Royaume-Uni.
Publié le 15/04/2013
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les principales ressources énergétiques de l’Union européenne, avec d’énormes gisements de houille, exploités depuis trois cents ans, le pétrole et le gaz naturel du secteurbritannique de la mer du Nord, au large de l’Écosse et de l’Angleterre.
Les gisements de charbon du centre-nord de l’Angleterre, du pays de Galles et de l’Écosse, et les gisements de minerai de fer de la zone des Pennines ont joué un rôleimportant dans le développement industriel du pays.
Le charbon et le fer ont déterminé la localisation et le développement de nombreuses villes britanniques.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Caractéristiques démographiques
Le Royaume-Uni comptait en 2008 60,9 millions d'habitants.
Avec une densité moyenne d’environ 252 habitants au km², le pays possède une des plus fortes densitésd’Europe.
L’Angleterre, avec 83 % de la population totale, est la plus peuplée (384 habitants au km²).
L’Écosse, accueillant un peu moins de 9 % de la population, est lamoins peuplée (64 habitants au km²).
Le pays de Galles et l’Irlande du Nord accueillent respectivement 5 % et 3 % de la population britannique (142 et 121 habitants aukm²).
La population du Royaume-Uni est issue des peuples qui ont envahi les îles au cours des deux millénaires précédant l’an 1000 (les Celtes, les Romains, les Angles, lesSaxons, les Scandinaves et les Normands).
89 % de la population vit dans des villes.
Sa distribution, surtout en Grande-Bretagne, reflète l’histoire industrielle de l’île :40 % environ de la population de la Grande-Bretagne se concentre dans les sept conurbations qui se sont développées autour de Londres, Manchester, Liverpool, Sheffield,Birmingham, Newcastle upon Tyne et Leeds, et qui sont devenues des centres industriels, miniers ou commerciaux au cours du premier siècle de la révolution industrielle.La concentration des deux tiers de la population du pays de Galles dans les vallées du sud et des trois quarts de la population écossaise dans les terres basses centralesautour de Glasgow et d’Édimbourg a la même origine.
Tous ces centres urbains doivent s’adapter aujourd’hui au déclin des industries qui ont fait leur prospérité.
Au coursdu XXe siècle, le sud et le sud-ouest de l’Angleterre ont réaffirmé leur rôle historique de foyer de richesses économiques et de croissance démographique du Royaume-Uni.
3.2 Divisions administratives et villes principales
La capitale, siège du gouvernement et plus grande ville du Royaume-Uni, est Londres (population de la zone métropolitaine au recensement de 2006 : 7 512 400 habitants).La capitale de l’Écosse est Édimbourg (2001, 449 000 habitants), celle du pays de Galles est Cardiff (305 200 habitants) et celle de l’Irlande du Nord est Belfast(277 200 habitants).
Toutes les autres grandes villes du Royaume-Uni, Glasgow (578 700 habitants) mise à part, sont situées en Angleterre : Birmingham(976 400 habitants), au cœur de la conurbation industrielle des Midlands, Leeds (715 500 habitants), Sheffield (513 100 habitants), Manchester (392 900 habitants) et lesports de Liverpool (439 476 habitants) et Bristol (380 615 habitants).
3.3 Langues et religions
La langue officielle du Royaume-Uni est l’anglais, qui appartient au groupe des langues germaniques et a intégré de nombreux apports des langues latines, notamment dufrançais, lors de la conquête normande.
Les langues celtiques, le gallois et le gaélique, sont encore parlées au pays de Galles : le gallois y est la langue officielle, à égalitéavec l’anglais dans l’administration et les affaires juridiques.
En Écosse, il est surtout parlé dans les îles ; en Irlande du Nord, il subsiste, mais affaibli.
Le brittonique, undialecte très proche du breton parlé sur le continent, n’est plus employé que par quelques centaines de locuteurs.
Dans les îles Anglo-Normandes, des dialectes franco-normands sont encore en usage.
La Réforme a été introduite en Angleterre en 1532 par décision du roi Henri VIII, qui cherchait à affirmer la suprématie royale — l’Église anglicane étant un moyen termeentre la Réforme et la Contre-Réforme.
