République de Weimar:(seconde guerre mondiale).

« République de Weimar: Il Effondrement de la démocratie En 1925, à la mort de Friedrich Ebert, premier président de la République de Weimar, le vieux feld-maréchal Hinden­ burg accepta de devenir le candidat d'une coalition de partis de droite aux élections présidentielles.

A la consternation des puissances alliées victorieuses, il fut élu en avril 1925.

Von Hindenburg détestait la République de Weimar; en secret, il souhaitait le retour de la monarchie des Hohenzollern.

En 1929, la crise écono­ mique partie des Etats-Unis atteignit l'Allemagne et la précipita dans le chaos économique.

Des millions d'Allemands se retrouvèrent sans travail.

Les partis extré­ mistes de droite et de gauche se déchaî­ nèrent contre la République.

Hindenburg joua alors un rôle important.

En mars 1930, il nomma Brüning, un catholique conservateur, au poste de chancelier.

Au fur et à mesure que la situation écono­ mique se dégradait, Hindenburg permit à Brüning de gouverner par décrets, confor­ mément à l'article 48 de la constitution.

La crise économique entraîna aussi de violents affrontements entre les commu­ nistes et les nazis.

Aux élections de 1932, la masse des sans-travail vota pour les partis extrémistes qui, tous, souhaitaient la mort de la République.

Hindenburg avait peu de sympathie pour Hitler et le parti nazi; il préférait de beau- coup un gouvernement nationaliste et conservateur, capable de maîtriser les communistes.

Mais ni von Papen ni legé­ néral Schleicher, chanceliers éphémères en 1932, ne purent gouverner sans le soutien des nazis.

Aussi, le 30 janvier 1933, Hindenburg appela très légalement Hitler au .poste de chancelier, pour pren­ dre la tête d'un gouvernement de coali­ tion comprenant des membres des partis nationalistes d'extrême droite.

C'était la fin de la République de Weimar, car Hitler utilisa les pouvoirs du président pour ins­ taurer une dictature.

La République de Weimar n'avait pu sur­ vivre à l'humiliation de la défaite et à la révolution.

Mal aimée, mal servie par ses fonctionnaires, combattue par la gauche et par la droite, elle avait finalement suc­ combé sous le poids de l'inflation et de la crise économique.. »