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Résumé d'article de Gilles Bertrand "le voyage dans les sociétés européennes"

Publié le 16/02/2024

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« RECENSION D’ARTICLE : Gilles BERTRAND, « La place du voyage dans les sociétés européennes (XVIe-XVIIIe siècle) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 121-3 | 2014, p.

7-26. L’auteur de cet article est Gilles Bertrand qui est professeur d’histoire moderne à l’université de Grenoble ainsi que membre honoraire de l’Institut Universitaire de France.

Il est agrégé d’histoire et ancien élève ENS.

Il est docteur en histoire de l'EHESS et a une habilitation à diriger des recherches. C’est un historien qui a travaillé sur la fête et le masque à Venise au XVIIIe siècle en particulier sur l’histoire de l’Italie des Lumières et de la Révolution française.

Ainsi que sur les problèmes que pose la rencontre entre cultures en Europe.

Il est spécialiste de l’histoire des voyages à l’époque moderne, il a interrogé les pratiques matérielles de la mobilité et du contrôle de cette mobilité avec celle des savoirs sur le monde et des représentations littéraires et artistiques.

En particulier dans les représentations des Français sur l’Italie et les Italiens entre 1750 et 1820 mais récemment il a élargi ses enquêtes à l’ensemble de l’Europe de la fin du XVe au milieu du XIXe siècle.

Lorsqu’il écrit l’article, il est professeur d’histoire moderne à l’université, c’est un champ déjà étudié pour lui.

En 2013, il écrit son ouvrage : Le Grand Tour revisité : le voyage des Français en Italie, milieu XVIIIe-début XIXe siècle, cet article correspond en quelque sorte à une synthèse de son travail à l’échelle européenne.

De plus, il écrit beaucoup en rapport avec ce sujet comme on peut le voir ci-dessous. Il a coordonné deux éditions critiques de journaux de voyage : une sur les Voyages de Montesquieu et une sur le Journal d’une marquise romaine en 2019.

Il a dirigé des ouvrages collectifs dont La culture du voyage en 2004, Le destin des rituels.

Faire corps dans l’espace urbain en 2008, Les Lumières et la Révolution française dans le débat italien du XXe siècle 2010, Des « passeurs » entre science, histoire et littérature.

Contribution à l’étude de la construction des savoirs (17501840) en 2011, La République en voyage, 1770-1830 en 2013, Bibliothèques et lecteurs dans l’Europe moderne (XVIIe-XVIIIe siècle) en 2016, Collectionner la Révolution française en 2016, Frontières et altérité religieuse.

La religion dans le récit de voyage, XVIe-XXe siècle en 2019, Voyages illustrés aux pays froids (XVIe-XIXe siècle).

De l’invention de l’imprimerie à celle de la photographie en 2019, Exil-asile : du droit aux pratiques (XVIe-XIXe siècle) en 2022 qui est son dernier ouvrage actuellement. Ses thèmes de recherche sont alors : le voyage en Italie, XVIIe siècle à nos jours: modèles intellectuels et pratiques de la mobilité, les Européens et le voyage en Europe et dans le monde, XVIe-début XIXe siècle et la politique, la fête et culture à Venise et les transferts et échanges culturels internationaux en Europe ainsi que les représentations de l’espace France et Italie (villes et montagnes, guides, cartes et descriptions, XVIIIe-début XIXe siècle). L’article rentre parfaitement dans ses domaines de recherche qu’est la place du voyage dans les sociétés européennes déjà explorer dans plusieurs de ses ouvrages en particulier en France et en Italie au XVIIIème siècle. Pour réaliser son article, l’auteur a utilisé plusieurs types de sources qu’il cite tout au long de son argumentation.

On peut en distinguer trois catégories : Des sources littéraires : - Les récits de William Cecil en 1609 et de Lord Granberne sur leur voyage en France mais je n’ai pas véritablement trouvé la source de ces écrits. - Chevalier de Jaucourt, article « Voyage », dans Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol.

17, Neuchâtel, 1765.

Pour la définition du mot voyage dès le départ. - Thomas Nugent, The grand tour, or a journey trought the Netherlands, Germany, Italy and France, en 4 volumes, 1749. - Lassels, Italian Voyage, 1670. - Thomas Martyn, The gentlemen’s Guide in his Tour through Italy, 1787. - James Smith, A Sketch of a Tour on the continent in the year 1786-1787, 1793. - Giovanni Maria Vidari, Viaggio in pratica, 1718 et réédité en 1764. - Bacon, dans un essai Of travail, 1625. - Baudelot de Dairval, De l’utilité des voyages, 1686. - ROHAN, Henri de, Voyage du Duc de Rohan, faict en l’an 1600, en Italie, Allemaigne, Pays-Bas Uni, Angleterre, & Escosse, Amsterdam, Louys Elzevier, 1646. - Jean Frédéric Bernard, Recueil de voyage au nord, 1716. - Châteaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811. - r.

Le journal de voyage de Charles Le Maistre de 1664-1665 en Europe. Travaux historiques : - Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Empire, publié de 1776 à 1788. - Abbé Prévost, Histoire générale des voyage, 1745-1759. Sources cartographiques : - Thomas Coke, carte des voyages de 1712-1718. - Maximilien Misson, Nouveau voyage d’Italie, 1691. - Atlas italien de 1771. Dès le départ, l’auteur nous énonce que le voyage ne fut pas réservé qu’aux élites et jour un rôle important dans le façonnement de groupe.

L’auteur distingue différent types de voyage non fait par les élites dont le pèlerinage.

Ces voyages permettent de voir la création de nouvelles cartes par la connaissance des espaces.

Le voyage joue également un rôle dans les relations entre individus car il noue des contacts et propagent des idéaux dans différents groupes.

L’auteur nous annonce également qu’il va étudié le voyage à travers les risques et conditions que les voyageurs peuvent être amené à être confronté et des outils qu’ils utilisaient pour se guider.

Ainsi, l’auteur nous partage la définition de voyage qui a évolué pour de venir celle-ci : « transport que l’on fait de sa personne d’un lieu où l’on est en un autre assez éloigné » Dans un premier temps, l’auteur commence son argumentation en nous présentant l’un des modèle de voyage qu’est le grand tour, un long voyage de quelques mois ou années pratiqué en Europe par les jeunes nobles.

Cette pratique participait à leur éducation en leur forgeant une expérience sur le continent et en rentrant en contact avec ses pairs.

Cela était pratiqué particulièrement par les anglais, italiens et les français.

L’expression de « grand tour’ n’apparaît qu’au XVIII.

Ces.... »

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