Sierra Leone

« 4 Siaka Stevens ne sera premier ministre que quelques heures.

Il doit s'exiler à la suite du coup d'Ëtat du colo· nel Lansana.

Une junte présidée par le colonel Andrew Juxton-Smlth gouverne un an sans échapper aux accusa­ tions d'incapacité et de corruption déjà adressées à Margai.

Le 18 avril 1968, un contre-coup d'li!tat dirigé par des sous-officiers, le « putsch des sergents "• aboutit au retour de Stevens au pouvoir.

Celui-ci deviendra prési­ dent quand les liens directs avec Londres seront rompus en 1971.

5 La politique de rapprochement avec la Guinée crée une profonde division dans l'opinion et dans l'armée, qui, malgré la faiblesse de ses effectifs (1 200 hommes), demeure l'un des piliers du pouvoir.

En octobre 1970, un complot est découvert.

En mars 1971, c'est avec l'aide de troupes guinéennes, en vertu d'un accord de défense mutuelle, que i'APC et Stevens conservent le pouvoir lors de la rébellion du colonel Bangura (fusillé en juin 1971).

Tant à Freetown qu'à Conakry, ce dernier est présenté comme un agent américain.

6 Bien que la production de riz progresse (530 000 t en 1975), les importations d'aliments et d'équipement désé­ quilibrent la balance commerciale de la Sierra Leone.

Diamant!.! (1 670 000 carats), bauxite (600 000 t) et mineral de fer (1 982 000 t contre 2 512 000 t en 1972) assurent 80 p.

100 des exportations.

Au premier rang des autres productions figurent le café, le cacao, les oléagineux.

La Sierra Leone bénéficie d'une Importante alde étrangère (surtout britannique et américaine) et continue à faire appel aux capitaux étrangers.

Elle a établi des relations avec la Chine populaire en 1971 .. »