République tchèque.
Publié le 15/04/2013
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4.2 Divisions administratives et villes principales
S’étendant sur les régions historiques de la Bohême, de la Moravie et de la Silésie, la République tchèque est divisée en une ville capitale, Prague, et treize régionsadministratives qui portent généralement le nom de leur ville principale : à l’ouest du pays, région de Bohême-Centrale autour de Prague, région de Bohême du Sud, régionde Plzeò, région de Karlovy Vary, région d’Ústí nad Labem, région de Liberec et région de Hradec Králové, au centre, région de Pardubice et région de Vysoèina, et à l’est,région d’Olomouc, région de Moravie-Silésie, région de Moravie du Sud et région de Zlín.
Les municipalités (6 249 en 2007) constituent les plus petites unités territoriales.
En 2005, 74,5 % de la population se concentrent dans les zones urbaines.
La capitale, Prague (1 170 000 habitants en 2003), est la plus grande ville du pays ; elle estsuivie par Brno (376 172 habitants), ville industrielle de Moravie du Sud qui possède une longue tradition culturelle, et par Ostrava (316 744 habitants), principale ville de larégion Moravie-Silésie, à la frontière avec la Pologne, au cœur d’une importante conurbation industrielle.
4.3 Langues et religions
La langue officielle du pays est le tchèque.
Voir aussi langues slaves.
Environ un quart des Tchèques sont catholiques romains.
L’Église orthodoxe et diverses congrégations protestantes sont également actives, tout comme les groupeschrétiens évangéliques.
La petite communauté juive vit principalement à Prague.
Alors que près de 60 % de la population ne se déclare d’aucune religion, les Tchèquescomptent parmi les peuples les plus athées en Europe et dans le monde.
Cette particularité s’explique par l’histoire : au pays de Jan Hus et des hussites, le protestantismes’enracine au moment de la Réforme, mais les Habsbourg imposent le catholicisme à la population au XVIe siècle.
La défenestration de Prague demeure comme un épisode tragique de cette période.
La conscience nationale tchèque se forge ensuite au XIXe siècle contre ces même Habsbourg dont le catholicisme est rejeté durablement par la population.
4.4 Éducation
L’enseignement primaire et secondaire est obligatoire pendant neuf ans, à partir de l’âge de six ans.
La plupart des établissements scolaires sont contrôlés par l’État, mais lepays compte un nombre croissant d’écoles primaires et secondaires privées.
Au cours de la période 2002–2003, l’État a consacré 4,6 % du produit national brut (PNB) auxdépenses d’éducation.
L’université de Charles de Prague est la plus importante du pays.
Elle accueille plus de 42 000 étudiants au milieu des années 2000, soit un cinquième de tous les étudiantsdu pays.
Fondée en 1348 par l’empereur germanique Charles IV, elle est l’une des plus anciennes d’Europe.
Le pays compte de nombreux autres établissementsuniversitaires, à Prague et notamment à Brno (Université Masaryk et Haute école de technologie), Olomouc, Plezò, Opava depuis 1989 et Zlín depuis 2001.
4.5 Institutions et vie politique
4.5. 1 Organisation des pouvoirs
La République tchèque est une république parlementaire fondée sur un régime semi-présidentiel.
Elle est régie par la Constitution de décembre 1992 entrée en application le1er janvier 1993, premier jour d’existence des deux États issus de la scission de la Tchécoslovaquie, la République tchèque et la Slovaquie.
Le chef de l’État est le présidentde la République élu par le Parlement pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois ; il nomme le Premier ministre et les membres du cabinet.
Le pouvoir législatif est détenu par deux Chambres : la Chambre des députés (200 membres élus au suffrage universel proportionnel pour quatre ans) et le Sénat(81 membres élus pour six ans et renouvelables par tiers tous les deux ans).
Les 15 membres du tribunal constitutionnel sont nommés par le président de la République pour un mandat de dix ans.
