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Réarmement de l'Angleterre(seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Réarmement de l'Angleterre(seconde guerre mondiale). Le grand réveil L'invasion de la Mandchourie par les Japonais, en septembre 1931, fut le premier événement qui amena l'Empire britannique à reconsidérer sa politique de désarmement. Les chefs de l'état-major étaient déjà prêts à faire des suggestions mais les politiciens avaient d'autres soucis: s'attacher à sortir la Grande-Bretagne de la pire récession qu'elle eut connue. Aussi, le ministre des Finances d'alors, Neville Chamberlain, présenta-t-il en 1932 le budget de défense le plus limité de la période d'entre-deux-guerres. Un budget équilibré, des dépenses en armement modérées l'emportaient sur d'énergiques mesures de réarmement. Lorsqu'en 1935 le conservateur Stanley Baldwin succéda à Ramsay MacDonald comme premier ministre, il fut continuellement hanté par la crainte que les travaillistes ne gagnent un nombre considérable de voix s'il se montrait favorable au réarmement. En 1934, Baldwin encouragea le gouvernement à maintenir la Royal Navy tell...
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« Réarmement de l'Angleterre Il Augmentation rapide du budget de la défense Le bombardier fut l'épouvantail des années 30: on craignait par-dessus tout et on surestimait en nombre les essaims d'avions allemands de ce type.

De plus.

la répartition géographique de l'armée bri­ tannique nécessitait le maintien d'une puissante marine.

Ces facteurs mirent ainsi l'armée de terre au bas de la liste des priorités.

même lorsque le budget de la défense atteignit 186 millions de livres.

Le réarmement, rendu inévitable depuis les événements d'Abyssinie et de Rhéna­ nie en 1936, se poursuivait cependant à un rythme extrêmement lent, freiné par les efforts continuels de la politique d'apaisement, qui cherchait à assurer la paix à n'importe quel prix.

Pour le budget de 1937, le ministre des Finances Neville Chamberlain imposa une contribution de défense nationale de 5% sur tous les bénéfices des usines d'armement, lançant en outre, dans le même but, un emprunt de 400 millions de livres, réparti sur une période de cinq ans.

Puis, en mars 1938, l'armée, la marine et l'aviation se virent libérées de l'interdic­ tion d'intervenir dans le commerce nor­ mal.

Elles purent alors encourager les industries civiles à fabriquer des avions au lieu de voitures.

La même année, on déci­ da la construction de 2370 nouveaux avions pour 1940 et l'augmentation, dans les mêmes délais, des effectifs de la RAF de 30 000 à 1 00 000 personnes.

Le 22 février 1939, le gouvernement autorisa une production maximale d'avions, sans tenir compte des liquidités à disposition.

Ces mesures permirent effectivement à l'Angleterre d'amorcer une économie de guerre, six mois avant que le conflit n'éclatât.

Au début de l'été 1939, la Grande­ Bretagne dépensait environ 2 millions de livres par semaine pour l'aviation, dix fois plus qu'au moment de l'annonce officielle du réarmement, en 1935.

En juin 1939, les dépenses pour la défense nationale avaient passé de 14 à 4 7% des charges totales, ce qui correspondait à 1 2% du revenu national brut.

Mais, sans soutien officiel, la production stagnait.

On com­ mença la fabrication du Spitfire, par exemple, en mars 1937 et, en juillet 1 940, il n'y en avait toujours que 19 escadrilles.

De même, il fallut sept ans à la marine, qui concentrait son effort sur les grosses unités, à l'exclusion quasi fatale des escortes de convois au long cours, pour produire le cuirassé du type King George V.

Quant à l'armée, sa grande faiblesse ré­ sidait dans le fait que ses chars étaient totalement dépassés tant au niveau tech­ nique que stratégique.. »

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