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Religion et culture au Moyen Age

Publié le 22/02/2012

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Période de l'histoire comprise entre 476 et 1453, c'est-à-dire entre la chute de l'Empire romain et la prise de Constantinople par les Turcs. Il convient de remarquer, par ailleurs, que le choix des dates de début et de fin du Moyen Age est arbitraire dans la mesure où l'on ne peut évoquer aucune rupture nette dans le développement culturel de l'Europe. il semble que le terme "Moyen Age " a été pour la première fois proposé par Flavio Biondo de Forli (1388-1463), historien et secrétaire apostolique à Rome, dans son ouvrage "Décades d'histoire depuis l'effondrement de l'Empire romain " qui fut publié pour la première fois en 1483. Ce terme implique une connotation de rupture dans l'évolution historique et, particulièrement, d'arrêt du progrès, de stagnation culturelle, qui fait considérer le Moyen Age comme " l'Age sombre " entre l'Antiquité classique et la Renaissance. Les historiens contemporains divisent généralement le Moyen Age en trois périodes et sont plus intéressés par la diversité de cette époque que par ces divisions proprement dites.
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« retrouvés et traduits.

Les lois ecclésiastiques et civiles furent systématisées, commentées, discutées comme ellesne l'avaient jamais été, notamment à l'université de Bologne.

Ces recherches favorisèrent le développement denouvelles méthodes qui portèrent leurs fruits dans tous les domaines touchant aux études.

Les textes des Pères del'Eglise furent à nouveau étudiés, les doctrines et pratiques théologiques explorées, les problèmes de la traditionchrétienne discutés, notamment au moyen de la technique d'analyse dialectique.

le XIIèmer siècle correspond ainsi àune période faste de la philosophie occidentale.

Renouveau artistique: Les innovations se produisirent aussi dans le domaine des arts.

La maîtrise de l'écriture et de la lecture ne fut plus l'apanage du clergé ; on assista àl'épanouissement d'une nouvelle littérature en latin et, pour la première fois, en langue vernaculaire.

Ces textess'adressaient à un public cultivé qui disposait de l'éducation et du temps nécessaires pour lire.

Les poèmes d'amour,les romans courtois, les écrits historiques, exprimaient toutes les nouvelles caractéristiques de la vie sociale etindividuelle, ainsi que l'engagement de chacun dans le monde séculier.

En peinture, une attention sans précédent futaccordée à la description des émotions et de la vie quotidienne.

En architecture, le style roman fut amélioré au furet à mesure de l'érection d'innombrables églises, notamment le long des routes empruntées par les pélerins quitraversaient le sud de la France et l'Espagne, en même temps que commençaient à apparaître les premiers élémentsdu style gothique qui deviendrait le style architectural international durant les siècles suivants.

La nouvelle unité européenne: Durant le XIIIème siècle, les acquis du XIIème siècle furent consolidés et systématisés.

L'institution monastique était devenue la première institution européenne ; le commerce avait fait de l'Europe une communautééconomique.

Cette unité économique et financière était due aux activité des marchands et banquiers italiens quiexerçaient leurs compétences en France, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Afrique du Nord, ainsi que dans les Etatsde l'Empire germanique.

Voyager, que ce fût dans un but commercial, intellectuel ou religieux (pélerinage) devintrelativement facile et courant.

Ce fut également un siècle de croisades, bien que celles-ci aient commencé à la findu XIème siècle.

Conçues selon la loi de l'Eglise comme un pélerinage armé, les croisades rassemblèrent despopulations appartenant à toutes les classes sociales.

Ces expéditions religieuses internationales, étranges etambiguës dans leurs objectifs réels, confirmèrent que l'unité européenne s'articulait autour de l'institution religieuse.L'apogée du haut Moyen Age correspond aux brillantes réalisations architecturales de style gothique, aux oeuvresphilosophiques de saint Thomas d'Aquin et au chef-d'oeuvre de Dante, "La Divine Comédie".

Le Moyen Age tardif: Si le haut Moyen Age fut marqué par l'unification des institutions et de brillantes synthèses intellectuelles, le Moyenage tardif se caractérise par les conflits et la désagrégation.

C'est durant cette période qu'émergea le conceptd'Etat séculier, même s'il ne s'agit, au début, que d'un sentiment national naissant, et qu'eurent lieu les premièresmanifestations de la lutte entre le pouvoir religieux et le pouvoir de l'Etat, qui allait devenir une des constantes del'histoire européenne durant des siècles.