L’ordre judiciaire repose sur des tribunaux générauxconstitués par des cours indépendantes d’arrondissement, régionales et supérieures et par un tribunal administratif suprême.
4.5. 2 Partis politiques
La Tchécoslovaquie a connu une véritable floraison de mouvements politiques après la Révolution de velours de 1989.
On dénombrait ainsi plus de 110 partis officiels auxélections de 1992.
Les partis politiques non parlementaires demeurent nombreux en République tchèque, mais dans des proportions bien moindres, et seuls les partis ayantobtenu au minimum 5 % des voix sont représentés à la Chambre des députés.
La vie politique tchèque est dominée par le Parti civique démocratique (ODS, libéral conservateur), formé en 1991 après la scission du Forum civique, qui a contribué à lachute du régime communiste, et par le Parti social-démocrate tchèque (CSSD), héritier du premier parti social-démocrate tchèque fondé en 1878.
Les autres partispolitiques importants sont le Parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM), successeur du Parti communiste de Tchécoslovaquie, l’Union démocrate-chrétienne—Partipopulaire tchèque (KDU-CSL, chrétien-démocrate), héritier du Parti populaire tchèque fondé au moment de l’établissement de la République tchécoslovaque en 1918, et leParti des verts (SZ).
4.5. 3 Défense nationale
En 2004, les forces armées tchèques comptent 16 663 hommes dans l’armée de terre et 5 609 hommes dans l’aviation.
La même année, l’État a consacré 2,2 % du produitintérieur brut (PIB) aux dépenses liées à la défense nationale.
La République tchèque fait partie de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) depuis 1999.
5 ÉCONOMIE
5.1 Généralités
La République tchèque est l’un des pays post-communistes qui bénéficie au cours des années 2000 de l’économie la plus prospère en Europe centrale.
Parmi les dix paysayant adhéré à l’Union européenne (UE) en 2004, elle figurait en 2005 en seconde position pour le niveau de vie (derrière la Slovénie).
Son produit intérieur brut (PIB) étaitde 143 milliards de dollars en 2006.
Caractérisée par un développement traditionnellement fondé sur l’industrie, qui représente plus d’un tiers de son PIB, son économie est largement ouverte sur l’extérieur.Sa croissance forte au milieu des années 2000 (6,1 % en 2005 et 6,4 % en 2006) repose ainsi largement sur les exportations, en premier lieu d’automobiles.
Le secteur dela production automobile, animé par les grands constructeurs occidentaux (Volkswagen, PSA, Toyota, Hyundai), emploie 10 % de la population active.
Favorisée par unpositionnement géographique central et par une main d’œuvre qualifiée, la République tchèque est le pays à recevoir les investissements étrangers directs les plus élevéspar habitant (25 milliards d’euros entre 1990 et 2005).
Elle est en outre le second bénéficiaire des fonds structurels de l’UE parmi les pays de l’Est (après la Pologne), avec23,7 milliards d’euros pour la période 2007-2013 (ce qui représente 3,25 % de son PIB)..
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Liens utiles
- tchèque (République), en tchèque ?eska Republika, État de l'Europe centrale, issu de la partition de la Tchécoslovaquie le 1 er janvier 1993.
- Prague, en tchèque Praha, capitale de la République tchèque et ancienne capitale de la Tchécoslovaquie, en Bohême, sur le cours inférieur de la Vltava.
- Moravie, en tchèque Morava, partie orientale de la République tchèque, formée de deux régions administratives : la Moravie septentrionale (11 068 km2 ; 1 970 000 habitants) et la Moravie méridionale (15 027 km2 ; 2 060 000 habitants).
- Kreutzberg Harald , 1902-1968, né à Reichenberg (aujourd'hui Liberec, en République tchèque), danseur et chorégraphe allemand.
- Elbe. en tchèque Labe. fleuve de la République tchèque et