TURKMÉNISTAN de 1995 à 1999 : Histoire
Publié le 24/12/2018
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Ce pays reste le plus autoritaire et le plus ferme d’Asie centrale. La « turkménisation » de l’appareil de l’État s’achève en août 1996, avec la démission de Valeri Otchertsov, ministre de l’Économie et vice-président, un des derniers Russes à exercer des fonctions importantes au gouvernement, et avec son remplacement par un Turkmène, Matkarim Rajapov. Mais le pouvoir autocratique du président Saparmurad Niazov, à la tête de l’État depuis l’indépendance (octobre 1991), nommé président à vie en décembre 1999, et objet d’un véritable culte de la personnalité, sous le nom de « Turkmenbashi », semble stable, malgré l’aggravation de la crise économique, qui entraîne une paupérisation généralisée et des manifestations populaires sporadiques.
Sous la pression du FMI, le gouvernement cesse de subventionner les produits de base. Le Turkménistan doit surtout parvenir à exporter son gaz vers l’Ouest (12 à 21 trillions de mètres cubes de réserves, soit le troisième rang mondial) sans l’intermediaire de la Russie. Pour cela, plusieurs accords avec la société américaine Unocal sont signés en vue de la construction d’un gazoduc d’une capacité de 15 à 20 milliards de mètres cubes et traversant
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