Le souverain est le chef de l’Église officielle (established) ; il ne peut choisir d’épouse que dans une famille non catholique ; ne peuvent prétendre à la couronne que les descendants protestants de l’électrice de Hanovre.
La réunion des différents royaumes s’est faite en laissant en place l’Églisepresbytérienne d’Écosse et l’Église du pays de Galles.
En Irlande du Nord, la question religieuse a longtemps recouvert les différences socio-politiques et culturelles entre lesIrlandais de souche et les descendants des colons anglais et écossais venus s’installer aux XVIIe et XVIIIe siècles.
L’anglicanisme, majoritaire, est représenté par l’Église anglicane mais aussi par l’Église du pays de Galles, l’Église épiscopale écossaise et l’Église d’Irlande.
La décision, en 1993, du synode annuel de l’Église anglicane d’accepterl’ordination des femmes a failli créer un schisme.
Elle a été rejetée par l’Église du pays de Galles en 1994, mais approuvée par l’Église d’Écosse.
Au début du XXIe siècle, 72 % de la population se déclare chrétienne (recensement de 2001), majorité au sein de laquelle on dénombre une majorité d’anglicans.
Les autres religions représentéessont essentiellement l’islam (2,7 %) et l’hindouisme (1 %).
3.4 Éducation
Historiquement, l’enseignement britannique a tiré son prestige à l’étranger de la réputation de ses écoles privées ou libres appelées public schools. Fondées au Moyen Âge comme institutions charitables destinées à l’éducation des garçons (parfois pauvres), des écoles comme Eton College, Harrow School et Rugby School sont finalementdevenues des institutions payantes fréquentées presque exclusivement par les enfants des classes les plus aisées.
Une toute petite minorité des enfants du Royaume-Unifréquentent ce type d’école.
3.4. 1 Angleterre et pays de Galles
La loi sur l’enseignement de 1944 a introduit un système national, placé sous l’égide du ministère de l’Éducation, qui a rendu l’enseignement secondaire obligatoire etgratuit.
Écoles primaires et secondaires accueillent les enfants âgés de 11 à 15 ans ; leur orientation se fait sur la base de l’examen « 11-plus », présenté lors de la dernièreannée du cycle primaire.
Il donne aux enfants la possibilité d’entrer dans une grammar school ou dans une secondary modern school. L’obtention, à la fin du cycle secondaire, du A levels (« niveau A »), l’équivalent du baccalauréat, permet d’entrer à l’université.
La scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans depuis 1972.
3.4. 2 Écosse
Le système d’enseignement écossais présente quelques différences : les Écossais accordent depuis longtemps une grande importance à l’éducation, et le système d’écolesvolontaires s’est développé au cours du XIXe siècle.
En 1872, la responsabilité de l’enseignement est passée des Églises à des conseils scolaires élus, scolarisant des enfants entre 5 et 13 ans et 1872 la scolarité obligatoire a été prolongée jusqu’à l’âge de 14 ans — avant l’Angleterre et le pays de Galles.
En 1918 ont été fondées desLEA (autorités locales éducatives) pour remplacer les conseils scolaires — une partie du budget devant obligatoirement être allouée à l’enseignement secondaire.
La loi surl’enseignement (en Écosse) de 1945 a appliqué les mêmes dispositions que la loi anglaise et galloise de 1944.
La scolarité a été prolongée jusqu’à 15 ans en 1947, etjusqu’à 16 ans en 1972.
À la suite de la réorganisation du gouvernement local en 1975, les LEA d’Écosse sont devenues des conseils élus par les neuf autorités régionales etles trois autorités insulaires.
Actuellement, l’éducation est placée sous la responsabilité du département d’Enseignement écossais.
3.4. 3 Irlande du Nord
En Irlande du Nord, l’enseignement a été organisé en un système unique sous la direction d’un conseil, puis d’un ministère de l’Éducation par la loi sur l’enseignement de1923.
Les comtés et les bourgs ont été désignés comme LEA, et l’enseignement s’est inspiré du système anglais.
La loi sur l’enseignement de 1947 a imposé des réformes.
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