Devoir de Philosophie

République tchèque.

Publié le 15/04/2013

Extrait du document

République tchèque. 1 PRÉSENTATION République tchèque, en tchèque ?eská Republika, pays d'Europe centrale. Sa capitale est Prague. La République tchèque est bordée au nord et à l'est par la Pologne, au sud-est par la Slovaquie, au sud et à l'ouest par l'Autriche et à l'ouest et au nord par l'Allemagne. Elle est l'un des deux États indépendants issus de la partition de la Tchécoslovaquie, le 1er janvier 1993. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La superficie de la République tchèque est de 78 864 km². Le pays offre un relief relativement accidenté et élevé : l'essentiel du territoire, qui culmine à 1 490 m au Praded dans les Sudètes au nord-est, a une altitude supérieure à 500 m et le pays est ceint par un ensemble de montagnes d'origine hercynienne. Au nord-ouest s'étendent les piémonts et versants méridionaux des monts Métallifères (en allemand, Erzgebirge, en tchèque, Kru?né Hory), prolongés par les monts Elbsandst, et marquant la frontière avec l'Allemagne. Ces massifs, qui culminent au mont Keilberg, sont entrecoupés de cuvettes et de plateaux, tel celui du Dupov. Au sudouest, cette frontière passe par les hautes terres de la forêt de Bohême, sur le massif de la ?umava. Dans le nord du pays, les monts des Géants, appartenant aux Sudètes, forment une partie de la frontière avec la Pologne. L'extrémité orientale des Sudètes domine la partie tchèque de la Silésie, fermée par la porte de Moravie, où coule l'Oder en direction du territoire polonais. Au sud-est du pays, la récente frontière avec la Slovaquie suit l'axe des Carpates blanches, formant elles-mêmes avec les Petites Carpates l'extrémité occidentale du vaste arc de cercle dessiné par la chaîne des Carpates d'Europe centrale et orientale. Entourés par ces différents massifs, le bassin de Bohême et les hautes terres de Bohême-Moravie composent la partie centrale du pays. La Bohême est drainée par l'Elbe (appelée Labe en tchèque) et ses affluents, la Vltava et l'Oh?e. Les basses terres de Moravie, où coule la Morava, se situent à l'est. L'Elbe et l'Oder permettent une liaison avec la mer du Nord et la mer Baltique. Le pays compte d'autres cours d'eau parmi lesquels l'Orava, la Luznice, la Jihlava, la Sázava et la Svratka. 2.2 Climat Le climat de la République tchèque est tempéré, de type continental avec des hivers froids et des étés chauds. Les températures moyennes varient fortement selon l'altitude et se situent entre - 2 °C en janvier et 20 °C en juillet (- 12 °C et 19 °C à Prague). Les précipitations annuelles, soumises aux accidents du relief, sont généralement comprises entre 450 et 1 700 mm pour les régions les plus élevées. 3 RESSOURCES NATURELLES Les forêts couvrent 33,6 % du pays (principalement dans les régions montagneuses). Le charbon (en particulier le charbon brun et le lignite) représente la ressource la plus commune. Le territoire dispose aussi de fer et de magnésite ainsi que, dans les Monts Métallifères, de gisements d'uranium relativement importants et de gisements moindres d'antimoine et de cassérite (minerai d'étain). 3.1 Végétation et faune En dépit de la superficie modeste du territoire tchèque, la faune et la flore y sont variées, et la biodiversité relativement élevée. La flore comprend quelque 3 500 espèces de plantes (gymnospermes et angiospermes). Les forêts sont essentiellement composées d'espèces à feuilles persistantes, dont l'épicéa. Parmi les arbres à feuilles caduques, on trouve le chêne, le hêtre, le bouleau, le peuplier, le saule et le tilleul, emblème du pays. Le territoire tchèque est riche en insectes ; on y a notamment recensé près de 1 400 espèces de papillons. Les amphibiens sont peu représentés (une vingtaine d'espèces, parmi lesquelles les grenouilles verte et rousse, le crapaud vert, la salamandre tachetée et le triton à crête), pas plus que ne le sont les reptiles (une dizaine d'espèces, dont la couleuvre d'Esculape et le lézard vert). La faune aviaire est très diversifiée : on dénombre plus de 400 espèces d'oiseaux ; la plupart sont des migrateurs (hérons, cigognes, fauvettes, aigrette, etc.), qui hivernent sur le territoire ou à l'opposé viennent s'y reproduire au printemps. Parmi les espèces sédentaires figurent entre autres plusieurs espèces de cygnes, de canards, de rapaces diurnes (faucons, aigles) et nocturnes (chouettes et hibou). Quelques espèces sont présentes seulement de façon occasionnelle, tel l'aigle des steppes. Les mammifères sont représentés par quelque 70 espèces. Citons, pour les grands mammifères, des cervidés (élan, cerf, chevreuil), le sanglier, l'ours brun, le loup gris et le lynx. Les petits mammifères comprennent notamment des rongeurs (marmotte, mulot), des mustélidés (vison, martre, loutre de rivière), des lagomorphes (lièvre, lapin de Garenne), des insectivores (hérissons, musaraignes), ainsi qu'une vingtaine d'espèces de chauves-souris. 