Transsaharienne
Publié le 19/01/2012
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Inaugurés le 16 septembre 1971, par le président Boumediène, les travaux de la route El Golea-In Salah ont donné le signal de la construction d'une grande liaison tranaaaharlenne, projet vieux de près d'un siècle. Un premier tronçon, long de 360 km a été ouvert en 1973. Sans attendre la réponse des organisations internationales impliquées dans le projet, le gouvernement algérien a décidé de financer lui-même les travaux....
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4 Au cours d'une réunion tenue en aoOt 1970 à Bamako,
les rapports des experts sont· déposés.
Les premières
ébauches techniques aboutissent à l'adoption du tracé
central Alger, Laghouat, Ghardala, El Golea, ln Salah, Tamanrasset.
La route serait alors scindée en deux bran ches, l'une allant vers Gao au Mali et l'autre vers Arlit au Niger où ont été découverts des gisements d'uranium.
Le projet, d'une ampleur considérable, prévoit la construc
tion de 1 900 km en Algérie, 670 km au Mali et 600 km au Niger.
Son coOt (de 300 000 à 700 000 francs le km) et les
frais d'entretien (plusieurs dizaines de millions de francs
par an) font alors douter de sa rentabilité.
5 Malgré ce scepticisme, le Programme des Nations Unies
pour le Développement (PNUD) dégageait en 1972 un financement de 10 millions de francs représentant 60 p.
100 des études et signait un contrat avec un consortium
comprenant quatre sociétés (française, italienne, cana dienne et tchécoslovaque).
En désaccord avec ce consor
tium, l'Algérie a pris en charge les études sur les 1 000 km séparant El Golea de Tamanrasset.
La route est construite
par des appelés du Service national.
6 La Transsaharienne, devenue une affaire presque exclu sivement algérienne, abolira l'isolement du Sud algérien
et ressuscitera les anciennes routes commerciales pros pères au Moyen Age.
Outre la réduction des coOls de
transport et l'accroissement du trafic à destination des - Ëtats riverains du Sahara algérien et du puissant Nigeria,
la Transsaharienne permettra la prospection et l'exploita
tion des recherches minières, notamment l'uranium dans
le Hoggar et la région d'Arlit et la mise en valeur agricole,
minière et pétrolière du nord du Mali.
On estime que son
trafic atteindra 200 000 t en 1982 •.
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