Taourê le marchand se rend à Byblos

« Une armée à la recherche de miel sauvage D ans les jardins où sont do­ mestiquées les abeilles, les ruches sont constituées de jarres cylindriques en terre cuite disposées horizontale­ ment les unes sur les autres, formant ainsi un rucher.

Dans ces jarres sont placés les rayons où les abeilles fabri ­ quent le miel.

Les apiculteurs attendent l'automne pour récolter la précieuse substan­ ce accumulée sur les rayons.

Ils enfument alors les cruches en faisant brûler de la paille pour engourdir les abeilles et éviter les piqûres .

Ils retirent qu 'ils séparent de la cire par pressage, avant de le trans­ vaser dans de grandes jarres sphériques.

Une fois pleins, ces récipients sont herméti­ quement scellés .

Mais il arrive que les pharaons envoient des hommes recher­ cher loin dans le désert du miel sauvage, peut-être répu­ té meilleur que le miel de jar­ din.

Il s'agit alors de véritables expéditions, confiées à des professionnels, les chasseurs de miel.

Ces hommes, qui con­ na issent les endroits propices, se font souvent accompagner d'une escorte d'archers, car en s'éloignant de la vallée du Nil on s'expose aux plus grands dangers.

On ne connaît pas les différentes sortes de miels que produisaient les Égyptiens, ensuite les rayons et récupèrent le précieux 1 i qu i de, mais on peut supposer que le miel d'acacia faisait partie ~~...,....- -- des variétés les plus re­ cherchées .

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~- ··· - DES PRÊTRES NOMMÉS « ABEILLES» Le pharaon de Basse­ Égypte est surnommé «prince abeille », car, symbole solaire, l'abeille illustre le principe royal.

Avec le roseau, symbole de la Haute-Égypte, elle illustre le quatrième nom de pharaon.

Dans le temple, le grand prêtre, qui pénètre seul dans le «saint des saints » (naos), allume une chandelle en cire d'abeille pour illuminer la face invisible du dieu.

Les prêtres sont d'ailleurs surnommés «les abeilles», c'est-à-dire l'expre ssio n terrestre de Rê .. »