Suisse.
Publié le 15/04/2013
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de la faune des montagnes figurent la marmotte des Alpes, le chamois et le bouquetin.
L’ours brun qui, exterminé par la chasse, était absent des Alpes suisses depuis 1904,a fait sa réapparition en 2004 ; il est représenté par quelques individus isolés venus d’Italie et d’Autriche.
Le loup, qui avait disparu au XIXe siècle, fait lui aussi, depuis le début des années 2000, des incursions sporadiques, depuis l’Italie et la France.
Les lacs et rivières suisses abritent environ 70 espèces de poissons, dont une cinquantaine est indigène.
La féra est une espèce endémique du lac Léman.
Les eaux doucesrenferment également 7 espèces d’écrevisses, dont 3 indigènes.
2.6 Problématiques environnementales
Les installations hydroélectriques et la canalisation des cours d’eau, à l’origine de modifications radicales des écosystèmes des lacs et des rivières, représentent l’une desproblématiques environnementales majeures de la Suisse.
Les populations de poissons, en particulier, sont en régression.
Par ailleurs, le trafic routier génère uneimportante pollution de l’air, en diminution toutefois grâce notamment à la mise en place de nouvelles normes dans le domaine de l’automobile, ainsi qu’à l’application(depuis 1997) de la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP), qui est une incitation à utiliser les infrastructures ferroviaires, beaucoup moinspolluantes.
La forte densité de population, ainsi que le développement du tourisme de montagne, ont des répercussions sur les écosystèmes, tandis que l’utilisation decanons à neige pour pallier les chutes de neige insuffisantes est très consommatrice en eau.
Enfin, en raison du réchauffement climatique, les forêts gagnent en altitude,menaçant les écosystèmes de haute montagne.
Outre sa participation à de nombreux traités internationaux relatifs à la protection de l’environnement (protocole de Kyoto, Convention sur la diversité biologique,Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction [CITES], Convention de Ramsar sur les zones humides,Convention sur les espèces migratrices [Convention de Bonn], etc.), la Suisse est impliquée, régionalement, dans la protection des écosystèmes alpins.
Les zones protégéesreprésentent 28,7 % du territoire.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Caractéristiques démographiques
En 2008, la Suisse comptait 7 581 520 habitants, ce qui correspond à une densité de population de 191 habitants au km² ; il s’agit d’une densité relativement élevée dansla mesure où un quart du territoire est occupé par les lacs et les montagnes.
28,2 % des Suisses ont moins de 24 ans, tandis que les plus de 65 ans représentent 16 % de la population.
L’espérance de vie est de 80,7 années, et l’indice de fécondité,de 1,44 enfant par femme.
La part de la population urbaine est de 67,5 %, répartie en majorité dans des villes de moins de 100 000 habitants.
Le taux d’accroissementnaturel de la population est très faible (0,11 % en 2008).
La population étrangère est très importante puisque les étrangers représentaient plus de 20 % de la population aumilieu des années 2000.
Les Italiens constituent la plus forte communauté étrangère, suivis par les Kosovars (200 000 Albanais du Kosovo à la fin des années 2000).
3.2 Divisions administratives et villes principales
La Suisse est une confédération d’États appelés « cantons » ; elle regroupe vingt-six cantons : Argovie (Aargau) ; Appenzell Rhodes-Extérieures ; Appenzell Rhodes-Intérieures ; Bâle-Campagne (Basel-Land) ; Bâle-Ville (Basel-Stadt) ; Berne (Bern) ; Fribourg (Freiburg) ; Genève ; Glaris (Glarus) ; Grisons (Graubünden) ; Jura ; Lucerne(Luzern) ; Neuchâtel ; Nidwald ; Obwald ; Saint-Gall (Sankt Gallen) ; Schaffhouse (Schaffhausen) ; Schwyz ; Soleure (Solothurn) ; Thurgovie (Thurgau) ; Tessin (Ticino) ;Uri ; Valais (Wallis) ; Vaud ; Zoug (Zug) et Zurich (Zürich).