3.2 Problématiques environnementales Bien que la restructuration des mines et de l'industrie lourde dans les années 1990 ait eu pour conséquence une diminution des rejets polluants, et que l'entrée du pays dans l'Union européenne en 2004 se soit accompagnée d'un renforcement de l'arsenal législatif en matière de protection de l'environnement, la pollution de l'air, de l'eau et des sols (notamment par les métaux lourds) reste un problème majeur. Les rejets industriels sont à l'origine d'un taux élevé d'oxydes de soufre et d'azote dans l'air, tandis que les pratiques agricoles génèrent une pollution des sols et des eaux par les nitrates et les pesticides. La République tchèque reste l'un des pays les plus affectés par les pluies acides, qui entraînent défoliation des arbres et dégradation de la qualité des sols et de l'eau (en raison du ruissellement des eaux de pluie). 4 POPULATION ET SOCIÉTÉ 4.1 Caractéristiques démographiques En 2008, la République tchèque comptait 10,2 millions d'habitants, pour une densité de 132,3 habitants au km². Entre 1990 et 1995, le taux de croissance annuelle moyen de la population a été négatif (-0,2 %), tendance qui a persisté entre 1995 et 2005 (-0,8 %), pour atteindre -0,08 % en 2008. Le taux de natalité, qui était de 8,9 ? en 2008, est en effet l'un des plus bas d'Europe. Les Tchèques sont le groupe dominant du pays et représentent 90,4 % de la population. Les Moraves représentent 3,7 % et les Slovaques 1,9 %. Parmi les 4 % restant, on compte une importante minorité de Roms (350 000 individus). Très nombreuse avant la Seconde Guerre mondiale, la population juive, dont une partie a péri dans l'Holocauste ou a émigré, compte actuellement quelques milliers de personnes. L'immigration clandestine et l'afflux de réfugiés ont constitué des problèmes sérieux au moment de la chute du communisme et de l'éclatement de l'Union soviétique. Au cours des années 1990, quelque 250 000 réfugiés des pays d'Europe de l'Est et des Balkans sont passés annuellement par la République tchèque. 4.2 Divisions administratives et villes principales S'étendant sur les régions historiques de la Bohême, de la Moravie et de la Silésie, la République tchèque est divisée en une ville capitale, Prague, et treize régions administratives qui portent généralement le nom de leur ville principale : à l'ouest du pays, région de Bohême-Centrale autour de Prague, région de Bohême du Sud, région de Plzeò, région de Karlovy Vary, région d'Ústí nad Labem, région de Liberec et région de Hradec Králové, au centre, région de Pardubice et région de Vysoèina, et à l'est, région d'Olomouc, région de Moravie-Silésie, région de Moravie du Sud et région de Zlín. Les municipalités (6 249 en 2007) constituent les plus petites unités territoriales. En 2005, 74,5 % de la population se concentrent dans les zones urbaines. La capitale, Prague (1 170 000 habitants en 2003), est la plus grande ville du pays ; elle est suivie par Brno (376 172 habitants), ville industrielle de Moravie du Sud qui possède une longue tradition culturelle, et par Ostrava (316 744 habitants), principale ville de la région Moravie-Silésie, à la frontière avec la Pologne, au coeur d'une importante conurbation industrielle. 4.3 Langues et religions La langue officielle du pays est le tchèque. Voir aussi langues slaves. Environ un quart des Tchèques sont catholiques romains. L'Église orthodoxe et diverses congrégations protestantes sont également actives, tout comme les groupes chrétiens évangéliques. La petite communauté juive vit principalement à Prague. Alors que près de 60 % de la population ne se déclare d'aucune religion, les Tchèques comptent parmi les peuples les plus athées en Europe et dans le mo...

