Serbie.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document


«
3.3. 2 Partis politiques
Les principaux partis politiques de Serbie sont le Parti radical serbe (SRS, ultranationaliste), le Parti démocratique de Serbie (DSS, conservateur) de Vojislav Kostunica, leParti démocrate (DS, centriste), créé par l’ancien Premier ministre Zoran Djindjic, assassiné en 2003, G-17 Plus (centriste), le Parti socialiste de Serbie (SPS), de l’ancienprésident Slobodan Miloševic, le Mouvement du renouveau serbe (SPO) et l’Alliance civique de Serbie (GSS, libéral).
3.4 Langues et religions
La langue officielle de la Serbie est le serbe, l’une des deux formes du serbo-croate, langue slave qui n’est plus reconnue par les Serbes ni par les Croates.
La principaledifférence entre les deux idiomes réside dans l’alphabet (cyrillique pour le serbe, latin pour le croate), mais, depuis 1991, Croates et Serbes ont procédé à une révisionlinguistique visant à débarrasser le serbo-croate des tournures et variantes qui unifiaient la langue.
La liberté de culte est garantie par la Constitution serbe.
La religion majoritaire est la branche orthodoxe serbe de l’Église d’Orient.
Il existe également des communautéscatholiques et réformées.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
L’économie de la Serbie a été gravement affectée par le conflit yougoslave en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, mais plus encore par les sanctions économiques infligées àla République fédérale de Yougoslavie par les Nations unies en représailles au soutien militaire qu’elle a apporté aux forces serbes de Bosnie.
Officiellement décrétées le30 mai 1992, ces sanctions ont entraîné un embargo complet sur le commerce, la suspension des liaisons aériennes, la fermeture des ambassades, la saisie des avoirsfinanciers fédéraux à l’étranger et l’annulation des échanges sportifs et culturels.
Même si elles n’ont été que partiellement appliquées — l’Albanie, la Grèce et les pays voisins se montrant particulièrement perméables aux importations de pétrole et auxexportations serbes — le résultat global n’en a pas moins été désastreux pour la Serbie : effondrement de la production lié aux manques de matières premières, inflation,chômage (un quart des actifs), etc.
L’allègement, en octobre 1994, puis la levée définitive des sanctions, en octobre 1996, ont permis à la Serbie de se stabiliser et de s’orienter vers un redressementéconomique.
Dix ans plus tard, la Serbie indépendante affiche un taux de croissance de 6 %, le plus rapide des Balkans, et des investissements étrangers en forte hausse(4 milliards d’euros en 2006 contre moins de 1,5 million en 2005), mais le chômage est toujours important.
En outre la situation politique marquée par le manque decoopération de Belgrade avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), qui engage l’Union européenne à suspendre les négociations d’adhésion de laSerbie fin 2006, et la question du Kosovo, entravent un véritable décollage économique du pays.
4.2 Agriculture, forêts, pêche
L’économie serbe repose traditionnellement sur la forte production agricole de la Voïvodine (combinats agroalimentaires et grandes exploitations céréalières) et du bassin dela Morava (petites exploitations familiales, arboriculture, viticulture).
Les principales cultures sont celles du maïs, du blé et des betteraves à sucre.
L’élevage (bovin, ovin et porcin) se pratique beaucoup de façon industrielle.
4.3 Mines et industries
Le territoire serbe est riche en gisements métallifères (plomb, cuivre, zinc et bauxite), dont la production a considérablement chuté depuis la guerre.
À titre d’exemple, onextrayait 800 000 tonnes de bauxite à la fin des années 1980 contre 120 000 tonnes en 1994.
La république possède également des ressources en charbon et en magnésite.
En matière d’énergie, la Serbie a effectué des aménagements sur le Danube, en coopération avec la Roumanie, lui permettant d’exploiter 50 % de l’électricité produite parle barrage des Portes de Fer.
La production d’électricité est cependant déficitaire.
En 1995, 846 millions de m 3 de gaz naturel ont été extraits du territoire serbe.
Le lignite (38 millions de tonnes en 1994) est extrait pour les besoins en chauffage de la population.
Du fait de la guerre et des sanctions économiques, la production industrielle n’a atteint que la moitié de son niveau de 1990.
Elle s’organise autour du complexemétallurgique de Bor (à l’est), de la sidérurgie à Smederevo (dans le centre), de l’industrie automobile, de la fabrication de textiles, de produits chimiques, de machines etdu secteur agroalimentaire en Voïvodine et à Belgrade.
4.4 Secteur tertiaire
La monnaie de la Serbie est le dinar serbe .
Après les destructions provoquées par la guerre, le gouvernement s’est lancé dans une politique de reconstruction des infrastructures et des voies de communication.
Les monastères serbes et les magnifiques parcs nationaux étaient autrefois des lieux très visités ; mais aujourd’hui, le tourisme doit être relancé pour occuper à nouveauune place de choix parmi les diverses activités économiques.
En 1992, les recettes touristiques ont représenté 88 millions de dollars.
5 HISTOIRE
5.1 Une région sous domination
5.1. 1 Des origines à l’Empire byzantin
Conquise par les Romains en 44 apr.
J.-C., la Serbie fait partie de la province de Mésie.
Au IIIe siècle, les Goths commencent à attaquer la région, qui est englobée dans l’Empire byzantin à partir de 395.
Vers le VIIe siècle, les Serbes, des Slaves du Sud venus de Galicie orientale, s’installent dans la zone située à l’ouest de la Morava et font allégeance aux Byzantins.
Organisés en petites principautés dirigées par un župan, ils doivent subir, du VIIe au XIIe siècle, la suzeraineté des grands empires voisins : l’Empire byzantin, puis celui du tsar des Bulgares Siméon, l’Empire macédo-bulgare, puis de nouveau Byzance.
Deux entités géographiques commencent à s’esquisser : laZeta (à l’origine du Monténégro) et la Rascie ou Raška (qui forme la Serbie).
L’empreinte byzantine est fondamentale.
La christianisation menée par les disciples de Cyrille et de Méthode apporte la liturgie slave et l’alphabet cyrillique.
5.1. 2 La formation de la Serbie
C’est Étienne Nemanja, gouverneur d’une des petites principautés serbes, qui, après la mort de l’empereur byzantin Manuel I er Comnène, en 1180, unifie les Serbes en.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Islande Reykjavik Finlande Finlande Suède Suède Norvège Fédération de Russie Helsinki Stockholm Oslo Tallinn Estonie Moscou Riga Lettonie Lituanie Danemark Vilnius Copenhague Dublin Irlande Russie Biélorussie Royaume-Uni Londres Minsk Amsterdam Pays-Bas Kiev Varsovie Berlin Allemagne Pologne Ukraine Bruxelles Belgique Paris G-D Luxembourg Luxembourg Prague Rép. Tchèque Slovaquie France Liechtenstein Suisse Vaduz Berne Saint-Marin Saint-Marin Monaco M
- Serbie.
- Pri?tina, capitale de la province du Kosovo-Metohija, en Serbie.
- Portes de Fer, e n serbe Djerdap, n om donné aux gorges des Cazane, près d'Or? ova, que le Danube franchit entre les Carpates du Sud (Alpes de Transylvanie), en Roumanie, et la Stara Planina, extrémité du massif des Balkans, en Serbie.
- Ni?. autrefois Nissa. ville de Serbie, sur la Ni?ava, au