RENAISSANCE CAROLINGIENNE

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) La renaissance Fin VIIIe siècle - carolingienne début IXe siècle Les VII , et VIII' siècles avaient été des temps de profonde ignorance.

Seuls les moines recevaient un minimum de forma- tion.

Charlemagne, par inclinaison natu- relle et par zèle religieux s'efforça de res- taurer l'étude des lettres.

Sous son influence, il y eut une renaissance des lettres et des arts.

Écoles et scriptoria La réforme scolaire de Charlemagne eut pour origine un souci religieux.

Se plai- gnant que les écrits venus des monastères "fussent d'un style grossier et remplis de fautes", et, considérant que des prêtres ignorants ne pouvaient bien enseigner les vérités de la foi, Charlemagne décida de faire instruire le clergé.

Il ordonna, par l'Admonestio generalis (789), que chaque monastère, chaque église, chaque cathé- drale, eût son école, où, moines et clercs apprendraient les psaumes, la grammaire, la calligraphie, le calcul et le chant.

Des ateliers de copie, les "scriptoria", furent attachés à ces écoles.

De grandes biblio- thèques se constituèrent.

L'anglo-saxon Alcuin, précepteur de Charlemagne et véri- table ministre de l'Instruction, épurant le latin dégénéré par de nombreux barba- rismes, fit composer une bible qui fut lar- gement diffusée dans tout l'empire.

Les lettres et les arts De cette réforme naquit, dans la deuxième moitié du règne de Charlemagne, un renou- veau littéraire et artistique.

Charlemagne fit venir des érudits étrangers à sa cour (Paul Diacre, Théodulf, Eginhard) qui devint un foyer intellectuel brillant.

Les arts se réveillèrent: quelques 500 églises et monas- tères furent construits, dont la chapelle du palais d'Aix-la-Chapelle fut le plus bel exemple.

Les orfèvres ciselèrent des objets sacrés en or, argent ou ivoire : châsses, croix, ciboires, incrustés d'émaux et de pier- reries.

Des chefs-d'oeuvre d'enluminure sor- tirent des ateliers royaux.

Témoignage "Alors nous avons commencé à craindre que, la science d'écrire étant faible, l'intelligence des Saintes Écritures ne fût moindre qu'elle devait être; et nous savons tous que, si les erreurs de mots sont dangereuses, les erreurs de sens le sont beaucoup plus.

C'est pourquoi nous vous exhortons, non seulement à ne pas négliger l'étude des lettres, mais à vous y appliquer avec une ardeur pleine d'humilité et agréable à Dieu." Lettre de Charlemagne à un abbé, extraite des Capitulaires Repères chronologiques 768-814 : règne de Charlemagne - 789 : Admonestio generalis - 800 : Charlemagne couronné empereur - 805 : construction de la chapelle du palais à Aix-la-Chapelle.

r---~~~~~~~---~----~~~-~~~~- La renaissance carolingienne Les VIle et Ville siècles avaient été des temps de profonde ignorance.

Seuls les moines recevaient un minimum de forma­ tion.

Charlemagne, par inclinaison natu­ relle et par zèle religieux, s'efforça de res­ taurer l'étude des lettres.

Sous son influence, il y eut une renaissance des lettres et des arts.

Écoles et scriptoria La réforme scolaire de Charlemagne eut pour origine un souci religieux.

Se plai­ gnant que les écrits venus des monastères "fussent d'un style grossier et remplis de fautes", et, considérant que des prêtres ignorants ne pouvaient bien enseigner les vérités de la foi, Charlemagne décida de faire instruire le clergé.

Il ordonna, par l'Admonestio generalis (789), que chaque monastère, chaque église, chaque cathé­ drale, eût son école, où, moines et clercs apprendraient les psaumes, la grammaire, la calligraphie, le calcul et le chant.

Des ateliers de copie, les "scriptoria", furent attachés à ces écoles.

De grandes biblio­ thèques se constituèrent.

L'anglo-saxon Alcuin, précepteur de Charlemagne et véri­ table ministre de l'Instruction, épurant le latin dégénéré par de nombreux barba­ rismes, fit composer une bible qui fut lar­ gement diffusée dans tout l'empire.

Les lettres et les arts De cette réforme naquit, dans la deuxième moitié du règne de Charlemagne, un renou­ veau littéraire et artistique.

Charlemagne fit venir des érudits étrangers à sa cour (Paul Diacre, Théodulf, Eginhard) qui devint un Fin VIlle siècle­ début IXe siècle foyer intellectuel brillant.

Les arts se réveillèrent: quelques 500 églises et monas­ tères furent construits, dont la chapelle du palais d'Aix-la-Chapelle fut le plus bel exemple.

Les orfèvres ciselèrent des objets sacrés en or, argent ou ivoire : châsses, croix, ciboires, incrustés d'émaux et de pier­ reries.

Des chefs-d'oeuvre d'enluminure sor­ tirent des ateliers royaux.

Témoignage "Alors nous avons commencé à craindre que, la science d'écrire étant faible, l'intelligence des Saintes Écritures ne fût moindre qu'elle devait être; et nous savons tous que, si les erreurs de mots sont dangereuses, les erreurs de sens le sont beaucoup plus.

C'est pourquoi nous vous exhortons, non seulement à ne pas négliger l'étude des lettres, mais à vous y appliquer avec une ardeur pleine d'humilité et agréable à Dieu." Lettre de Charlemagne à un abbé, extraite des Capitulaires Repères chronologiques 768-814 : règne de Charlemagne - 789 : Admonestio generalis - 800 : Charlemagne couronné empereur -805 : construction de la chapelle du palais à Aix-la-Chapelle.. »