoie d’une forte croissance.
Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a mis en œuvre une politique économique très rigoureuse qui lui a permis de ramener son tauxd’inflation à 7,7 p.
100 en 2005, son plus bas niveau depuis trente ans, une nouvelle livre turque ayant été introduite en janvier 2005.
La reprise est réelle avec un taux decroissance du PIB qui s’élève en moyenne à 7,5 p.
100 à partir de 2002, même si le taux de chômage reste élevé : en 2005, le chômage atteignait 10,3 p.
100.
Lesinvestissements étrangers sont en forte progression (9,7 milliards de dollars en 2007 contre 1 milliard en 2000).
Le taux de croissance atteint 9,9 p.
100 en 2004.
La population active turque comptait en 2006 environ 27,4 millions de personnes.
En 2005, environ 29,5 p.
100 de cette main-d’œuvre était employée dans l’agriculture,24,7 p.
100 des actifs travaillaient dans l’industrie et 45,8 p.
100 dans le secteur des services.
Le principal syndicat est la Confédération des syndicats turcs.
4.1 Agriculture
Depuis 1950, la production agricole de la Turquie a augmenté grâce à la mécanisation, à l’utilisation des engrais et au choix de meilleures variétés de plantes, mais la.
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