Terreur de la guerre nucléaire Hiroshima et Nagasaki, 1945 (histoire)

« bâtiments avaient disparu.

Dans un rayon de cinq kilo­ mètres, les deux tiers des 90 000 maisons d'Hiroshima étaient détruites.

En deh6rs du grondement des flammes, un silence de mort emplissait la ville.

Des milliers de per­ sonnes avaient été tuées, soit par l'explosion, soit par les incendies.

D'autres s'étaient noyées en se jetant dans les rivières pour échapper aux flammes.

Des milliers d'autres encore se traînaient, en files, à moitié assommées, vers les faubourgs.

Un petit nombre de personnes, qui se trouvaient près du centre de l'explosion, échappèrent miraculeusement à la pression de l'air et aux incendies, car une grande quantité de ruines les avait protégées.

Mais tous ceux qui avaient échappé ainsi étaient néanmoins condamnés à mourir.

En plus de l'énorme explosion, suivie d'un ouragan de feu, la bombe atomique avait répandu autdur d'elle des rayons gamma, invisibles mais mortels, qui traversaient la pierre et le bois.

Quiconque n'était pas à l'abri de ces rayons, dans un cercle de deux kilomètres, autour du lieu de l'explosion, était promis à une mort certaine, ses cellu­ les ayant été détruites par les rayons gamma radioactifs.

Les équipes de sauveteurs, qui pénétrèrent en ville ulté­ rieurement, furent contaminées par les matières et les cendres radioactives.

Entre le moment de l'explosion et les semaines qui suivirent, ceux qui avaient été dans la zone de rayonnement furent pris de vomissements.

Ils n'avaient plus d'appétit et souffraient de diarrhée.

Ils se sentaient faibles et fiévreux.

La bouche et les gencives se couvraient d'ulcérations.

Ils commençaient à saigner de la bouche, de la gorge et par d'autres orifices du corps .. »