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seconde guerre mondiale/ guerre froide

Publié le 10/01/2023

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« LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ET LES DÉBUTS D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL (1945 – 1948/49) Introduction 1945 : fin de la 2GM qui est à l’origine de bouleversements : - un bilan désastreux : le plus meurtrier des conflits, un monde en ruines, des consciences psychologiquement affectées,… - un bouleversement géopolitique : 2 grands vainqueurs Etats-Unis et URSS alors que les puissances européennes sont très affaiblies et voient leur influence décliner. Problématique : Pourquoi la fin de la 2GM est-elle à l’origine d’un monde nouveau porteur d’espoirs et de tensions inédites ? I) BÂTIR UN MONDE NOUVEAU A) La Seconde Guerre mondiale : un bilan désastreux. 1) Un désastre humain. Environ 60 millions de morts dont la moitié de civils, victimes de la guerre d’anéantissement, de la capacité de destruction de l’armement avec les bombardements (Angleterre, Japon, Allemagne), du caractère mondial du conflit, des génocides, des déportations,… L’URSS (près de 25 millions), la Chine, les pays de l’Axe et les pays d’Europe de l’Est sont particulièrement touchés. 2) Un traumatisme psychologique. Un véritable choc avec la découverte des horreurs que sont le système concentrationnaire nazi et les génocides de 5 à 6 millions de Juifs et de Tsiganes sans oublier l’assassinat de résistants, homosexuels, handicapés du côté allemand, mais aussi les violences extrêmes que les Japonais ont fait subir aux Chinois. D’autre part, l’arme nucléaire utilisée sur Hiroshima et Nagasaki terrifie l’humanité. 3) Des destructions matérielles sans commune mesure. En Europe et en Asie de l’Est, des villes entières sont en grande partie détruites, des infrastructures de transports et de communications sont hors d’usage (ports, voies ferrées, routes, ponts,…) et les moyens de production (usines, machines, terres, fermes) sont à certains endroits anéantis. En URSS, les dégâts sont colossaux, à l’inverse du territoire des Etats-Unis qui sont la principale puissance économique au sortir du conflit (près de la moitié de la production industrielle du monde). B) Le temps de la reconstruction. 1) Relancer la production économique. Les dégâts de la guerre ont fait chuter les productions agricole et industrielle ; le rationnement est prolongé en Europe au-delà de 1945.

Il est donc nécessaire de prendre des mesures afin de relancer la production ; ainsi, en France, c’est l’Etat qui joue un rôle moteur dans cette relance puisqu’il : - crée un commissariat général du Plan, un document établi par l’Etat qui fixe, à titre indicatif, les grandes orientations de l’économie et les objectifs de production à atteindre ; dirigé par Jean Monnet, il donne la priorité aux secteurs jugés indispensables comme l’énergie, le ciment, les transports,… - nationalise les secteurs clés de l’économie (banques, assurances, électricité, gaz,…). 2) Reloger les populations. Face au besoin urgent de logements, de nouvelles techniques de construction en béton permettent la mise en chantier d’habitats collectifs. 3) Protéger les populations. Après la guerre, s’impose l’idée que l’Etat doit assurer les besoins essentiels de sa population : santé, éducation, assistance en cas de décès, de chômage, d’accidents,… En France, le Conseil national de la Résistance prévoit que l’Etat, après la libération, « assure à tous les citoyens des moyens d’existence » ; cela se traduit par la création de la sécurité sociale en octobre 1945.

Ce sont les bases de l’Etat-providence. C) Un nouvel ordre mondial. 1) La création de l’ONU pour garantir la paix. Au cours de la 2GM, des projets de création d’une organisation afin de sauvegarder la paix à l’issue du conflit sont élaborés.

En juin 1945, la Conférence de San Francisco crée l’Organisation des Nations Unies qui se donne pour mission de garantir la paix et la sécurité collective et de défendre les droits de l’homme.

Son organe de décision, le Conseil de sécurité, est dominé par les vainqueurs de la guerre (Etats-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine, France) qui peuvent bloquer son fonctionnement en utilisant leur droit de veto. 2) La création d’un droit international. Entre novembre 1945 et octobre 1946, les procès de Nuremberg jugent les principaux dignitaires du régime nazi ; c’est à cette occasion qu’un nouveau chef d’accusation, celui de crime contre l’humanité, entre dans le droit international. Les mêmes principes sont appliqués contre les responsables japonais lors des procès de Tokyo entre 1946 et 1948. 3) La création d’un nouvel ordre économique mondial. Les Américains, considérant que la crise des années 1930 a été essentielle dans la montée du nazisme et donc du déclenchement de la guerre, estiment que pour installer une paix solide il faut garantir.... »

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