Rôle et place des ressources naturelles (liées au climat, au sol, au sous-sol, à l'eau ... ) dans le développement des États du Tiers monde
Publié le 04/06/2012
Extrait du document
- La pauvreté économique de ces pays leur fait gaspiller leurs ressources naturelles : le problème est bien connu pour les exportations de produits bruts (énergie, minerais ou produits agro-alimentaires). Les cours sont fixés par les consommateurs et non les producteurs : le contre-exemple de l'OPEP a duré moins de 10 ans ! Et ces cours sont très rarement rémunérateurs...
«
les possibilités culturales sont importantes (cf.
la RCI, la Malaisie,
Java ...
).
Les régions tropicales elles-mêmes, à condition de stocker l'eau de la mousson (Inde, Chine) ou des fleuves (Nordeste brésilien) peuvent allonger notablement leur période végétative et éviter les
sécheresses désastreuses.
Il
n'est pas jusqu'aux régions arides ou sub-arides, où à condition de pouvoir réaliser des investissements lourds on ne puisse puiser
dans les nappes phréatiques : la Lybie est un exemple flagrant de ce qui peut être fait dans ce domaine.
- Les sols sont certes d'inégale valeur : à côté de sols aux qualités
agronomiques remarquables (loess chinois, regur de l'Inde, terra
roxa du plateau pauliste ...
) existent de vastes régions de sols
pauvres et fragiles.
Mais l'expérience des pays développés montre que même ces sols, correctement protégés et amendés, peuvent être de bons supports à la culture.
- Quant au sous-sol, il est souvent d'une richesse remarquable :
les minerais abondent dans les cuirasses latéritiques (fer, manga nèse, bauxite), dans les vieux socles (non-ferreux, or, diamants ...
)
et dans les vastes bassins sédimentaires les sources d'énergie sont considérables (charbon, hydrocarbures ...
) complétées par la puis
sance des cours d'eau (cf.
le Brésil).
II
Qui ont été largement mises à contribution
- Les Européens ont longtemps considéré ces regwns comme des eldorados et les ont largement mises en valeur.
Depuis les
indépendances, cette mise à contribution s'est poursuivie et
amplifiée.
Ces économies peu évoluées font largement appel aux
ressources naturelles et celles-ci
ont bien souvent répondu à la demande.
- La plupart des pays sous-développés ont fondé leur croissance, sinon leur développement sur un double processus d'extensifica tion et d'intensification de leurs ressources naturelles.
• Ainsi par exemple le Brésil où prédomine l'extensification dans
tous les domaines : énergie avec la multiplication des installations
hydro-électriques, agricole avec les fronts pionniers et la conquête des marges amazoniennes, minière avec la mise en valeur de
nouveaux gisements métallifères (état de Para).
• Ainsi par exemple l'Inde où l'intensification est plus caractérisée
avec la révolution verte en agriculture et le développement d'industries plus modernes et concentrées, allant même jusqu'aux
technologies de pointe..
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