La mégalopole suisse s’ordonne autour de Zurich (347 517 habitants en 2005) qui est la ville la plus importante et le principal centre financier du pays.
Bâle(163 930 habitants), le port de commerce le plus développé de Suisse, concentre l’essentiel des industries chimiques et pharmaceutiques du territoire, et rayonne surd’autres villes comme Lucerne (57 533 habitants) et Winterthur (93 546 habitants).
Genève (178 722 habitants), centre culturel, financier et industriel, est renommée pourson industrie horlogère et pour sa joaillerie ; elle est également le siège de nombreux organismes internationaux.
La capitale politique, Berne (122 178 habitants), a unevocation administrative et financière.
Lausanne (117 388 habitants) est un carrefour ferroviaire ainsi qu’une ville universitaire.
3.3 Langues et religions
La Constitution fédérale reconnaît quatre langues nationales : l’allemand (parlé par 63,7 % de la population), le français (20,4 %) et l’italien (6,5 %) ; la quatrième est leromanche, langue rhéto-romane parlée par moins 0,5 % des habitants, presque exclusivement dans les Grisons, et reconnue langue officielle par référendum.
Environ 9 %de la population parle d’autres langues (essentiellement les langues des populations immigrées, telles que l’espagnol, le portugais, le turc et le serbe – statistiques de2002).
La majorité des cantons est monolingue ; on parle allemand dans 17 cantons, et 4 cantons sont uniquement francophones (Genève, Vaud, Neuchâtel et le Jura).
La Suissecompte 3 cantons bilingues français/allemand (Valais, Fribourg et Berne) et un seul canton trilingue allemand/italien/romanche (Grisons).
L’italien est parlé dans un canton(Tessin) et dans les vallées du sud des Grisons.
La langue commune est le Schwyzertütsch (suisse allemand), amalgame de plusieurs dialectes alémaniques ne pouvant se comparer à l’allemand écrit ou à d’autres dialectes germaniques.
Les deux principales langues culturelles sont l’allemand classique, principalement utilisé par les médias, et le français.
La liberté de conscience, de croyance et le libre exercice du culte sont garantis par la Constitution ; il n’existe pas de religion officielle.
Le paysage religieux est marqué parla Réforme protestante qui a mis fin à l’unité confessionnelle de la Suisse au XVIe siècle.
Au XXIe siècle, les religions dominantes demeurent le catholicisme (qui concerne 41,8 % de la population selon les chiffres du recensement de 2000) et le protestantisme (35,5 %, contre 52,7 % en 1960), même si ces Églises sont confrontées à unaffaiblissement de leur influence depuis les années 1970.
L’islam concerne 4,3 % de la population, et le christianisme orthodoxe, 1,8 %.
3.4 Éducation
La Suisse possède un système éducatif remarquable par son « quadrilinguisme » et sa décentralisation.
La Constitution assure l’éducation gratuite et obligatoire, mais,depuis la révision de 1874 et l’amendement de 1902, le gouvernement fédéral limite sa contribution à des subventions, pour laisser une complète souveraineté aux cantons.
Le cycle scolaire obligatoire varie de sept à neuf ans selon les cantons : l’enseignement y est dispensé dans la langue officielle locale, mais les élèves peuvent égalementapprendre les autres langues nationales.
L’enseignement secondaire se déroule dans les « gymnases » (lycées) et se conclut par l’obtention d’un certificat de maturité donnant accès aux universités et aux autresétablissements d’enseignement supérieur.
La Suisse est le pays de l’OCDE qui connaît la plus forte proportion d’élèves poursuivant leur scolarité dans le secondaire à la findes années d’enseignement obligatoire (90 % à la fin des années 2000) ; Voir aussi enseignement en Suisse.
La Suisse compte dix universités dont certaines remontent au Moyen Âge : trois sont francophones, Genève (1599), Lausanne (1537) et Neuchâtel ; quatre sontgermanophones, Bâle (fondée en 1460, où Érasme a enseigné), Zurich (1833), Berne et Saint-Gall.
L’université de Fribourg est bilingue français-allemand, tandis que celle.
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