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Stalinisme et Nazisme : convergences et divergences

Publié le 29/05/2015

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Développement Nazisme et stalinisme, dans leur phase de conquête du pouvoir ont d'abord profité d'un contexte de crise où le parcours de deux ambitieux a été facilité. Dans la Russie bolchévique anéantie par la guerre civile et le communisme de guerre (1917-1921), Joseph Staline a joué sa carte personnelle, profitant de l'éclipse puis de la mort de Lénine en 1924. Nommé secrétaire général du Parti communiste en 1922, acceptant la NEP (1921-1928) - ce qui lui permet de dénoncer les capitalistes -, Staline s'empare progressivement du pouvoir en éliminant ses rivaux. Cette violence d'État, déjà utilisée sous Lénine, permet à Staline, en 1928, de devenir le maître incontesté de l'URSS. Dans l'Allemagne de Weimar totalement désorganisée par l'après guerre, Adolf Hitler, qui a pris la tête du groupuscule, le NSDAP, tente en novembre 1923 un putsch à Munich. C'est un échec et cet autrichien agitateur est emprisonné six mois. De 1924 à 1929, l'Allemagne se redresse et le NSDAP végète. La crise économique et sociale, qui culmine en 1932, permet à Hitler et à son parti de retrouver une réelle audience. L'incapacité des démocrates à trouver des solutions entraîne les électeurs vers les extrêmes nazi et communiste. La violence de rue est à son comble et le régime démocratique s'effondre. Le 30 janvier 1933, Hitler est nommé chance...

« «  Volk  ») devient sélective en pratiquant l’eug énisme, puis exclusive en d éclassant par les lois de Nuremberg,   la population juive, d ésormais priv ée de ses droits essentiels. Apr ès la nuit de cristal (novembre 1938), les   pers écutions antis émites deviennent syst ématiques. Cette divergence id éologique conduit donc  à la r éalisation de deux projets totalitaires diff érents. Dans   l’URSS stalinienne, tous les efforts convergent vers l’ édification d’une soci été de progr ès o ù l’individu   s’accomplit dans les grands chantiers du r égime : la collectivisation, l’industrialisation massive. Si l’objectif   final est d’exporter cette r évolution socialiste, comme l’envisageaient les premiers Bolcheviks, il faut pour   l’instant construire et consolider les forces du pays. L’URSS stalinienne est par cons équent pacifique. C’est   tout le contraire en Allemagne o ù la doctrine raciale induit un expansionnisme hors des fronti ères afin de   conqu érir un espace vital qu’occupent alors les Juifs et les communistes slaves. Il faut donc forger un  être,   un « homme nouveau », dont les qualit és sont avant tout physiques. L’id éal aryen est par cons équent un   soldat pr êt à ob éir aux ordres du F ührer. D ès 1935, l’Allemagne nazie s’engage dans un programme de   r éarmement qui lui permet, l’ann ée suivante, de remettre en cause le trait é de Versailles et d’affronter les   d émocraties en 1938 (conf érence de Munich).  Les revendications territoriales nazies sur l’est de l’Europe conduisent Staline en 1935  à se rapprocher des   d émocraties traditionnellement consid érées comme des ennemies du communisme : c’est la politique de « la   main tendue ». En effet, Staline a pris conscience du grave danger que repr ésente l’affirmation du nazisme   en Europe. Le nazisme s’est  édifi é en partie sur le rejet du communisme, expression politique d’un monde   slave construit sur le domaine germanique. Ainsi, ces deux totalitarismes antagonistes, « ces fr ères ennemis   »,divergent sur l’essentiel : le projet d’avenir. Conclusion Si les convergences apparaissent plus nombreuses et permettent d’identifier un fond commun totalitaire entre le nazisme et le stalinisme, les divergences sont fondamentales. Parmi celles­ci, il faut insister sur la   singularit é de la doctrine raciale des nazis qui m ène  à l’affrontement in évitable de la Seconde Guerre   mondiale et  à la victoire du stalinisme sur le nazisme.. »

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