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Sdom

Publié le 14/02/2012

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La tradition biblique maudit le nom de Sodome (Sdom en hébreu, ville pécheresse engloutie dans un déluge de feu. Aujourd'hui, plus prosaiquement, ce nom est donné à l'endroit où, au pied de l'énorme masse de sel qu'est le mont Sclom, le grand complexe industriel Mlfalel Yam Ha'Mèlah (Entreprises de la mer Morte SA) produit un miUion de tonnes de potasse par an. Avec 55 000 tonnes en 1978, Sdom deviendra le principal producteur de brome du monde.....

« de brome.

Cependant, les Installations, situées à Kalya, près de l'embouchure du Jourdain au nord, sont rasées par la Légion arabe pendant la guerre de 1948.

Cette portion du rivage est dévolue à.

la TransJordanie qui reprend sur une moindre échelle l'exploitation.

Mais en 1937 déjà, les installations de Kalya s'avèrent trop limitées par l'environnement et l'entreprise commence à se fixer au sud de la mer Morte, où le fond est à 5 mètres au lieu de 400 mètres dans la partie nord.

4 Ces installations, perdues dans une nature désolée, ne sont remises en état qu'en 1952, lorsqu'une route de .

75 km est construite de Sdom à Beershéva et qu'une nouvelle société anonyme est mise sur pied et fiflancée par le gouvernement (ses.

actifs, en 1976, s'élèvent à 470 mUUons de livras Israéliennes, soit 400 millions de francs).

En 1954, Sdom livre 15 000 tonnes de potasse et rejoint son niveau d'avant-guerre en 1956.

A cette date, l'usine de brome est mise en chantier et Sdom prend son aspect actuel à partir de 1962 lorsque le gou­ vernement investit 200 millions de livres dans un plan de développement de quatre ans.

Aujourd'hui, les bassins d'évaporation couvrent 130 km2 et ont une capacité de production annuelle de près d'un million et demi de tonnes de potasse.

5 Si la cuisine israélienne se fait au sel de .la mer Morte, près de 95 p.

100 de la production est exportée, par Eilat et Ashdod, .soit en vrac sous forme de minerais raffinés, soit sous forme d'engrais composés, grâce aux phosphates du Néguev.

Propriétaire des ressources miné­ rales du pays et des entreprises qui les exploitent, l'État contrOle l'Industrie chimique, demeure le bénéficiaire direct de ses exportations et garde la haute main sur son développement.

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