« 4.2 Divisions administratives et villes principales S’étendant sur les régions historiques de la Bohême, de la Moravie et de la Silésie, la République tchèque est divisée en une ville capitale, Prague, et treize régionsadministratives qui portent généralement le nom de leur ville principale : à l’ouest du pays, région de Bohême-Centrale autour de Prague, région de Bohême du Sud, régionde Plzeò, région de Karlovy Vary, région d’Ústí nad Labem, région de Liberec et région de Hradec Králové, au centre, région de Pardubice et région de Vysoèina, et à l’est,région d’Olomouc, région de Moravie-Silésie, région de Moravie du Sud et région de Zlín.

Les municipalités (6 249 en 2007) constituent les plus petites unités territoriales. En 2005, 74,5 % de la population se concentrent dans les zones urbaines.

La capitale, Prague (1 170 000 habitants en 2003), est la plus grande ville du pays ; elle estsuivie par Brno (376 172 habitants), ville industrielle de Moravie du Sud qui possède une longue tradition culturelle, et par Ostrava (316 744 habitants), principale ville de larégion Moravie-Silésie, à la frontière avec la Pologne, au cœur d’une importante conurbation industrielle. 4.3 Langues et religions La langue officielle du pays est le tchèque.

Voir aussi langues slaves. Environ un quart des Tchèques sont catholiques romains.

L’Église orthodoxe et diverses congrégations protestantes sont également actives, tout comme les groupeschrétiens évangéliques.

La petite communauté juive vit principalement à Prague.

Alors que près de 60 % de la population ne se déclare d’aucune religion, les Tchèquescomptent parmi les peuples les plus athées en Europe et dans le monde.

Cette particularité s’explique par l’histoire : au pays de Jan Hus et des hussites, le protestantismes’enracine au moment de la Réforme, mais les Habsbourg imposent le catholicisme à la population au XVIe siècle.

La défenestration de Prague demeure comme un épisode tragique de cette période.

La conscience nationale tchèque se forge ensuite au XIXe siècle contre ces même Habsbourg dont le catholicisme est rejeté durablement par la population. 4.4 Éducation L’enseignement primaire et secondaire est obligatoire pendant neuf ans, à partir de l’âge de six ans.

La plupart des établissements scolaires sont contrôlés par l’État, mais lepays compte un nombre croissant d’écoles primaires et secondaires privées.

Au cours de la période 2002–2003, l’État a consacré 4,6 % du produit national brut (PNB) auxdépenses d’éducation. L’université de Charles de Prague est la plus importante du pays.

Elle accueille plus de 42 000 étudiants au milieu des années 2000, soit un cinquième de tous les étudiantsdu pays.

Fondée en 1348 par l’empereur germanique Charles IV, elle est l’une des plus anciennes d’Europe.

