Sceaux des artisans et des corps de métiers (XIIIe-XVe siècle)
Publié le 27/02/2008
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Images vivantes du travail.
Les artisans, comme les marchands, ont adopté des sceaux de bonne heure, dès la première moitié du XIIIe siècle dans certaines villes du nord de la France. Mais c'est surtout aux XIVe et XVe siècles que le phénomène se généralise. Délaissant les types classiques, ces sceaux d'artisans présentent une iconographie débridée qui fournit à l'archéologue une grande quantité d'images intéressant la civilisation matérielle et la vie professionnelle. Les objets faisant allusion aux activités du possesseur sont nombreux et en général représentés d'une manière réaliste: un charpentier aura sur son sceau une hache; un tailleur, des ciseaux; un boulanger, une pelle chargée d'un pain; un maçon, un marteau et une équerre; un barbier, un plat et un rasoir, etc. Parfois, la figure sigillaire ne fait pas allusion à la profession mais au nom du possesseur. On dit alors que la figure est «parlante».
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