Sénégal.
Publié le 15/04/2013
Extrait du document
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nombreuses espèces de serpents, parmi lesquelles le cobra et le boa.
Le delta du Sénégal est le paradis des oiseaux, en particulier des migrateurs européens.
Des lamantinsremontent parfois le cours du fleuve.
2.4 Ressources minières
La vallée du Sénégal fut au centre d’une importante activité métallurgique au I er millénaire.
Aujourd’hui, les phosphates de chaux et d’alumine calcite hydratée, extraits dans la région de Thiès (à une soixantaine de kilomètres à l’est de Dakar), constituent la principale ressource minière du pays ; la région de Matam, dans le nord-est dupays, en bordure du fleuve Sénégal, recèle un important gisement de phosphates, non encore exploité.
Le pays possède aussi d’importantes réserves de calcaire argileuxalimentant une industrie de cimenterie (Rufisque).
D’importantes réserves de marbre, dans le Sud-Est (environs de Kédougou), sont encore largement inexploitées.
À la findes années 1970, un gisement de gaz naturel a été découvert à Diamnidio (à une soixantaine de kilomètres au sud de Dakar), ainsi que des gisements de pétrole off-shore,à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau.
Enfin, la vallée de la Falémé, au Sénégal oriental, recèle d’importants dépôts de minerai de fer, dont l’exploitationnécessite de coûteuses infrastructures en cours de projection au milieu des années 2000.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Démographie Sénégal : données-clés de la démographie
Population 12 853 259 habitants (2008) Densité de population 66,9 habitants au km 2 (2008) Taux de fécondité 4,86 enfant(s) par femme (2008) Taux de mortalité 10,7 ‰ (2008) Taux de mortalité infantile 58,9 ‰ (2008) Taux de croissance de la population 2,58 % (2008) Espérance de vie hommes : 55,7 ans (2008)femmes : 58,5 ans (2008) Population par tranches d'âge moins de 25 ans : 62,1 % (2008)25-64 ans : 34,9 % (2008)plus de 65 ans : 3 % (2008) Taux d'urbanisation 51 % (2005) Taux d'alphabétisation hommes : 51,7 % (2005)femmes : 32,6 % (2005) IDH 0,499 (2006)
En 2008, la population du Sénégal était estimée à 12,9 millions d'habitants, soit une densité moyenne de 67 habitants au km².
Cette moyenne cache une répartitionextrêmement inégale de la population, avec une opposition entre le sous-peuplement de l’Est (avec des densités de l’ordre de 1 à 5 habitants au km 2), et une forte concentration sur la côte (la densité de la région de Dakar dépasse les 4 000 habitants au km 2) ainsi qu’au centre, dans les zones de culture de l’arachide.
Liés aux contraintes naturelles et à des facteurs historiques, ces contrastes ont été accentués ces dernières décennies par l’exode rural (ce phénomène intéressant plusparticulièrement les jeunes).
Le Sénégal possède l’un des taux d’urbanisation les plus élevés d’Afrique noire (50 p.
100 en 2003).
Le développement des centres urbains absorbe une grande partie de la croissance de la population sénégalaise qui a plus que doublé en trente ans (de 5 millions en 1975 à8,5 millions en 1995 et près de 12 millions au milieu des années 2000).
Cette expansion démographique (le taux de croissance décennal de la population a été de30,5 p.
100 pour la période 1995-2005) est principalement due à l’accroissement naturel de la population (2,3 p.
100 en 2006), résultant à la fois du recul de la mortalité(9,4 p.
1 000 en 2006) et d’une vigoureuse natalité (32,8 p.
1 000 en 2006).
Outre son inégale répartition, le dépeuplement des campagnes au profit des villes et sa croissance rapide, la population sénégalaise se caractérise par sa jeunesse : aumilieu des années 2000, les moins de 25 ans représentent plus 60 p.
100 de la population, et les plus de 65 ans environ 3 p.
100.
L’ensemble de ces donnéesdémographiques a des répercussions politiques, sociales et économiques cruciales, notamment en termes d’éducation et d’emploi : le taux de chômage, qui est estimé entre40 et 50 p.
100 de la population active, touche durement les jeunes et alimente une émigration clandestine maritime massive (5 000 Sénégalais périssent noyés en tentantde gagner le territoire espagnol en 2005).
3.2 Villes principales
Rues de Dakar (Sénégal) Jeremy Hartley/Panos Pictures
Dakar, la capitale, qui compte 2,2 millions d'habitants, est le principal port du pays ainsi que le premier pôle économique.
Il sert également de port maritime au Mali ; unquai spécialement dédié à ce pays enclavé en reçoit les matières premières par le chemin de fer Dakar-Niger.
Les autres grands centres urbains sont Thiès, Kaolack, Saint-Louis, tous situés dans l’ouest du pays.
Tambacounda est la principale ville du Sénégal oriental.
Le long du fleuve Sénégal, Podor, Dagana, Matam et Bakel, comptoirs detraite ou postes militaires français édifiés au XIXe siècle à l’époque de la pénétration française, sont devenus des agglomérations avec la sédentarisation des nomades et l’essor des échanges avec la Mauritanie et le Mali.
À Rosso, de part et d’autre du bac qui traverse le fleuve et complète la route Dakar-Saint-Louis-Nouakchott, unepopulation de plus en plus nombreuse s’est établie, le fleuve faisant ici office de frontière avec la Mauritanie.
3.3 Groupes ethniques, langues et religions
La population sénégalaise présente une forte diversité ethnique.
On peut distinguer plusieurs grands groupes de population.
Les Wolof (42 p.
100 de la population), peupled’agriculteurs musulmans cultivant principalement l’arachide dans le centre du pays, peuvent être regroupés avec les Sérères (10,7 p.
100), première communauté.
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