Résumé de cours sur la Seconde Guerre mondiale
Publié le 28/10/2014
Extrait du document
«
s’engage une guerre inédite d’anéantissement du bolchevisme et de la population soviétique.
Dès les années 20, dans Mein Kampf , Hitler prévoit l’extension du Grand Reich à l’Est
au détriment des Slaves considérés comme « race inférieure ».
Il développe également le
thème d’un « complot judéo-bolchevique » visant à affaiblir la « race aryenne ».
Les Juifs
sont présentés comme « des apatrides », « contaminant le sang allemand ».
Le bolchevisme et
la lutte des classes sont irréconciliables avec le nazisme qui promeut la lutte des races.
B- Les exactions commises à l’Est
La manière dont la Pologne avait été traitée en 1939 (massacre des élites, déplacement
de population pour faire place aux Allemands) annonce ce qui se produit en URSS.
Les
Einsatzgruppen , groupes de tuerie mobile qui opèrent sur les arrières de la wehrmacht,
mettent à morts aussi bien les Juifs, que les commissaires politiques de l’armée rouge ou les
blessés.
En violation du droit internationale, les prisonniers soviétiques, privés de subsistance,
astreints au travail forcé dans des camps, périssent en grand nombre (3/5°).
Les campagnes
sont victimes d’une politique de la terre brûlée et les villes affamées : le siège de Leningrad
entraîne la mort d’un million de civils.
Les historiens ont récemment déconstruit le mythe d’une « Wehrmacht aux mains
propres » en montrant que l’armée régulière a aussi participé à ces atrocités.
Cette
« barbarisation » s’explique par des pertes colossales, des conditions climatiques
exceptionnelles, un fossé culturel entre les deux peuples et l’endoctrinement subi dans les
Jeunesses hitlériennes.
SEANCES 3/4 – LE GENOCIDE DES PEUPLES JUIF ET TZIGANE (2h)
Problématique : En quoi la barbarie nazie s'est-elle intensifiée jusqu'à «
industrialiser la mort » ?
A- L'univers concentrationnaire
Les premiers camps, ouverts dès 1933, servent à enfermer des opposants au nazisme,
des prisonniers de droit commun et des Juifs.
En septembre 39, il y a environ 22000
prisonniers répartis dans six camps.
La guerre entraîne la construction de près d’un millier de
camps surtout en Pologne, mais aussi en Autriche, en Bohême, dans les Etats baltes et en
Alsace.
On distingue les différentes catégories de prisonniers par un triangle de couleur cousu
sur leur « pyjama » : rouge pour les « politiques », opposants allemands et résistants après
1939, vert pour les droits communs, rose pour les homosexuels, orange pour les Tziganes,
jaune pour les Juifs…
Les camps, entourés de barbelés et de miradors, sont souvent construits par les
prisonniers eux-mêmes.
Ils sont constitués de baraquements (blocks) autour d’une place où se
font les appels des numéros tatoués sur les prisonniers.
Les mauvais traitements qu’infligent
les Kapos et les SS, les exécutions sommaires, la malnutrition et le travail forcé tuent près du
tiers des prisonniers.
Mais, un degré supplémentaire dans l’horreur est franchi, à partir de
1941, avec la mise en service des camps d’extermination pour les « races » jugées inférieures,
les Tziganes, les Slaves et surtout les Juifs.
B- Shoah (catastrophe en hébreu) et Porajmos (destruction en roumain)
En 1941, avec les premières victoires sur l’URSS, le nombre de Juifs soumis aux nazis.
»
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