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Révolution américaine

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

  Après avoir chassé les Français et les Hollandais, il ne restait plus aux Américains qu'à s'affranchir de la tutelle de la Grande-Bretagne, et surtout des charges fiscales qu'elle leur imposait. Le slogan " Pas de taxation sans représentation " illustre le rôle moteur de la motivation économique dans leur révolte contre l'autorité britannique. Le premier acte de défi consiste à refuser d'accepter plus longtemps le monopole du commerce du thé alloué par le gouvernement anglais à la Compagnie des Indes orientales et les taxes d'importation imposées par Londres. Derrière cette action, gronde une opposition montante contre l'ingérence des Anglais dans les affaires coloniales. En réponse, l'Angleterre prend une série de mesures punitives, les Intolerable Acts, poste les troupes impériales à Boston, ferme le port jusqu'à ce que des dommages soient payés à la Cie des Indes et remplace la chambre élue du Massachusetts par une assemblée désignée par la couronne.

« La Révolution américaine La révolution américaine marque un tournant important dans l' his toire du monde: la premi ère c olonie à s'é manciper d e s a m étropol e.

G râce à plusieurs chartes octroyées par la Couronne britannique, les treize colonies américaines bénéficiaient d'une relative autonomie en matière de gouvernement local et de libertés, notamment religieuses.

Les assem­ blées des propriétaires de chaque colonie votaient les impôts et les dispositions particu­ lières à l'administration locale.

Le pouvoir cen­ tral , représenté par le gouverneur, conservan it la haute main sur l'organisation territoriale, la défense , le commerce extérieur et, bien entendu, le droit de percevoir certains impôts pour assurer l'exécution de sa politique dans ces domaines.

La population des treize colonies, essent ie ll e­ ment d 'ascendance britannique , approchait les trois millions d' habitants.

Elle était répartie dans des villes petites mais actives , telles Philadelphie ( 40 000 habitants) et New York (25 000 habitants), et dans les campagnes.

On comptait en son sein des commerçants , des artisans , des pêcheurs, des trappeurs dans le Nord , de riches planteurs .......

George Ill (1738-1820), roi de Grande­ Bretagne et d 'Irlande , issu de la maison de Hanovre fut accusé de tyrannie par les rédacteurs de la Déclaration d'ind~pendance des Etats-Unis d 'Amérique .

• L'histoire de l 'actuel roi de Grande -Bretagne , n 'est qu'une suite de coups de force ayant pour objectif l 'instauration d' une ~ ~::~~~e ft:~~~{.~ .) .~ un prince dont ·~ la personnalité est ·~ celle d' un tyran n' est .!!! pas digne de régner '* sur un peuple libre •.

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de 1775 ~ situe les treize :~ colonies britanniques d 'Amérique du Nord.

La Grande -Bretagne -0 ~ "' " était ma îtresse ~ d 'une grande partie & du littoral américain.

dans le Sud et, partout , une population paysanne , la plus nombreuse, composée de petits proprié­ taires indépendants qui allaient constituer l'ossa­ ture du peuple américain.

L'esprit d'entrepr ise de ces hommes trouvait d'immenses champs d'ap­ plication: des terres et des matières premières abondantes (bois, fer, laine, coton ...

); la science, les techniques et le capital arrivaient d'Europe avec chaque navire porteur de nouveaux colons.

Les premières manufactures pouvaient prospérer.

La prise de conscience L'économie était alors régie par un système d 'ex­ ploitation des ressources coloniales adopté par la plupart des pays européens pour leur propre bénéfice; l es colon ies fournissaient au Trésor royal pierres et métaux précieux, assura ient l'ap­ provisionnement en matières premières des industries de la métropole qui trouvaient outre­ mer un marché protégé.

Dans le cas de l'Angle­ terre , les actes de navigation (Navigation Acts) donnaient même aux navires britanniques l'ex­ clusivité des transports maritimes.

Ce dispositif, à quelques excep tions près , a fonctionné harmonieusement jusqu 'au dernier tiers du XVIII' siècle , époque à laquelle il a commencé à se détériorer pour des raisons ayant leur origine d'une part dans les colonies ell es- mêmes et, d' autre part , en Grande-Bretagne .

Les colons prenaient de plus en plus conscience de leur identité et de leur force.

Ils ressentaient avec amertume 1 s contrain t es bridant leurs initiatives commerciales en matière d'exportation des matières premières et celles imposées à l'indus­ trie naissante.

La disparition de la menace fran­ çaise, commença ient-i ls à penser, les affranch is­ sait du besoin d'être protégés par une armée dont la subsistance était assurée par le produit de leurs impôts.

Le nombre de colons augmentait rapidement.

L'interdiction , dès 1763, d'immigrer vers l'Ouest, sur le t err itoire indien situé au-Delà des Appalaches , aiguisa leur mécontentement.

La Grande-Bretagne , de son côté, traversant une période d'instabilité ministérielle, accumu­ lait l es maladresses dues aux changements fré­ quents de politique à l'égard des colonies d'Amé- ..

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· NEW JERSEY DELAWARE MARYLAND NEW YORK PENNSYLVA NIE CONNECTICUT RHODE ISLAND CAROLINE DU NORD MASSACHUSETTS O CÉ AN ATLANTIQUE LES TREIZE COLON IES EN 1775 D Territoires britanniques ri que.

Sortie victorieuse de la guerre de Sept Ans , ( 1756-17 63) elle se voyait cependant accablée de dettes.

Pour rétablir la situation , le Parlement commença par a lourdir les charges pesant sur les colonies, puis créa des impôts nouveaux.

En 1765 , deux lois, le Quartering Act , aug­ mentant la contribution des colonies à l'entretien des troup es ang laises et le Stamp Act, instituant un droit de timbr e, mobilisèrent l'opinion améri­ caine con tre Londres.

C'était surtout le cas de la seconde qui, frappant d'une taxe tous les actes juridiques ou administratifs même mineurs, tou­ chait ainsi toutes les classes de la soc iété et por­ tait atteinte aux franchises et privilèges chers au cœur des colons.

L'assemblée de Virginie a lla jusqu 'à voter une résolution affirm ant qu'elle seu le avait « le droit et l e pouvoir d'imposer des taxes aux habitants » .

Les sociétés patriotiques , en particulier «Les Fils de la liberté », prirent le relais et obtinrent le sou­ tien du négoce colonial.

Celui-ci s 'opposa au. »

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