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Siège d'Antioche

Publié le 22/02/2012

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Après des mois de siège, la ville d'Antioche tombe entre les mains des croisés et devient le siège d'une principauté franque. Les croisés arrivent à Antioche le 20 octobre 1097. La citadelle semble imprenable. Elle tombe finalement par trahison. Après avoir quitté Constantinople, pris Nicée et traversé l'Anatolie, les croisés arrivent aux portes de la Terre sainte. Au nord de la Syrie actuelle, se trouve la forteresse d'Antioche. Le 21 octobre 1097, le gros de la troupe des barons arrivent devant Antioche. Bohémond, oncle de Tancrède souhaite la ville pour lui. Le siège d'Antioche va être l'occasion de la manifestation la plus forte du surnaturel. Dès le 30 décembre 1097, une aurore boréale et un tremblement de terre vont provoquer un très fort émoi parmi les croisés.

« 20 octobre 1097 28 juin 1098 • DES ROIS VENUS DE FRANCE Bohémond I er LE ROI, CHEF DE GUERRE Le siège d'Antioche • La seconde armée franque, celle des Normands de Sicile et d'Italie du Sud, est partie pour la Terre sainte sous la conduite de Bohémond de Tarente, le fils de Robert Guiscard.

De toutes les épreuves subies par les croisés, celle du siège d'Antioche sera la plus dure.

Durant huit mois, du 20 octobre 1097 au 28 juin 1098, ceux-ci vont souffrir, mourir de faim, se désespérer et, enfin, profiter d'une trahison pour se rendre maîtres de la ville.

A près Nicée, l'Anatolie, la Cappadoce, les croisés parviennent, le 20 octobre 1097, à Antioche, par le « pont de fer ».

La cité se dresse devant eux, véritable verrou sur la route de Jérusalem.

Commandant le passage vers la Syrie-Palestine, entourée de murailles impression- nantes — une enceinte de dix kilomètres —, flanquée de quatre cents tours, dominée par une citadelle, Antioche impressionne les croisés.

En Occident, où l'on construit encore en bois, nul n'a jamais vu une telle forteresse de Ci-dessous, « Le siège d'Antioche ».

Gravure coloriée de Matthaus Merian, pour l'Historische Chronica de Gottfried.

pierre.

Faut-il dès maintenant mettre le siège, malgré la fatigue et les pertes subies en chemin.

Faut-il attendre l'arri- vée de renforts ? C'est le parti du siège qui l'emporte.

Une cité convoitée Troisième ville de l'Empire romain au début de notre ère, Antioche a été pillée par les Perses, conquise par les Arabes, en 638, reprise par les Byzantins, en 969, reconquise par les Turcs Seldjoukides, en 1084.

En cet automne 1097, la cité est tenue par Yâghi Siyân, émir turc et vassal du roi d'Alep Ridwan.

Riche et opu- lente, communiquant par le cours de l'Oronte avec le port de Saint-Siméon, auquel elle doit son expansion commer- ciale, elle est convoitée par tous.

Le siège va durer huit mois.

Huit mois de souffrances et de découragement, marqués par une succession d'embus- cades, d'escarmouches et d'expéditions vers l'arrière- pays.

Les Turcs se préparent à résister en convoyant vers la ville les troupeaux et le ravi- taillement nécessaires.

Dans le camp des croisés, les fameux barons de cette pre- mière croisade sont tous là : Bohémond de Tarente, Robert de Flandre, Étienne de Blois, Raymond de Saint-Gilles, Adhémar de Monteil, Gode- froy de Bouillon.

Dès la mi-novembre, la mau- vaise saison commence.

L'hi- ver s'installe, les premières pluies noient le camp.

La nourriture dont on a été si prodigue vient à manquer.

En. »

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