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Traité de Gisors (1180)

Publié le 17/04/2022

Extrait du document

« Traité de Gisors 28 juin 1180 Le traité de Gisors de 1180 fait partie d’un ensemble de quatre traités du même nom conclut entre le roi de France et le roi d’Angleterre.

Le traité que nous allons étudiés signe le renouvellement de la paix entre le royaume de Philippe Auguste, roi de France et Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre.

Les auteurs ne sont autres que les rois eux-mêmes : Philippe Auguste est sacré roi de France en 1179, puisque le roi Louis VII n’est plus en état de régner ; Henri II Plantagenêt est roi d’Angleterre depuis 1133 et vassal du roi de France du fait de ses duchés d’Aquitaine et de Normandie ainsi que par son comté d’Anjou.

Le 28 juin 1180, Philippe et Henri se réunissent à Gisors, en Normandie, à la frontière entre le royaume de France et le duché de Normandie.

A l’époque, Henri II Plantagenêt sortait d’une période appelée la Grande Révolte (1173 – 1174) durant laquelle ses trois fils, sa femme, Aliénor d’Aquitaine, ainsi que certains de ses barons se sont rebeller contre lui.

Cette Grande Révolte dura dix-huit mois et fut un échec pour les rebelles.

En conséquence, Henri plaça Aliénor en résidence surveillée, les barons impliqués furent soit emprisonnés, soit contraint de payé une amende, tandis qu’Henri promit à son fils aîné, Henri le Jeune, de ne pas se venger.

Il accepta également le transfert de certains châteaux pour Jean contre deux forteresses normandes tandis que Richard et Geoffroy obtinrent la moitié des revenus de l’Aquitaine et de la Bretagne.

Cependant, les relations entre Louis VII, qui avait encouragé la rébellion, et Henri II n’étaient au beau fixe puisqu’à la fin de la décennie, ils se disputèrent le contrôle du Berry.

Ce n’est que grâce à l’intervention du pape en 1177, que les combats n’eurent pas lieu.

Au lieu de ça, Alexandre III encouragea les deux souverains à signer un pacte de non-agression et à partir ensemble en croisade.

Quant à Philippe Auguste, il n’était sacré que depuis quelques mois lors de la signature du traité de Gisors.

Il épouse en avril de la même année, la nièce de son parrain, Philippe d’Alsace comte de Flandre, qui lui apporte en dot le comté d’Artois.

En mai, lors de la consécration de Isabelle de Hainaut comme reine de France, Philippe Auguste reçoit une seconde fois l’onction sainte par l’archevêque de Sens, Guy I er de Noyer. Le traité de Gisors permettra à Philippe Auguste renforce la position du jeune roi face aux maisons de Flandre et de Champagne.

Nous allons donc nous demander comment le traité de Gisors permet-il de maintenir la paix entre le royaume de France et son vassal.

Tout d’abord nous verrons les dynasties capétienne et Plantagenêt ; ensuite, nous nous intéresserons à la présence de l’Eglise ; et enfin, nous parlerons de la féodalité. Dans un premier temps, nous allons aborder les dynasties capétienne et Plantagenêt, toute deux incarnées par Philipe Auguste, le roi de France, et par Henri II, roi d’Angleterre.

Dès la ligne 1, « Moi, Philippe, par la grâce de Dieu roi de France et moi, Henri, par la même grâce roi d’Angleterre », les deux souverains sont présentés d’égale à égale.

Néanmoins, bien que Henri soit roi d’Angleterre, il est également le vassal de Philippe Auguste, par ses terres qu’il possède en France.

Un peu plus loin, à la ligne 2-3, il est inscrit « nous avons renouvelé le traité et l’amitié jurée par serment que monseigneur Louis, roi de France, et moi Henri avions signé à Ivry.

».

En effet, trois ans avant que le traité de Gisors soit signé et après la fin de la Grande Révolte, Henri et Louis VII, le père de Philippe Auguste, furent obligé de se jurer amitié. La signature du traité de Gisors mène à un pacte de non-agression entre le roi de France, Philippe Auguste, et son vassal, Henri II Plantagenêt.

Aux lignes 11 et 12 il est inscrit : « aucun de nous ne protégera l’ennemi de l’autre dans sa terre, après qu’on en aura demandé l’extradition.

».

Cet extrait concerne le fait qu’en cas de possible révolte, d’un côté comme de l’autre, ni Philippe ni Henri ne pourront accepter l’ennemi de l’autre sur son territoire. Dans un second temps, nous verrons la présence de l’Eglise lors de la signature de ce traité. Tout d’abord, aux lignes 17, 19 et 20, les deux souverains énoncent les noms des évêques qui sont présents : « Clermont, Nevers et Troyes » (l.17) pour Philippe Auguste, ainsi que « Guillaume de Mans, Pierre de Périgueux, Robert de Nantes » (l.

19-20) pour Henri II.

Bien que chacun des. »

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