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Saint Thomas Becket

Publié le 27/02/2008

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saint thomas
Né à Londres un 21 décembre, probablement en l'année 1120, dans une famille récemment implantée en Angleterre, Thomas " de Londres " est de souche normande : sa mère appartenait à la bourgeoisie de Caen et, son père, Gilbert Becket, établi à Cheapside près de la Halle aux Merciers, à celle de Rouen. Élevé chez les chanoines réguliers de Merton, il parfit son éducation dans la maison de Thibaut du Bec, archevêque de Canterbury, puis à Auxerre et à Bologne où il étudia le droit. Il remplit diverses missions à la Curie et assista au concile de Reims présidé par Eugène III en 1148. Créé archidiacre de Canterbury, il entre bientôt sur recommandation de Thibaut au service du nouveau roi, Henri II Plantegenêt, dans la fonction de chancelier (vers Noël 1154). De haute stature, de maintien distingué, amateur de belles armes, de beaux manuscrits, prodigue de sa personne et de ses biens, il affecte un certain panache et s'honore de l'amitié du roi, cependant qu'il domine l'entourage royal par le charme d'une personnalité attirante, mais réservée. Il donne un lustre inouï à l'office de chancelier et apparaît comme le second personnage du royaume. De ses conseils naît le Policraticus, " manuel de l'homme d'État ", que son ami Jean de Salisbury compose d'après leurs entretiens et lui dédie.
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« DES ROIS VENUS DE FRANCE Henry II Plantagenêt LE ROI CHEF D'ÉTAT Pentecôte ! 1162 Par calcul, Henry II fait Thomas Becket archevêque Pendant près de huit ans, Thomas Becket a été chancelier du royaume d'Angleterre.

Le jour de la Pentecôte 1162, serviteur compétent et ami fidèle du roi, il est sacré archevêque de Cantorbéry.

En lui confiant cette haute charge, Henry Il Plantagenêt espère disposer d'un auxiliaire docile et d'un soutien indéfectible dans la lutte pour le pouvoir qui l'oppose à l'Église.

F ils d'un marchand normand, Thomas Becket est né à Londres le 21 décembre 1118.

Très jeune, il a été apprécié tant pour sa beauté que pour son adresse aux exercices phy­ siques et la finesse de son esprit.

En 1142, il est entré dans la Maison de Théobald, l'archevêque de Cantorbéry.

Celui-ci l'a envoyé apprendre le droit à Bologne et à Auxerre, et lui a conféré en 1154 la char­ ge d'archidiacre .

C'est sur la recommandation de Théobald qu'Henry Il Plantagenêt a nommé Thomas Becket chan­ celier du royaume, en 1155.

Becket est l'homme du travail bien fait.

Et quand ce travail cor- ~ respond à ses goûts de magnifi- _g cence et de générosité il est ~ insurpassable.

Le roi se félicite B chaque jour de l'avoir choisi, o ê5 admirant son efficacité et son -&.

zèle.

Ainsi, quand il lui a confié le soin de remettre en état le palais de Westminster, cette restauration, qui à tout autre aurait demandé plusieurs an­ nées de travail, a été menée à bien en cinquante jours, de Pâques à la Pentecôte.

Pen­ dant près de huit ans, Thomas Becket a été le chancelier fidèle, l'ami inséparable et l'« unique conseiller » du roi, qui l'a en outre chargé de l'éducation de l'aîné de ses fils, Henry le Jeune .

Du service du roi.

..

A la mort de Théobald, en 1 161, Henry Plantagenêt, qui entend régner en maître et se heurte fréquemment à l'Église d'An­ gleterre, songe au meilleur moyen de renforcer son autorité et d'affirmer son pouvoir tant. »

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