République centrafricaine de 1980 à 1989 : Histoire
Publié le 01/12/2018
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Le président David Dacko, qui a renversé l’empereur Jean Bedel Bokassa en 1979 avec le soutien de la France, poursuit en 1980, dans un contexte politique fragile, la liquidation du régime précédent et engage un processus de démocratisation. Les nouvelles institutions, adoptées par référendum en février, autorisent les partis d'opposition et prévoient l’organisation d'une élection présidentielle. En mars 1981, David Dacko est clu de justesse contre son principal opposant, le chef du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain), Ange Patassé, qui, comme lui, est un ancien ministre de Bokassa. Mais l’agitation dans le pays et la contestation des résultats du scrutin par l’opposition portent un coup d’arrêt à cette tentative de libéralisation. L’état de siège est décrété, les partis d’opposition de nouveau interdits et les élections législatives et municipales reportées à 1982.
L’armée au pouvoir
Dans ce climat d’instabilité politique, David Dacko remet, le 1er septembre 1981, ses pouvoirs au général André Kolingba, chef d’état-major général des forces armées, qui devient à la fois
chef de l’État, du gouvernement et ministre de la Défense. Un Comité militaire de redressement national (CMRN) est formé et le nouveau dirigeant promet le retour progressif à la démocratie.
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