Raids aéronavals: Pac.

« Raids aéronavals: Pac.

S-0 Il Attaque des Carolines Les porte-avions avaient rejoint Majuro depuis une semaine à peine lorsqu'on les lança de nouveau contre les bases aérien­ nes japonaises.

Cette opération visait sur­ tout à protéger les débarquements dans le secteur de Hollandia.

Malheureusement pour la marine améri­ caine, l'aviation de l'armée de terre suffit pour venir à bout des concentrations aé­ riennes japonaises sur Hollandia.

L'armée de terre remporta de remarquables succès grâce, notamment, aux Lightning P38 à long rayon d'action qui, escortant les bombardiers, rendirent possibles plusieurs raids diurnes dévastateurs au cours de la première quinzaine d'avril.

Lorsque les porte-avions arrivèrent, l'essentiel de la tâche se trouvait accompli.

Néanmoins, entre le 21 et le 24 avril 1944, les porte­ avions attaquèrent les positions japonai­ ses en Nouvelle-Guinée et assurèrent la couverture aérienne des débarquements.

Les Américains perdirent 12 équipages et 2 1 appareils.

Une fois ravitaillée en carburant, au nord des îles de l'Amirauté, la Task Force 58 reçut l'ordre de se diriger vers Truk.

En route, les canons de gros calibre des cui­ rassés et des croiseurs intervinrent plu­ sieurs fois contre des objectifs terrestres.

Le 29 avril, les Américains lancèrent pour la première fois leurs chasseurs sur Truk.

Grâce aux radars, l'aviation japonaise, ré­ cemment renforcée, put prendre l'air pour affronter l'ennemi, mais se révéla impuis­ sante contre la supériorité numérique et tactique des Américains qui, en deux jours, se rendirent maîtres du ciel.

Les Japor;Jais perdirent une centaine d'appa­ reils.

li leur en restait à peine 14 pour cou­ vrir les Carolines centrales.

En outre, les opérations de Truk leur avaient coûté un certain nombre de navires de faible tonna­ ge.

Il apparaît très révélateur de la puissance aérienne américaine que les bombarde­ ments de Ponape, par les cuirassés, et de Satawan, par les croiseurs, se soient dé­ roulés presque en même temps que l'offensive aérienne.

Mais aucune de ces opérations ne se solda par des résultats décisifs, pour la bonne raison que les Japonais avaient concentré peu de forces dans ce secteur.

Après l'attaque, la flotte rejoignit Eniwetok et Majuro, afin de se préparer aux prochaines opérations, dans les Mariannes.. »