Résistance et collaboration en France pendant la Seconde Guerre mondiale
Publié le 10/02/2013
Extrait du document
«
Le principal de ces camps est AuschwitzBirkenau .
Dès leur arriv ée, les convois de Juifs sont tri és .
Ceux qui sont jug és aptes pour le travail sont dirig és vers les
camps de concentration.
Les autres (la majorit
é des femmes, les enfants, les vieillards) sont conduits
imm
édiatement vers les chambres à gaz .
Au total, entre 5,1 et 5,9 millions de juifs ont
été tu és pendant la guerre.
2,7 millions ont été gaz és dans les
camps de la mort.
IC Collaborer ou r
ésister
(Voir la page pr
écédente : IB Une Europe exploit ée et martyris ée )
http://www.histgeo.com/europe/deuxiemeguerre/cours/collaborerresister.php
Les collaborations
Certains pays d'Europe, principalement des pays satellites mais aussi des pays vassaux , d
éveloppent une politique
d'aide
à l'égard de l'Allemagne nazie.
On distingue deux attitudes, deux groupes :
• Les collaborateurs : ce sont des gens qui coop
èrent avec l'occupant allemand sans n écessairement partager les
id
ées nazies. On parle de collaboration tactique .
• Les collaborationnistes : ce sont des gens qui, non seulement coop
èrent avec l'occupant allemand, mais
partagent les id
ées nazies et souhaitent la victoire de l'Allemagne.
On parle alors de collaboration
id
éologique .Cette collaboration la plus active touche 1 à 2 % de la population europ éenne.
À
l'échelle de l'Europe, on retrouve ces deux nuances.
Ainsi, une collaboration id
éologique , qui est le fait de collaborationnistes, se met en place en Norv ège (dirig é par
Quisling ), en Hongrie (dirig
é par Horthy ), en Croatie (avec les Oustachi dirig és par Pavelic ). Les r égimes mis en
place sont des r
égimes totalitaires qui appliquent les mesures racistes des nazis et mettent leur économie
volontairement au service des nazis.
Dans d'autres pays, des individus ou des groupes ont pu
également adh érer à cette collaboration id éologique.
D'autres pays sont marqu
és par une collaboration tactique .
Les gouvernements font alors des concessions
limit
ées aux Allemands, pensant y gagner des compensations. C'est le cas du r égime de Vichy .
Cette collaboration tactique, dans le but d'une compensation est aussi le fait de nombreux individus dans tous les
pays occup
és.
Les autres pays occup
és (PaysBas, Belgique, Danemark) font preuve d'une collaboration minimale .
L'administration fait fonctionner le pays dans le cadre des exigences nazies tout en limitant, dans la mesure du
possible, ces exigences.
Les deux formes de collaboration ne concernent qu'une minorit
é d'indvidu au sein des populations
europ
éennes .
Les exactions commises par les Allemands d étournent une grande partie de la population d'une
é
ventuelle entente ou collaboration et conduit aussi un petit nombre d'individus à résister.
Les R
ésistances
a) Les motivations qui poussent les gens
à résister sont diverses d'un individu à l'autre :
• La premi
ère motivation est la volont é de lutter contre le fascisme , le nazisme , le syst ème totalitaire et raciste
qui se met en place en Europe. Il n'y a pas de portrait politique et culturel type des r
ésistants : ils sont de tous les
milieux .
• Il existe
également des motivations personnelles qui poussent surtout les jeunes vers la r ésistance : ainsi,
é
chapper au STO en France, conduit de nombreux jeunes, souvent inexp ériment és, dans les rangs de la
r
ésistance.
• Le go
ût du risque, de l'aventure est enfin une des motivations qui pousse les plus jeunes l àencore à rejoindre la .
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