Théodicée le dieu créateur n'est pas responsable du mal

« ques sur la difficulté d'êt re né homme.

Ici, cepe ndant , ce rappel my­ thologique a surto ut pour ob ­ jet de mont rer que le créate ur n'est pas insensib le au mal : les actes mauva is des hommes l'attristent.

Il existait d'ailleurs en Ëgypte une légende, fixée sous la XVIII " dynastie (dans le Livre de la Vache du ciel) mais beaucoup plus ancienne, se­ lon laquelle le dieu solaire créate ur Rê aurait, aux origi­ nes, régné lui-m ême sur la terre et ne l'au rait quittée qu'à cause d'une révolte hu ­ maine .

Fur ieux, il aurait en­ voyé so n œil, la dangereuse l ion ne Sekhmet, pour les pu­ nir, avant de se raviser devant l'ampleur du carn age et de rappeler son bras vengeur .

L as des humai ns, il se serait néan­ moins retiré au ciel abandon­ nant le gouvernement au roi.

La mort garde-fou des humains 1 mputant l'existence du mal sur terre à la conscience hu­ maine, l e texte propose une LE ROI COMME R~GULATEUR Dans un monde imparfait, le pharaon joue un rôle crucial.

Depuis l'Ancien Empire, c'est lui qui garantit la prééminence de la mait sur l'isfet en Égypte.

Rê, en se retirant au ciel, abandonna effectivement le gouvernement terrestre aux hommes et plus particulièrement à son représentant , Pharaon : « Rê a placé le roi sur la terre des vivants ( ..

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) pour qu'il juge les hommes, réjouisse les dieux, réalise la mait et chasse l'isfet.

Il fait des sacrifices aux dieux et consacre des offrandes funéraires aux morts bienheureux.

» Si ses sujets sont enclins à faire le mal, c'est donc à lui de les contraindre à la piété.

Il est ainsi le premier prêtre du pays et veille au bon déroulement du culte dans les temples .

S'il joue bien son r61e, Pharaon pourra se targuer d'ê tre « celui qui a accompli la mait et chassé l'isfet ».. »