Les villes, qui continuaient à croître en taille et en prospérité,commencèrent à revendiquer l'autonomie politique, et à l'intérieur même de celles-ci apparut une rivalité entre lesclasses sociales et les différents intérêts.

Les débuts de la science politique: Une des conséquences de ces conflits,notamment en Italie, fut l'approfondissement d'une réflexion sociale et politique qui considérait l'Etat séculier commeun sujet d'étude à part entière, envisagé indépendamment de l'Eglise et de la communauté des croyants.L'autonomie du politique est seulement une des facette de la grande tendance de la pensée de la fin du Moyen Age.Le grand projet de la philosophie du haut Moyen Age, qui consistait en une tentative de synthèse de toutes lesconnaissances et de toutes les expériences, dans les sphères humaine ou divine, s'avérait impossible à réaliser.

On apu voir dans cette tendance à la spécialisation de la recherche philosophique un signe de décadence et de perte desens.

D'autres considèrent qu'il s'agit du commencement d'une ère nouvelle, celle, par exemple, de la rechercheempirique consacrée au monde physique, qui correspond à l'effondrement de l'attitude synthétique du haut MoyenAge.

Une nouvelle spiritualité: Si importants que fussent les développements de la philosophie, c'est néanmoins dans le domaine de la spiritualité du Moyen Age tardif que se situe le grand bouleversement social et culturel decette période.

Les innovations dans le domaine de la spiritualité concernent aussi bien l'institution de l'Eglise que dessphères qui lui sont extérieures.

La spiritualité du Moyen Age tardif est caractérisée par une recherche intense d'uneexpérience directe de Dieu, que ce soit par le biais d'une illumination mystique, d'une extase intérieure individuelle,ou à travers l'appréhension personnelle de la parole de Dieu présente dans la Bible.

Dans les deux cas, l'Eglise, tantdans sa fonction d'interprète de la doctrine que dans son rôle de pourvoyeur des sacrements, se retrouvait enquelque sorte démunie et moins indispensable.

L'expérience mystique devenait potentiellement accessible à tout lemonde, qu'il fût laïc ou religieux, homme ou femme, instruit ou illettré.

Conçue comme une grâce divine, elle n'étaitpas liée au rang social ou au niveau culturel.

Elle était indicible, irrationnelle, privée et indiscutable.

La lecture de laBible eut pour effet la conception d'une Eglise très différente de celle, prévalente jusqu'alors, qui prétendait toutdiriger et tout rassembler sous sa coupe.

Le Christ et les apôtres proposaient une image d'une grande simplicité devie, et, en prenant comme exemple de conduite la vie du Christ, les chrétiens commencèrent à s'organiser encommunautés apostoliques.

Des mouvements comme ceux des franciscains proliférèrent à travers l'Europe.

Parfois,ils entreprirent de réformer l'Eglise de l'intérieur, de la ramener à la pureté et à la simplicité apostoliques originelles.

Ad'autres moments, ils se désengagèrent simplement de l'institution officielle.

Fréquemment, ces mouvementscoïncidèrent avec une ferveur messianique ou apocalyptique, notamment parmi les ouvriers non affiliés à descorporations, qui vivaient dans un état de crise permanente.

Après l'apparition de la peste noire en 1340, desbandes de pénitents, de flagellants, et des disciples de "nouveaux messies" ou de "saints charismatiques" circulaientà travers l'Europe, dans l'attente préparatoire de l'arrivée d'une nouvelle ère apostolique.

Ce processus d'agitationspirituelle et de réformes allait s'achever par l'apparition de la Réforme protestante.

Le sentiment d'identité nationaleallait aboutir au triomphe de l'Etat-nation.

Le développement continuel du commerce et de la finance contribuait àconstituer le fondement des transformations révolutionnaires que connaîtrait bientôt l'économie européenne.

Ainsi,les ferments de l'époque moderne peuvent-ils être trouvés dans la désagrégation du monde médiéval et dans sesbouleversements sociaux et culturels.

La philosophie médiévale: Avec le développement du christianisme, les philosophes occidentaux se tournent vers le problème du salut de l'âme.

Les Pères de l'Eglise associentl'enseignement des Evangiles avec de nombreux concepts philosophiques gréco-romains.

La philosophie augustinienne: Saint Augustin réconcilie l'accent mis par les Grecs sur la raison avec l'émotion religieuse des. »

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