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Sous-marins japonais (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Sous-marins japonais (seconde guerre mondiale). Raisons de l'échec stratégique L'échec japonais, en matière de guerre sous-marine, constitue l'un des traits les plus curieux de la Seconde Guerre mondiale. Utilisés offensivement, les sous-marins japonais obtinrent en effet des résultats modestes, sans commune mesure avec l'effort engagé et les pertes subies. En ce qui concerne leur emploi défensif, les Japonais répugnèrent toujours à profiter de l'expérience des autres nations. L'infériorité de l'arme sous-marine japonaise s'explique par l'équilibre des forces navales qui s'établit en 1941. La marine japonaise atteignit à cette date le faîte de sa puissance, grâce à des efforts entrepris dès 1935. Les Américains se lancèrent plus tard dans la course aux armements navals et, pendant un certain temps, se trouvèrent en position d'infériorité. Mais le Japon savait que le temps travaillait pour les Américains. En prévision de cela, les Japonais accordèrent la priorit&eac...

« Sous-marins japonais Il Opérations Les Japonais firent un mauvais usage de leurs sous-marins, d'abord en les concen­ trant dans l'océan Indien, ensuite en leur donnant pour mission d'attaquer les plus puissantes unités navales ennemies.

Ils eussent été mieux inspirés en les utilisant dans le Pacifique central, contre les con­ vois américains.

A ces deux erreurs initia­ les s'en ajoutèrent deux autres.

Au fur et à mesure que les Américains, progressant d'rte en rte, se rapprochèrent du Japon, les sous-marins japonais s'épuisèrent à ravi­ tailler de lointaines garnisons isolées.

Peut-être n'existait-il pas d'autre moyen de secourir ces troupes assiégées.

Il n'en reste pas moins que ce genre d'opérations détournait les sous-marins des missions offensives.

En outre, les Japonais multiplièrent les efforts pour créer un grand nombre de sous-marins spécialisés alors qu'ils man­ quaient de submersibles sOrs de type classique.

De la même façon qu'ils auraient dO construire cinquante escor­ teurs à la place du Yamato, ils dépensè­ rent leurs maigres ressources pour bâtir des sous-marins mal adaptés à leurs besoins.

Le Type «STo», construit sur l'ordre exprès de Yamamoto, contre l'avis de son état-major, illustra bien cette ten­ dance.

Le Type «STo» fut le plus grand sous­ marin conventionnel de tous les temps.

De la taille d'un petit croiseur, on le desti-nait en fait à un rôle de porte-avions sub­ mersible.

Long de 122 m.

large de 12 m et haut de 7 m, il déplaçait 5223 t en sur­ face et 6560 t en immersion.

Capable d'atteindre 100 m de profondeur, il dispo­ sait d'une autonomie de 90 jours en sur­ face, ou 60000 km à 14 nœuds.

li passait sans encombre 20 h d'affilée sous l'eau, où il pouvait parcourir 100 km à 3 nœuds.

Ses moteurs électriques Diesel lui confé­ raient une vitesse de 18,75 nœuds, en surface, et de 6,50 nœuds, sous l'eau.

Il portait, outre 8 tubes lance-torpilles, 20 torpilles de 533 mm, un canon de 140 mm et 10 pièces antiaériennes de 25 mm, 3 avions abrités dans un hangar de 31 m de long et de 3,70 m de large.

On lançait ces appareils au moyen d'une catapulte bâtie sur le pont.

Dans le hangar se trouvaient aussi les torpilles et des bombes de 200 et 800 kg.

A l'origine, on voulait utiliser ces appareils contre le canal de Panama.

En fait, ils ser­ virent au ravitaillement des garnisons iso­ lées.

Cette utilisation illustra à la fois les possibilités de ce sous-marin et les con­ ceptions stratégiques japonaises.. »

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