Le pays compte de nombreux autres établissementsuniversitaires, à Prague et notamment à Brno (Université Masaryk et Haute école de technologie), Olomouc, Plezò, Opava depuis 1989 et Zlín depuis 2001. 4.5 Institutions et vie politique 4.5. 1 Organisation des pouvoirs La République tchèque est une république parlementaire fondée sur un régime semi-présidentiel.

Elle est régie par la Constitution de décembre 1992 entrée en application le1er janvier 1993, premier jour d’existence des deux États issus de la scission de la Tchécoslovaquie, la République tchèque et la Slovaquie.

Le chef de l’État est le présidentde la République élu par le Parlement pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois ; il nomme le Premier ministre et les membres du cabinet. Le pouvoir législatif est détenu par deux Chambres : la Chambre des députés (200 membres élus au suffrage universel proportionnel pour quatre ans) et le Sénat(81 membres élus pour six ans et renouvelables par tiers tous les deux ans). Les 15 membres du tribunal constitutionnel sont nommés par le président de la République pour un mandat de dix ans.

L’ordre judiciaire repose sur des tribunaux générauxconstitués par des cours indépendantes d’arrondissement, régionales et supérieures et par un tribunal administratif suprême. 4.5. 2 Partis politiques La Tchécoslovaquie a connu une véritable floraison de mouvements politiques après la Révolution de velours de 1989.

On dénombrait ainsi plus de 110 partis officiels auxélections de 1992.

Les partis politiques non parlementaires demeurent nombreux en République tchèque, mais dans des proportions bien moindres, et seuls les partis ayantobtenu au minimum 5 % des voix sont représentés à la Chambre des députés. La vie politique tchèque est dominée par le Parti civique démocratique (ODS, libéral conservateur), formé en 1991 après la scission du Forum civique, qui a contribué à lachute du régime communiste, et par le Parti social-démocrate tchèque (CSSD), héritier du premier parti social-démocrate tchèque fondé en 1878.

Les autres partispolitiques importants sont le Parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM), successeur du Parti communiste de Tchécoslovaquie, l’Union démocrate-chrétienne—Partipopulaire tchèque (KDU-CSL, chrétien-démocrate), héritier du Parti populaire tchèque fondé au moment de l’établissement de la République tchécoslovaque en 1918, et leParti des verts (SZ). 4.5. 3 Défense nationale En 2004, les forces armées tchèques comptent 16 663 hommes dans l’armée de terre et 5 609 hommes dans l’aviation.

La même année, l’État a consacré 2,2 % du produitintérieur brut (PIB) aux dépenses liées à la défense nationale.

La République tchèque fait partie de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) depuis 1999. 5 ÉCONOMIE 5.1 Généralités La République tchèque est l’un des pays post-communistes qui bénéficie au cours des années 2000 de l’économie la plus prospère en Europe centrale.

Parmi les dix paysayant adhéré à l’Union européenne (UE) en 2004, elle figurait en 2005 en seconde position pour le niveau de vie (derrière la Slovénie).

Son produit intérieur brut (PIB) étaitde 143 milliards de dollars en 2006. Caractérisée par un développement traditionnellement fondé sur l’industrie, qui représente plus d’un tiers de son PIB, son économie est largement ouverte sur l’extérieur.Sa croissance forte au milieu des années 2000 (6,1 % en 2005 et 6,4 % en 2006) repose ainsi largement sur les exportations, en premier lieu d’automobiles.

Le secteur dela production automobile, animé par les grands constructeurs occidentaux (Volkswagen, PSA, Toyota, Hyundai), emploie 10 % de la population active.

Favorisée par unpositionnement géographique central et par une main d’œuvre qualifiée, la République tchèque est le pays à recevoir les investissements étrangers directs les plus élevéspar habitant (25 milliards d’euros entre 1990 et 2005).

Elle est en outre le second bénéficiaire des fonds structurels de l’UE parmi les pays de l’Est (après la Pologne), avec23,7 milliards d’euros pour la période 2007-2013 (ce qui représente 3,25 % de son PIB).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles