RESSOURCES ET PROBLÈMES ÉNERGÉTIQUES AUX ÉTATS-UNIS
Publié le 22/04/2011
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Plan I. Les ressources énergétiques des Etats-Unis A. Elles se situent au premier rang mondial B. Leur localisation C. Les conditions d'exploitation II. Consommation et production d'énergie A. La consommation la plus élevée du monde B. Une production sujette à des fluctuations III. Les problèmes d'approvisionnement A. Les importations d'hydrocarbures B. L'appel au nucléaire C. La politique énergétique
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puits n'ont qu'un rendement médiocre comparé à ceux du Moyen-Orient et un bon nombre d'entre eux sont ferméschaque fois que le prix du baril de brut descend au-dessous d'un certain seuil (cas en 1986).
Quant aux richesgisements d'Alaska, ils sont difficiles à exploiter en raison des conditions pénibles liées au froid et à l'éloignement.
• l'équipement hydroélectrique de l'Ouest américain recèle encore de vastes potentialités; mais le problème réside icidans la nécessité de transporter le courant produit sur des grandes distances jusqu'aux usines et aux grandscentres urbains.
II.
La consommation dépasse la production
A.
La consommation la plus élevée du monde
Les États-Unis consomment à eux seuls le quart de l'énergie produite sur la planète; ils dépassent de loin l'Unionsoviétique, la C.E.E.
et le Japon, bien qu'ils ne rassemblent que 6% de la population du globe.
Or leurs besoins vontsans cesse croissant, en raison d'un genre de vie reposant sur une énergie à bon compte; parfois même, aux yeuxd'Européens, cette consommation frise le gaspillage.
En tout cas, la consommation excède la production de quelque10%; mais il importe de faire la distinction entre les différentes sources d'énergie, comme on le verra plus loin.
B.
Une production sujette à des fluctuations
Ces fluctuations sont provoquées par les secousses du marché international autant que par l'évolution des réservesou les conditions d'extraction : si le prix du pétrole augmente dans le monde, la rentabilité des puits est assurée; s'ildescend trop bas, c'est la faillite pour les petits producteurs texans.
Les États-Unis n'exploitent pas pour l'instant,par exemple, leurs immenses réserves de schistes bitumineux des Rocheuses, car leur mise en valeur coûterait cheret ne serait rentable qu'à partir de 50 dollars le baril de brut -prix qui n'a jamais été atteint sur les marchésmondiaux.
Si pour le pétrole la production reste à peu près au même niveau depuis quinze ans, pour le gaz en revanche onassiste - après l'envolée des années 1940-70 - à un recul progressif dû à l'épuisement des gisements : 620 milliardsde m3 en 1970, 487 actuellement.
Le charbon de son côté, qui avait connu naguère une certaine désaffection devant le « boom » des hydrocarbures(550 millions de tonnes en 1970 contre 680 à la fin de la guerre), enregistre une nette remontée, liée à son bas prixde revient; il alimente un courant d'exportation, vers l'Europe essentiellement.
III.
Les problèmes d'approvisionnement
A.
Les importations d'hydrocarbures
Elles concernent le pétrole et le gaz destinés à la production de thermoélectricité, aux usines, aux locomotivesDiesel, aux automobiles, aux foyers domestiques, etc.
Pour faire face à la demande, les achats à l'étranger (ArabieSaoudite principalement) ont quadruplé depuis 1970; ils se stabilisent toutefois depuis cinq ou six ans, avec mêmeune tendance à la diminution (actuellement entre 200 et 250millions de tonnes par an); mais la baisse des coursmondiaux risque de les relancer.
B.
L'appel au nucléaire
Un important effort de construction de centrales nucléaires, commencé vers 1970 par le président Nixon, a faitpasser la production de 21 milliards de kWh en 1970 à 343 milliards en 1984 (c'est-à-dire autant que de kWhd'origine hydraulique).
Ces chiffres placent les États-Unis au premier rang, avec plus du tiers de l'électriciténucléaire mondiale.
Rapportés à la production d'électricité nationale, ils représentent 14% de celle-ci (contre 10%en 1980 et seulement 1,5% en 1970).
Pourtant les craintes des écologistes se manifestent parfois, comme lors del'accident de la centrale de Three Mile Island il y a quelques années.
C.
La politique énergétique
Depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979, le gouvernement américain s'efforce de réduire la dépendanceénergétique du pays : l'objectif est de ramener celle-ci à 5 % en l'an 2000 (soit à la moitié du chiffre actuel).
Le plan Carter de 1977 prévoyait par exemple l'augmentation des prix pour diminuer la consommation, la réductiondes importations pétrolières, l'accroissement de la part du charbon, l'impulsion conférée aux énergies nouvelles(solaire en particulier); mais ce plan fut en partie rejeté par le Sénat, sensible à l'hostilité des « Grands » du pétrole(Exxon, Mobil, etc.) et à l'attitude des consommateurs habitués à payer bon marché une énergie illimitée.
La politique de Reagan est beaucoup plus conforme au credo libéral et au « laissez-faire » en matière économique :le président républicain a ainsi réduit les crédits en faveur de la recherche d'énergies nouvelles; la production accruede charbon, d'autre part, se heurte à des menaces de pollution atmosphérique...
Conclusion.
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